Comme prévu c'est aujourd'hui que NVIDIA annonce sa nouvelle carte graphique haut de gamme, la GeForce GTX 580. Une dénomination un rien trompeuse puisqu'il n'est en fait question que d'une mise à jour de la GTX 480 (voir notre dossier), dont les principaux défauts ont été corrigés.
En effet, lors de l'annonce de celle-ci, nous avions relevé deux problèmes majeurs : une consommation excessive, et, logiquement, une nuisance sonore parfois importante.
Puissance et nuisances sonores, NVIDIA nous dit : « je vous ai compris ! »
Bien entendu à l'époque NVIDIA indiquait que c'était le prix à payer pour des performances haut de gamme, et qu'il fallait utiliser un boîtier adapté... mais cette GTX 580 est une sorte de mea culpa pour le constructeur qui avait tout de même esquissé une prise de conscience, du bout des lèvres, il y a quelques mois au sein de son blog.
Il est donc désormais question de « Quieter Gaming ». La puce, qui compte toujours 3 milliards de transistors et qui est toujours gravée en 40 nm profite sans aucun doute d'une gravure mieux maîtrisée de la part de TSMC. De plus, elle a été repensée afin de réduire au mieux les pertes, et donc sa consommation.
Ainsi, avec plus d'unités, et des fréquences supérieures, le TDP de l'ensemble passe de 250 watts à 244 watts. La carte nécessitera donc toujours deux connecteurs d'alimentation de type PCIe : un de six broches et un de huit broches. Il faudra néanmoins voir ce que cela donne dans la pratique lors des tests.
Le ventirad a lui aussi été revu en profondeur. Il utilise un système dit de « vapor chamber » qui se base sur le même principe que les caloducs pour améliorer le transfert thermique entre la base et les ailettes.
Le caméléon indique donc que sa carte se situe au niveau de la GTX 285 au niveau des nuisances sonores, soit un peu plus de 45 dBA contre un peu plus de... 55 dBA pour la GTX 480. Là aussi, il faudra vérifier ces données dans les faits.
Une architecture avec (enfin) 512 unités de traitement
Côtés performances, on a désormais droit à toute la puissance du GF100 et de l'architecture Fermi. Les 512 CUDA Cores sont ainsi présents, les unités de textures sont au nombre 64 au lieu de 60 et on a droit à un « Polymorph Engine » supplémentaire. Ces unités qui sont en charge, entre autres, de la tesselation, sont désormais au nombre de 16 contre 15 précédemment.
Une augmentation globale de 7 % qui ne touche par contre pas les ROP, qui restent au nombre de 48.
Pour ce qui est des fréquences, on passe de 700 MHz pour le GPU et de 1848 MHz pour les 1.5 Go de GDDR5 à 772 MHz et 2004 MHz. Une augmentation d'un peu moins de 10 %. Les performances théoriques de la puce sont ainsi en hausse de 18 %, excepté pour la bande passante mémoire, l'interface étant toujours de 384 bits.
Des améliorations au niveau de l'architecture, pour grappiller quelques fps
Mais quelques petites améliorations ont aussi été apportées au niveau des unités. La GTX 580 dispose désormais de la capacité de traiter les textures FP16 à pleine vitesse et améliore son « Z-culling», ce qui permet d'obtenir un gain de performances supplémentaire de 5 à 10 % à fréquence égale, dans les jeux, selon NVIDIA.
NVIDIA annonce ainsi que sa carte est 20 à 30 % plus performante que la GTX 480, ce qu'il faudra, là encore, vérifier dans les faits.
Dernier point qu'il nous faut évoquer : l'apparition d'un circuit de surveillance de la consommation de la carte au niveau matériel, qui devrait être couplé à une protection logicielle.
Surveillance de la consommation : OCCT et Furmark ne sont plus des « Power Virus »
NVIDIA, qui n'utilise plus désormais le terme de « Power Virus » pour les outils tels qu'OCCT ou Furmark qui permettent de surveiller la stabilité d'une carte dans des conditions extrêmes, semble décidé à détecter leur lancement pour réduire les performances afin de préserver ses cartes.
N'ayant pas pu vérifier le fonctionnement de ce système dans la pratique, nous nous garderons bien de le juger. Mais on regrettera qu'une fois de plus, les fabricants choisissent de limiter ces outils plutôt que d'opter pour des cartes qui les supportent sans le moindre problème.
Il faudra aussi vérifier s'il n'y a pas de cas de « faux positifs » qui seront constatés, dans les applications ou les jeux les plus gourmands.
Une connectique toujours aussi sobre, et un prix qui va faire mal
La connectique reste inchangée : deux ports DVI-DL, un port Mini-HDMI qui est cette fois certifié 1.4a. Deux ponts SLi sont aussi présents pour assurer un fonctionnement à deux, trois ou quatre cartes.
Finissons par le tarif et la disponibilité de cette carte. Elle nous est annoncée à 479 € TTC pour une disponibilité immédiate. Un point que nos voisins de Prix du Net ont d'ores et déjà pu vérifier, et qui ne semble pas respecté puisqu'il est surtout question de précommande. Côté tarif, on grimpe dans certains cas à 519 €.
NVIDIA nous assure que l'approvisionnement sera suffisant pour les semaines à venir et pour les fêtes, il faudra vérifier ce qu'il en est chez les revendeurs dans les semaines qui viennent.
