OVH vient d’alerter son réseau pour évoquer le cas de Wikileaks. « Le site wikileaks est hébergé sur nos infrastructures depuis hier très tôt le matin. Il s'agit d'un client qui a commandé un serveur dédié, avec les blocs RIPE et de protections contre les attaques. Sa facture payée par CB s'élève à moins de 150 euros. Et donc il héberge le site wikileaks ».
Le site français met tout de suite les choses au clair : « Juridiquement parlant OVH n'est pas l'hébergeur de ce site. OVH est, juste, le prestataire technique de la solution technique que le client a commandé ». Octave Klaba précise encore : « Nous avons découvert comme vous tous que ce site est chez nous hier ... dans la presse ».
La société refuse de se pencher sur le cas de Wikileaks. « OVH n'est ni pour ni contre ce site. La question est hors sujet pour nous. OVH est une entreprise qui fournit les infrastructures, le fameux cloud computing disponible en quelques heures ..., et notre rôle est d'assurer cette prestation technique. C'est tout. »
Eric Besson, nouveau ministre de l’Economie numérique, vient de demander au CGIET (le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) de faire cesse l’hébergement en France du site WikiLeaks (voir l'article de Liberation)
OVH se retrouve mis sur la sellette et veut tirer l’affaire au clair, plutôt qu’à céder sous les pressions du ministre : « Compte tenu de dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français ».
Octave en profite pour remettre les pendules à l’heure : « Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice. C'est comme ça que doit marcher dans un pays de droit. Nous espérons que le juge donnera sa décision avant ce soir ou demain. Et OVH appliquera la décision immédiatement. »

La société refuse de se pencher sur le cas de Wikileaks. « OVH n'est ni pour ni contre ce site. La question est hors sujet pour nous. OVH est une entreprise qui fournit les infrastructures, le fameux cloud computing disponible en quelques heures ..., et notre rôle est d'assurer cette prestation technique. C'est tout. »
Eric Besson, nouveau ministre de l’Economie numérique, vient de demander au CGIET (le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) de faire cesse l’hébergement en France du site WikiLeaks (voir l'article de Liberation)
OVH se retrouve mis sur la sellette et veut tirer l’affaire au clair, plutôt qu’à céder sous les pressions du ministre : « Compte tenu de dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français ».
Octave en profite pour remettre les pendules à l’heure : « Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice. C'est comme ça que doit marcher dans un pays de droit. Nous espérons que le juge donnera sa décision avant ce soir ou demain. Et OVH appliquera la décision immédiatement. »