La Hadopi organise aujourd'hui une nouvelle conférence de presse, à 11h. L'organe envisage de faire un point d'étape sur la réponse graduée et les outils de labellisation, mais également de donner les noms des futurs experts engagés au sein des "Labs", cellules de discussion au sein de l'Hadopi.
A cette occasion, le blogueur Turblog vient d’indiquer sur son site qu’il a été désigné pour occuper le poste d’expert associé au sein de l’Hadopi. Pour ce poste, il sera rémunéré 2000 euros par mois, puisés sur le budget du ministère de la Culture.
Combien de temps par semaine ? 35, 40 heures ? Pas exactement : « Le temps que je veux, puisque je suis payé au forfait, un peu comme un cadre quoi. En pratique, ça va me prendre le temps que je passe actuellement à me tenir informé de ce qui se passe dans la galaxie des lois en I, sauf que je serai payé pour le faire et que je devrai théoriquement produire un peu plus de contenu qu’actuellement. Payé pour bloguer, quoi ». Un contrat de vacation d’une durée d’un an mais renouvelable selon les bons vœux de la Hadopi.
Turblog n’a pas encore reçu son contrat ni sa « fameuse charte devant garantir [son] indépendance ». L’intéressé promet déjà « d’en donner un bout à des associations dont il faut que je devienne membre depuis longtemps sans possibilité de le faire rapport au budget plus que serré actuellement, en donner à des développeurs de softs que j’utilise depuis longtemps sans les payer (pour la même raison), rembourser quelques dettes et s’il en reste, le mettre de coté et faire des cadeaux mirifiques à mes enfants ».
Pour la Hadopi, la stratégie sera simple : se payer des opposants « historiques » au texte pour jouer sur la transparence, la proximité, et l’écoute, sous l'oeil attendri de certains journaux (voir cet article du Figaro).
Ces « experts » devront en effet irriguer de leurs savoirs les « labs » : ces fameuses cellules de discussions destinées à plancher sur les sujets qu’avaient refusé d’aborder les parlementaires avant le vote d’hadopi 1 ou 2.
Ces lieux ne serviront qu’à temporiser les critiques, alors qu’en coulisse se trame la mise en place du filtrage à grande échelle via les moyens de sécurisation labellisés. Dans l’une de ses dernières interventions, Eric Walter avait affirmé que l’Hadopi allait étudier de façon anonymisée le streaming pour déterminer l’effet de migration des internautes. Selon les résultats, la Hadopi pourra alors recommander des mesures adaptées pour endiguer cette hémorragie.
Selon nos informations, tous les experts des labs se rencontreront vendredi après midi. Les autres experts devraient être connus aujourd'hui lors de la conférence de presse organisée par l'Hadopi (étant sur place, on pourra nous suivre sur twitter).
A cette occasion, le blogueur Turblog vient d’indiquer sur son site qu’il a été désigné pour occuper le poste d’expert associé au sein de l’Hadopi. Pour ce poste, il sera rémunéré 2000 euros par mois, puisés sur le budget du ministère de la Culture.
Combien de temps par semaine ? 35, 40 heures ? Pas exactement : « Le temps que je veux, puisque je suis payé au forfait, un peu comme un cadre quoi. En pratique, ça va me prendre le temps que je passe actuellement à me tenir informé de ce qui se passe dans la galaxie des lois en I, sauf que je serai payé pour le faire et que je devrai théoriquement produire un peu plus de contenu qu’actuellement. Payé pour bloguer, quoi ». Un contrat de vacation d’une durée d’un an mais renouvelable selon les bons vœux de la Hadopi.
Turblog n’a pas encore reçu son contrat ni sa « fameuse charte devant garantir [son] indépendance ». L’intéressé promet déjà « d’en donner un bout à des associations dont il faut que je devienne membre depuis longtemps sans possibilité de le faire rapport au budget plus que serré actuellement, en donner à des développeurs de softs que j’utilise depuis longtemps sans les payer (pour la même raison), rembourser quelques dettes et s’il en reste, le mettre de coté et faire des cadeaux mirifiques à mes enfants ».
Pour la Hadopi, la stratégie sera simple : se payer des opposants « historiques » au texte pour jouer sur la transparence, la proximité, et l’écoute, sous l'oeil attendri de certains journaux (voir cet article du Figaro).
Ces « experts » devront en effet irriguer de leurs savoirs les « labs » : ces fameuses cellules de discussions destinées à plancher sur les sujets qu’avaient refusé d’aborder les parlementaires avant le vote d’hadopi 1 ou 2.
Ces lieux ne serviront qu’à temporiser les critiques, alors qu’en coulisse se trame la mise en place du filtrage à grande échelle via les moyens de sécurisation labellisés. Dans l’une de ses dernières interventions, Eric Walter avait affirmé que l’Hadopi allait étudier de façon anonymisée le streaming pour déterminer l’effet de migration des internautes. Selon les résultats, la Hadopi pourra alors recommander des mesures adaptées pour endiguer cette hémorragie.
Selon nos informations, tous les experts des labs se rencontreront vendredi après midi. Les autres experts devraient être connus aujourd'hui lors de la conférence de presse organisée par l'Hadopi (étant sur place, on pourra nous suivre sur twitter).