C'est tout de même plus du double d'une Radeon HD 6870, 100 € de plus qu'une GeForce GTX 480 et à peine moins qu'une Radeon HD 5970. Il faudra donc voir, chez les quelques confrères à qui NVIDIA a bien voulu envoyer sa carte, si elle le vaut bien.
En effet, lors de l'annonce de celle-ci, nous avions relevé deux problèmes majeurs : une consommation excessive, et, logiquement, une nuisance sonore parfois importante.
Puissance et nuisances sonores, NVIDIA nous dit : « je vous ai compris ! »
Bien entendu à l'époque NVIDIA indiquait que c'était le prix à payer pour des performances haut de gamme, et qu'il fallait utiliser un boîtier adapté... mais cette GTX 580 est une sorte de mea culpa pour le constructeur qui avait tout de même esquissé une prise de conscience, du bout des lèvres, il y a quelques mois au sein de son blog.
Il est donc désormais question de « Quieter Gaming ». La puce, qui compte toujours 3 milliards de transistors et qui est toujours gravée en 40 nm profite sans aucun doute d'une gravure mieux maîtrisée de la part de TSMC. De plus, elle a été repensée afin de réduire au mieux les pertes, et donc sa consommation.
Ainsi, avec plus d'unités, et des fréquences supérieures, le TDP de l'ensemble passe de 250 watts à 244 watts. La carte nécessitera donc toujours deux connecteurs d'alimentation de type PCIe : un de six broches et un de huit broches. Il faudra néanmoins voir ce que cela donne dans la pratique lors des tests.
Le ventirad a lui aussi été revu en profondeur. Il utilise un système dit de « vapor chamber » qui se base sur le même principe que les caloducs pour améliorer le transfert thermique entre la base et les ailettes.
Le caméléon indique donc que sa carte se situe au niveau de la GTX 285 au niveau des nuisances sonores, soit un peu plus de 45 dBA contre un peu plus de... 55 dBA pour la GTX 480. Là aussi, il faudra vérifier ces données dans les faits.
Une architecture avec (enfin) 512 unités de traitement
Côtés performances, on a désormais droit à toute la puissance du GF100 et de l'architecture Fermi. Les 512 CUDA Cores sont ainsi présents, les unités de textures sont au nombre 64 au lieu de 60 et on a droit à un « Polymorph Engine » supplémentaire. Ces unités qui sont en charge, entre autres, de la tesselation, sont désormais au nombre de 16 contre 15 précédemment.
Une augmentation globale de 7 % qui ne touche par contre pas les ROP, qui restent au nombre de 48.
Pour ce qui est des fréquences, on passe de 700 MHz pour le GPU et de 1848 MHz pour les 1.5 Go de GDDR5 à 772 MHz et 2004 MHz. Une augmentation d'un peu moins de 10 %. Les performances théoriques de la puce sont ainsi en hausse de 18 %, excepté pour la bande passante mémoire, l'interface étant toujours de 384 bits.
Des améliorations au niveau de l'architecture, pour grappiller quelques fps
Mais quelques petites améliorations ont aussi été apportées au niveau des unités. La GTX 580 dispose désormais de la capacité de traiter les textures FP16 à pleine vitesse et améliore son « Z-culling», ce qui permet d'obtenir un gain de performances supplémentaire de 5 à 10 % à fréquence égale, dans les jeux, selon NVIDIA.
NVIDIA annonce ainsi que sa carte est 20 à 30 % plus performante que la GTX 480, ce qu'il faudra, là encore, vérifier dans les faits.
Dernier point qu'il nous faut évoquer : l'apparition d'un circuit de surveillance de la consommation de la carte au niveau matériel, qui devrait être couplé à une protection logicielle.
Surveillance de la consommation : OCCT et Furmark ne sont plus des « Power Virus »
NVIDIA, qui n'utilise plus désormais le terme de « Power Virus » pour les outils tels qu'OCCT ou Furmark qui permettent de surveiller la stabilité d'une carte dans des conditions extrêmes, semble décidé à détecter leur lancement pour réduire les performances afin de préserver ses cartes.
N'ayant pas pu vérifier le fonctionnement de ce système dans la pratique, nous nous garderons bien de le juger. Mais on regrettera qu'une fois de plus, les fabricants choisissent de limiter ces outils plutôt que d'opter pour des cartes qui les supportent sans le moindre problème.
Il faudra aussi vérifier s'il n'y a pas de cas de « faux positifs » qui seront constatés, dans les applications ou les jeux les plus gourmands.
Une connectique toujours aussi sobre, et un prix qui va faire mal
La connectique reste inchangée : deux ports DVI-DL, un port Mini-HDMI qui est cette fois certifié 1.4a. Deux ponts SLi sont aussi présents pour assurer un fonctionnement à deux, trois ou quatre cartes.
Finissons par le tarif et la disponibilité de cette carte. Elle nous est annoncée à 479 € TTC pour une disponibilité immédiate. Un point que nos voisins de Prix du Net ont d'ores et déjà pu vérifier, et qui ne semble pas respecté puisqu'il est surtout question de précommande. Côté tarif, on grimpe dans certains cas à 519 €.
NVIDIA nous assure que l'approvisionnement sera suffisant pour les semaines à venir et pour les fêtes, il faudra vérifier ce qu'il en est chez les revendeurs dans les semaines qui viennent.
C'est tout de même plus du double d'une Radeon HD 6870, 100 € de plus qu'une GeForce GTX 480 et à peine moins qu'une Radeon HD 5970. Il faudra donc voir, chez les quelques confrères à qui NVIDIA a bien voulu envoyer sa carte, si elle le vaut bien.