Hier, lors de la conférence en comité restreint à la SACD, Éric Walter a été interrogé sur l’éventuelle migration des internautes vers le streaming. Hadopi qui ne s’intéresse qu’au P2P, provoquerait ainsi des modifications des habitudes de consommation des fichiers en ligne.
« Pour l’instant, ce qui se dit c’est qu’il y a une migration. Est-ce qu’on l’a constaté ? Non, a soutenu le secrétaire général de la Hadopi. Dire qu’il y a une migration, ne veut pas dire qu’il y a un effet Hadopi chez le téléchargeur illégal. Cela veut dire en revanche, et cela remonte avant Hadopi, c’est tellement logique, tellement évident, qu’il y a de plus en plus de solutions technologiques pour échanger, accéder à des données. Et parmi ces données, il y a le streaming, le direct download. Et que de toute façon ces solutions technologiques qui sont neutres sont utilisées à bon escient, à mauvais escient ».
Observer anonymement les flux
La Hadopi veut toutefois en savoir plus. Si elle reconnaît que « nous n’avons pas de chiffre en ce moment, son porte-parole a glissé hier soir « nous sommes en train de travailler sur la mise en place d’une observation totalement anonymisée pour avoir des données quantitatives pour savoir ce qu'il se passe sur les réseaux. »
Walter a tenu à rassurer : si ce système d’observation et de surveillance des pratiques est mis en place, il exigera un passage préalable devant la CNIL.
Reste à savoir quelles mesures de régulation envisagera la Hadopi selon les résultats de cette fine observation.
Pascal Rogard, Eric Walter, et au-dessus, Beaumarchais
« Tellement logique, tellement évident »« Pour l’instant, ce qui se dit c’est qu’il y a une migration. Est-ce qu’on l’a constaté ? Non, a soutenu le secrétaire général de la Hadopi. Dire qu’il y a une migration, ne veut pas dire qu’il y a un effet Hadopi chez le téléchargeur illégal. Cela veut dire en revanche, et cela remonte avant Hadopi, c’est tellement logique, tellement évident, qu’il y a de plus en plus de solutions technologiques pour échanger, accéder à des données. Et parmi ces données, il y a le streaming, le direct download. Et que de toute façon ces solutions technologiques qui sont neutres sont utilisées à bon escient, à mauvais escient ».
Observer anonymement les flux
La Hadopi veut toutefois en savoir plus. Si elle reconnaît que « nous n’avons pas de chiffre en ce moment, son porte-parole a glissé hier soir « nous sommes en train de travailler sur la mise en place d’une observation totalement anonymisée pour avoir des données quantitatives pour savoir ce qu'il se passe sur les réseaux. »
Walter a tenu à rassurer : si ce système d’observation et de surveillance des pratiques est mis en place, il exigera un passage préalable devant la CNIL.
Reste à savoir quelles mesures de régulation envisagera la Hadopi selon les résultats de cette fine observation.