Cela vous a peut-être échappé, mais LDLC vient de se lancer dans les ordinateurs portables sous sa propre marque avec une particularité : ils sont livrés sans système d'exploitation. Nos amis de Prix du Net, nous l'ayant fait remarquer, nous avons pris contact avec le revendeur pour obtenir une machine. Voici donc nos premières impressions.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, présentons les quatre gammes que propose LDLC. Elles portent le nom de B1, B2, B3 et B4 (ils nous ont piqué l'idée !). Tous sont équipés de processeurs Intel Core i3, i5 ou i7 mobiles (Arrandale et Clarksfield) qui accompagnent une carte graphique NVIDIA comprise entre les GeForce GT 425M et GTX 460M.
Les machines B1 et B2 utilisent un châssis commun de 15.6" (1366x768 ou 1600x900) venant de chez Clevo. Pour les modèles B3 et B4, ce sont des versions 17.3" (1600x900 ou 1920x1080). Dans tous les cas, nous retrouvons des dalles brillantes.
LDLC a eu deux très bonnes idées pour ses portables, certains sont équipés de SSD et comme nous l'évoquions précédemment, ils sont tous dénués de système d'exploitation. Cela vous évitera de devoir affronter les constructeurs pour vous faire rembourser un Windows non souhaité pour cause de Linux ou de licence déjà acquise.
Le prix de ces configurations est compris entre 540 et un peu moins de 2000 €.
Notre choix : la configuration B1-M4S6I3
Lorsque nous avons fait le choix de notre modèle de test, nous avons opté pour une machine plutôt économique sans cependant tout sacrifier. Le revendeur proposant des SSD au sein de ses configurations, nous nous sommes orientés vers ceux-là et nous avons finalement sélectionné une machine de la gamme B1 disponible à 700 €.
Celle-ci comprend donc un Core i3 350M, une GeForce GT 425M, un SSD OCZ Vertex 2 de 60 Go, le tout étant accompagné de 4 Go de DDR3.
Optimus est de la partie... mais Linux s'installe de manière plutôt simple
Autre caractéristique INtéressante, notre machine bénéficie de la technologie Optimus de NVIDIA, permettant de passer à la volée du GPU à la partie graphique intégrée du processeur.
Mais on aura cette fois droit à un switch permettant de forcer l'utilisation de l'une ou l'autre des puces. Malheureusement, celui-ci est logiciel et ne fonctionnera que sous Windows. L'intégration sera néanmoins respectueuse de Linux puisque nous avons pu installer Ubuntu dans sa version 10.10 sans qu'aucun problème majeur ne soit venu nous gêner et sans que nous ayons recourt à la moindre bidouille.
Nous regretterons néanmoins deux points : par défaut, c'est la puce NVIDIA qui est active et il n'y a aucun moyen de changer cela via le switch ou même le BIOS. Ce sera donc la puce active sous Linux, avec le léger surcoût en terme de consommation que nous verrons un peu plus loin.
USB 3.0, eSATA et HDMI 1.4 de série
Du côté de la connectique, on fait ici le plein. À gauche, nous retrouvons en plus du lecteur de cartes 6-en-1 (dont le nouveau SDXC), un port USB 3.0, un port eSATA, deux ports USB 2.0, une sortie HDMI 1.4, un RJ-45 et enfin l'immanquable VGA.
À droite, forcément il y'en a moins, graveur DVD oblige. Nous avons ainsi un port USB 2.0 et trois prises jack : casque, micro et sortie S/PDIF. L'arrière de la machine se contentera du connecteur d'alimentation ainsi que du Kensington.
Un clavier de type « Chiclet », mais un touchpad à revoir
Si nous avons été agréablement surpris de trouver un clavier « chiclet » sur cette machine, nous devons reconnaître par contre une petite déception quant au touchpad. Celui-ci n'est pas multipoint et le pilote fourni ne nous a pas permis de paramétrer quoi que ce soit.
Un peu dommage surtout que le clavier est plutôt bon même si la coque, entièrement en plastique, fait résonner le bruit des touches dès que l'on frappe un peu vite (et un peu fort).
Au-dessus du clavier et sur la droite, nous retrouvons enfin des raccourcis permettant de contrôler différents éléments tels que le réseau sans fil, le son ou la webcam.
Une autonomie de 6 heures annoncée... plus proche des 3 heures ?
Avec notre machine, une batterie de six cellules de 48.84 Wh est livrée en standard. Selon LDLC, elle doit nous permettre de tenir six heures. Nous nous sommes alors retournés vers notre wattmètre pour connaitre la consommation de ce B1 dans différentes situations.
