Le gouvernement britannique veut discuter avec les FAI d’une mesure de blocage radical contre les contenus pornographiques, selon le Sunday Times. L’idée vise à imposer un blocage par défaut de tous les contenus pour adulte, sauf lorsque l’utilisateur décide d’y avoir accès (« opt-in »). Selon les partisans conservateurs de cette mesure, l’idée est de protéger les jeunes contre le risque d’accès à ces contenus.
Partisane de cette mesure, la députée Claire Perry décrit internet dans le Sunday Time comme le « Wild West », tout comme l’avait fait d’ailleurs Nicolas Sarkozy. « Nous ne sommes pas dans une perspective anti-pornographie. Nous voulons simplement nous assurer que nos enfants ne vont pas tomber sur des choses que nous ne voulons pas qu'ils voient. »
Une réunion va être organisée entre Ed Vaizey, le ministre des communications, et plusieurs FAI comme BT, Virgin Media et TalkTalk, pour discuter de ce sujet.
Selon le ministre Vaizeu, « C'est une question très sérieuse. Je pense qu'il est très important que les FAI apportent certaines solutions pour protéger les enfants ». Le ministère menace même les intermédiaires techniques de basculer sur une solution législative à défaut d’accord. « Nous aurons un nouveau projet de loi sur les communications dans les deux prochaines années. »
Comme toutes les mesures de restrictions par principe, le dispositif soulève cependant d’importantes questions : où commence la pornographique ? Revient-il à l’Etat de décider à la place des parents ? Quels sont les coûts d’un tel dispositif ? Quid des cas de surblocage ? Quels sont les risques de propagation d'une telle mesure à d'autres contenus (la musique, le cinéma...) ?
Selon la députée Claire Perry, 60% des jeunes de 9 à 19 ans étaient déjà tombés sur du porno en ligne. Or, seuls 15% des parents avaient su utiliser des filtres pour en bloquer les accès. Si le système est adopté, les adultes devront de demander la permission à leur FAI pour voir accès aux contenus pornographiques…
Partisane de cette mesure, la députée Claire Perry décrit internet dans le Sunday Time comme le « Wild West », tout comme l’avait fait d’ailleurs Nicolas Sarkozy. « Nous ne sommes pas dans une perspective anti-pornographie. Nous voulons simplement nous assurer que nos enfants ne vont pas tomber sur des choses que nous ne voulons pas qu'ils voient. »
Une réunion va être organisée entre Ed Vaizey, le ministre des communications, et plusieurs FAI comme BT, Virgin Media et TalkTalk, pour discuter de ce sujet.
Selon le ministre Vaizeu, « C'est une question très sérieuse. Je pense qu'il est très important que les FAI apportent certaines solutions pour protéger les enfants ». Le ministère menace même les intermédiaires techniques de basculer sur une solution législative à défaut d’accord. « Nous aurons un nouveau projet de loi sur les communications dans les deux prochaines années. »
Comme toutes les mesures de restrictions par principe, le dispositif soulève cependant d’importantes questions : où commence la pornographique ? Revient-il à l’Etat de décider à la place des parents ? Quels sont les coûts d’un tel dispositif ? Quid des cas de surblocage ? Quels sont les risques de propagation d'une telle mesure à d'autres contenus (la musique, le cinéma...) ?
Selon la députée Claire Perry, 60% des jeunes de 9 à 19 ans étaient déjà tombés sur du porno en ligne. Or, seuls 15% des parents avaient su utiliser des filtres pour en bloquer les accès. Si le système est adopté, les adultes devront de demander la permission à leur FAI pour voir accès aux contenus pornographiques…