Depuis plusieurs semaines, nous parlons régulièrement du paysage du web mondial, à travers les technologies qui le composent. Le HTML5 a été annoncé comme le grand champion qui uniformisera les sites dans leur conception, et si cette technologie sera tôt ou tard reine, d’autres assurent la régence. En attendant, le W3C appelle à la raison en rappelant que le HTML5 est toujours en cours de conception. Cela n’empêche pas le Consortium de publier sa première suite testant la conformité d’un navigateur avec la future norme. Et le vainqueur n’est pas celui que l’on croit.
Surprise dans le tableau : Internet Explorer 9, dans sa version Platform Preview 6, domine ses concurrents. Il n’est dépassé que dans la rubrique « getElementsByClassName », et uniquement par Chrome et Firefox. Toutefois, il y a un choix étrange dans la liste de navigateurs choisis, et plus spécifiquement dans les versions sélectionnées.
En effet, il a beau s’agir d’une suite de tests officielle publiée par le World Wide Web Consortium, Internet Explorer 9 se retrouve testé dans sa dernière préversion disponible, tandis que les autres navigateurs n’ont pas ce privilège. Ainsi, Chrome est visible dans sa mouture 7 bêta, alors que premièrement la version finale a été publiée, et deuxièmement que la branche bêta en est déjà à la 8. De même, la bêta 6 de Firefox 4 est peut-être la dernière disponible publiquement, mais il est très simple de se procurer une version beaucoup plus récente sur le FTP de Mozilla. En outre, si Safari n’est disponible que dans une seule version finale actuellement, Opera est présent en mouture 10.60, alors que la première 10.70 alpha est disponible depuis peu, et est même antérieure à la Platform Preview 6 d’Internet Explorer 9.
Dans tous les cas, le tableau met en avant un point important : oui Microsoft a travaillé son support du HTML5. Mais il faut apporter là encore un autre renseignement important : on ne parle ici que du HTML5, et non du terme fourre-tout régulièrement utilisé pour désigner en fait l’ensemble des technologies récentes qui composent le web. Ainsi, les CSS3 ne sont pas comptabilisés.
Il est intéressant de remarquer que le HTML5, accompagné par d’autres technologies telles que les CSS3 justement, vont jouer un rôle d’égalisateur. Le navigateur web deviendra de plus en plus une simple fenêtre vers des pages qui pourront presque être comparées à des documents dynamiques, bâtis sur des normes communes. La standardisation est en marche, et elle peut jouer un rôle majeur dans l’interprétation qu’en font les navigateurs. L’accroissement de la présence du HTML5 réduira d’autant les casse-têtes des développeurs, mais à une seule condition : que les butineurs aient un tronc commun suffisamment développé dans les fonctionnalités du HTML5 pour ne pas perdre trop de temps à chercher qui supporte quoi.
Il restera de toute manière le vaste terrain des fonctionnalités, un terrain que certains connaissent bien et d’où ils tirent leur épingle du jeu. On pensera notamment à Firefox et à ses milliers d’extensions, ou Opera et à ses très nombreuses fonctions intégrées.
Surprise dans le tableau : Internet Explorer 9, dans sa version Platform Preview 6, domine ses concurrents. Il n’est dépassé que dans la rubrique « getElementsByClassName », et uniquement par Chrome et Firefox. Toutefois, il y a un choix étrange dans la liste de navigateurs choisis, et plus spécifiquement dans les versions sélectionnées.
En effet, il a beau s’agir d’une suite de tests officielle publiée par le World Wide Web Consortium, Internet Explorer 9 se retrouve testé dans sa dernière préversion disponible, tandis que les autres navigateurs n’ont pas ce privilège. Ainsi, Chrome est visible dans sa mouture 7 bêta, alors que premièrement la version finale a été publiée, et deuxièmement que la branche bêta en est déjà à la 8. De même, la bêta 6 de Firefox 4 est peut-être la dernière disponible publiquement, mais il est très simple de se procurer une version beaucoup plus récente sur le FTP de Mozilla. En outre, si Safari n’est disponible que dans une seule version finale actuellement, Opera est présent en mouture 10.60, alors que la première 10.70 alpha est disponible depuis peu, et est même antérieure à la Platform Preview 6 d’Internet Explorer 9.
Dans tous les cas, le tableau met en avant un point important : oui Microsoft a travaillé son support du HTML5. Mais il faut apporter là encore un autre renseignement important : on ne parle ici que du HTML5, et non du terme fourre-tout régulièrement utilisé pour désigner en fait l’ensemble des technologies récentes qui composent le web. Ainsi, les CSS3 ne sont pas comptabilisés.
Il est intéressant de remarquer que le HTML5, accompagné par d’autres technologies telles que les CSS3 justement, vont jouer un rôle d’égalisateur. Le navigateur web deviendra de plus en plus une simple fenêtre vers des pages qui pourront presque être comparées à des documents dynamiques, bâtis sur des normes communes. La standardisation est en marche, et elle peut jouer un rôle majeur dans l’interprétation qu’en font les navigateurs. L’accroissement de la présence du HTML5 réduira d’autant les casse-têtes des développeurs, mais à une seule condition : que les butineurs aient un tronc commun suffisamment développé dans les fonctionnalités du HTML5 pour ne pas perdre trop de temps à chercher qui supporte quoi.
Il restera de toute manière le vaste terrain des fonctionnalités, un terrain que certains connaissent bien et d’où ils tirent leur épingle du jeu. On pensera notamment à Firefox et à ses milliers d’extensions, ou Opera et à ses très nombreuses fonctions intégrées.