À la prise, nous avons pu relever 17.6 watts au repos sous Windows et sur l'IGP Intel. Sur ce même exercice, mais avec la carte graphique, nous montons à 20.2 watts. Sous Linux, avec la GeForce activée, on grimpera à 22 watts
Enfin, en charge sous Furmark, nous grimpons à près de 37 watts sur le HD Graphics alors que sur la GeForce GT 425M, nous dépassons les 67 watts. Un rapide calcul nous amène donc plus près des trois heures, à moins d'une surprise. Nous vérifierons ce point rapidement.
Enfin, l'adaptateur secteur est un modèle de 90 watts (19 V, 4.7 A). Celui-ci mesure 135 x 50 x 30 mm pour un poids de 350 grammes ce qui est dans la moyenne, bien que l'on préfèrera ceux de Dell qui sont plus fins et plus légers.
Un petit coup de CrystalDiskmark, pour la route
Ne pouvant résister à regarder les performances de ce portable de 2.3 kg, mais surtout de son SSD, nous avons commencé par un CrystalDiskmark dans sa version 64 bits :
Ce premier résultat est plutôt encourageant, puisque nous obtenons des débits en lecture approchant les 190 Mo/s alors qu'en écriture, il faudra se contenter d'un peu moins de 110 Mo en séquentiel. Nous verrons un peu plus tard, ce qu'il en est des autres tests.
Un modèle de base complet, à un tarif attractif... quid des modèles plus compacts ?
Arrivé à terme de PCi Labs, ne nous cachons pas. Ce portable B1 est plutôt séduisant. Il bénéficie d'une connectique complète, d'une configuration équilibrée et sexy puisque nous y trouvons un SSD pour moins de 700 €, rappelons-le.
Mais si nous devions à nouveau conseiller le revendeur, nous lui ferions deux petites requêtes. La première serait de se pencher sur des formats de 13.3"/14.1", avec une connectique aussi complète et un châssis du même niveau.
On appréciera la garantie de 2 ans, et les points forts... mais il faudra assumer le logo
Notre seconde requête concerne le logo apposé sur la coque de cette machine. Beaucoup trop gros, il fait un peu office d'encart publicitaire et il nous semble difficile à assumer pour les futurs acquéreurs... à moins que ce ne soit une façon de pousser à l'achat d'autocollant de décoration ?
On aurait aussi aimé que LDLC opte pour la mise en place d'une marque, sur laquelle il pourrait capitaliser pour de futurs produits, plutôt que d'imposer le lieu d'achat comme seul identifiant.
Cela est d'autant plus dommage que ces machines ont de véritables points forts, notamment l'absence de système d'exploitation ou encore la garantie de deux ans, que nous ne pouvons qu'applaudir... à suivre.

Les machines B1 et B2 utilisent un châssis commun de 15.6" (1366x768 ou 1600x900) venant de chez Clevo. Pour les modèles B3 et B4, ce sont des versions 17.3" (1600x900 ou 1920x1080). Dans tous les cas, nous retrouvons des dalles brillantes.
LDLC a eu deux très bonnes idées pour ses portables, certains sont équipés de SSD et comme nous l'évoquions précédemment, ils sont tous dénués de système d'exploitation. Cela vous évitera de devoir affronter les constructeurs pour vous faire rembourser un Windows non souhaité pour cause de Linux ou de licence déjà acquise.
Le prix de ces configurations est compris entre 540 et un peu moins de 2000 €.
Notre choix : la configuration B1-M4S6I3
Lorsque nous avons fait le choix de notre modèle de test, nous avons opté pour une machine plutôt économique sans cependant tout sacrifier. Le revendeur proposant des SSD au sein de ses configurations, nous nous sommes orientés vers ceux-là et nous avons finalement sélectionné une machine de la gamme B1 disponible à 700 €.
Celle-ci comprend donc un Core i3 350M, une GeForce GT 425M, un SSD OCZ Vertex 2 de 60 Go, le tout étant accompagné de 4 Go de DDR3.
Optimus est de la partie... mais Linux s'installe de manière plutôt simple
Autre caractéristique INtéressante, notre machine bénéficie de la technologie Optimus de NVIDIA, permettant de passer à la volée du GPU à la partie graphique intégrée du processeur.
Mais on aura cette fois droit à un switch permettant de forcer l'utilisation de l'une ou l'autre des puces. Malheureusement, celui-ci est logiciel et ne fonctionnera que sous Windows. L'intégration sera néanmoins respectueuse de Linux puisque nous avons pu installer Ubuntu dans sa version 10.10 sans qu'aucun problème majeur ne soit venu nous gêner et sans que nous ayons recourt à la moindre bidouille.
