Chaque produit logiciel arrivant sur le marché fait nécessairement l’objet d’un choix de langues dans lesquelles il est proposé. Bien qu’il ait fallu pendant longtemps acheter des versions différentes, la situation a évolué : souvent, le même produit propose un réglage définissant la langue utilisée. C’est notamment le cas dans la grande majorité des téléphones. Et voici comment on apprend le parcours d’une de ces langues pour se frayer un chemin dans iOS, le système mobile d’Apple.
C’est l’Associated Press qui raconte comment le Cherokee, une très vieille langue issue de l’une des tribus amérindiennes d’origine, a fini par se retrouver dans la version 4.1 d’iOS. Le peuple Cherokee compte actuellement 290 000 membres environ, mais la langue elle-même n’est plus parlée que par 8000 personnes à peu près. Avec un tel chiffre, cette langue est en danger, mais les Cherokee ont fait un constat intéressant.
Ils savent notamment que la technologie joue un rôle multiple dans l’établissement d’une culture. Il n’existe sans doute pas à l’heure actuelle de courant plus égalisateur que celui véhiculé par l’anglais. Or, les jeunes issus de ce peuple font comme tous les autres : ils achètent et consomment, notamment des smartphones. L’idée ? Faire en sorte que la langue Cherokee soit présente dans ces produits. Cette solution fut trouvée à l’origine par les enseignants d’une école d’immersion de culture Cherokee à Tahlequah, en Oklahoma.
Et voici que Chad Smith, chef tribal, s’est rendu à Cupertino pour y présenter une requête : intégrer le Cherokee dans l’iPhone et l’iPod Touch. Il n’existait en effet aucun moyen « d’obliger » les jeunes à apprendre la langue pour ne pas qu’elle se perde, pas plus qu’il n’était réaliste de leur demander de rester à l’écart de tous les appareils ne proposant que l’anglais. L’idée était donc d’arriver à un accord simple : donner le choix.
Pourtant, les discussions avec Apple ont été engagées pour la première fois il y a des années en arrière. La demande réalisée par Chad Smith a donc avancé, mais de manière invisible car son cheminement n’était pas retranscrit. L’auteur n’était donc pas informé, et quand le Cherokee est apparu dans la version 4.1 d’iOS, la missive d’information n’était arrivée que très peu de temps auparavant.
Le fait qu’Apple ne communique pas n’est pas étonnant en lui-même, mais l’histoire a le mérite de montrer comment une demande de ce type peut tracer un chemin dans une société qui choisit de la prendre en compte. Dans l’absolu, quand une firme comme Apple, Google ou Microsoft choisit d’intégrer une langue parlée par quelques milliers de personnes, l’avantage commercial est négligeable, sauf à considérer les retombées en termes d’image. Il aura fallu toutefois plusieurs années avant que le Cherokee ne soit réellement présent dans iOS.
Pour l’instant, seuls l’iPhone et l’iPod Touch sont compatibles, mais le Cherokee arrivera prochainement sur iPad, lors d’une mise à jour.
C’est l’Associated Press qui raconte comment le Cherokee, une très vieille langue issue de l’une des tribus amérindiennes d’origine, a fini par se retrouver dans la version 4.1 d’iOS. Le peuple Cherokee compte actuellement 290 000 membres environ, mais la langue elle-même n’est plus parlée que par 8000 personnes à peu près. Avec un tel chiffre, cette langue est en danger, mais les Cherokee ont fait un constat intéressant.
Ils savent notamment que la technologie joue un rôle multiple dans l’établissement d’une culture. Il n’existe sans doute pas à l’heure actuelle de courant plus égalisateur que celui véhiculé par l’anglais. Or, les jeunes issus de ce peuple font comme tous les autres : ils achètent et consomment, notamment des smartphones. L’idée ? Faire en sorte que la langue Cherokee soit présente dans ces produits. Cette solution fut trouvée à l’origine par les enseignants d’une école d’immersion de culture Cherokee à Tahlequah, en Oklahoma.
Et voici que Chad Smith, chef tribal, s’est rendu à Cupertino pour y présenter une requête : intégrer le Cherokee dans l’iPhone et l’iPod Touch. Il n’existait en effet aucun moyen « d’obliger » les jeunes à apprendre la langue pour ne pas qu’elle se perde, pas plus qu’il n’était réaliste de leur demander de rester à l’écart de tous les appareils ne proposant que l’anglais. L’idée était donc d’arriver à un accord simple : donner le choix.
Pourtant, les discussions avec Apple ont été engagées pour la première fois il y a des années en arrière. La demande réalisée par Chad Smith a donc avancé, mais de manière invisible car son cheminement n’était pas retranscrit. L’auteur n’était donc pas informé, et quand le Cherokee est apparu dans la version 4.1 d’iOS, la missive d’information n’était arrivée que très peu de temps auparavant.
Le fait qu’Apple ne communique pas n’est pas étonnant en lui-même, mais l’histoire a le mérite de montrer comment une demande de ce type peut tracer un chemin dans une société qui choisit de la prendre en compte. Dans l’absolu, quand une firme comme Apple, Google ou Microsoft choisit d’intégrer une langue parlée par quelques milliers de personnes, l’avantage commercial est négligeable, sauf à considérer les retombées en termes d’image. Il aura fallu toutefois plusieurs années avant que le Cherokee ne soit réellement présent dans iOS.
Pour l’instant, seuls l’iPhone et l’iPod Touch sont compatibles, mais le Cherokee arrivera prochainement sur iPad, lors d’une mise à jour.