(Vert c'est l'IGP Intel qui est utilisé. Orange, c'est la carte graphique NVIDIA... logique, non ?)
Nous regretterons néanmoins deux points : par défaut, c'est la puce NVIDIA qui est active et il n'y a aucun moyen de changer cela via le switch ou même le BIOS. Ce sera donc la puce active sous Linux, avec le léger surcoût en terme de consommation que nous verrons un peu plus loin.
USB 3.0, eSATA et HDMI 1.4 de série
Du côté de la connectique, on fait ici le plein. À gauche, nous retrouvons en plus du lecteur de cartes 6-en-1 (dont le nouveau SDXC), un port USB 3.0, un port eSATA, deux ports USB 2.0, une sortie HDMI 1.4, un RJ-45 et enfin l'immanquable VGA.
À droite, forcément il y'en a moins, graveur DVD oblige. Nous avons ainsi un port USB 2.0 et trois prises jack : casque, micro et sortie S/PDIF. L'arrière de la machine se contentera du connecteur d'alimentation ainsi que du Kensington.
Un clavier de type « Chiclet », mais un touchpad à revoir
Si nous avons été agréablement surpris de trouver un clavier « chiclet » sur cette machine, nous devons reconnaître par contre une petite déception quant au touchpad. Celui-ci n'est pas multipoint et le pilote fourni ne nous a pas permis de paramétrer quoi que ce soit.
Un peu dommage surtout que le clavier est plutôt bon même si la coque, entièrement en plastique, fait résonner le bruit des touches dès que l'on frappe un peu vite (et un peu fort).
Au-dessus du clavier et sur la droite, nous retrouvons enfin des raccourcis permettant de contrôler différents éléments tels que le réseau sans fil, le son ou la webcam.
Une autonomie de 6 heures annoncée... plus proche des 3 heures ?
Avec notre machine, une batterie de six cellules de 48.84 Wh est livrée en standard. Selon LDLC, elle doit nous permettre de tenir six heures. Nous nous sommes alors retournés vers notre wattmètre pour connaitre la consommation de ce B1 dans différentes situations.
À la prise, nous avons pu relever 17.6 watts au repos sous Windows et sur l'IGP Intel. Sur ce même exercice, mais avec la carte graphique, nous montons à 20.2 watts. Sous Linux, avec la GeForce activée, on grimpera à 22 watts
Enfin, en charge sous Furmark, nous grimpons à près de 37 watts sur le HD Graphics alors que sur la GeForce GT 425M, nous dépassons les 67 watts. Un rapide calcul nous amène donc plus près des trois heures, à moins d'une surprise. Nous vérifierons ce point rapidement.
(« Red is dead » la batterie, non?)
Enfin, l'adaptateur secteur est un modèle de 90 watts (19 V, 4.7 A). Celui-ci mesure 135 x 50 x 30 mm pour un poids de 350 grammes ce qui est dans la moyenne, bien que l'on préfèrera ceux de Dell qui sont plus fins et plus légers.
Un petit coup de CrystalDiskmark, pour la route
Ne pouvant résister à regarder les performances de ce portable de 2.3 kg, mais surtout de son SSD, nous avons commencé par un CrystalDiskmark dans sa version 64 bits :
Ce premier résultat est plutôt encourageant, puisque nous obtenons des débits en lecture approchant les 190 Mo/s alors qu'en écriture, il faudra se contenter d'un peu moins de 110 Mo en séquentiel. Nous verrons un peu plus tard, ce qu'il en est des autres tests.
Un modèle de base complet, à un tarif attractif... quid des modèles plus compacts ?
Arrivé à terme de PCi Labs, ne nous cachons pas. Ce portable B1 est plutôt séduisant. Il bénéficie d'une connectique complète, d'une configuration équilibrée et sexy puisque nous y trouvons un SSD pour moins de 700 €, rappelons-le.
Mais si nous devions à nouveau conseiller le revendeur, nous lui ferions deux petites requêtes. La première serait de se pencher sur des formats de 13.3"/14.1", avec une connectique aussi complète et un châssis du même niveau.
On appréciera la garantie de 2 ans, et les points forts... mais il faudra assumer le logo

On aurait aussi aimé que LDLC opte pour la mise en place d'une marque, sur laquelle il pourrait capitaliser pour de futurs produits, plutôt que d'imposer le lieu d'achat comme seul identifiant.
Cela est d'autant plus dommage que ces machines ont de véritables points forts, notamment l'absence de système d'exploitation ou encore la garantie de deux ans, que nous ne pouvons qu'applaudir... à suivre.