La sortie de StarCraft II, jeu de Blizzard, a été entachée par différents choix de l’éditeur qui n’ont pas été spécialement appréciés. En ligne de mire, l’obligation de posséder une connexion Internet pour jouer en réseau, et donc l’impossibilité de faire de simples parties en mode LAN. Mais la société vient de montrer qu’elle avait également la main lourde quand il fallait punir les cas de triche.
Gérer les tricheurs dans un jeu qui se joue en ligne est courant. Dans le cas de Steam par exemple, sur des jeux célèbres tels que Counter Strike, diverses mesures ont été prises pour trouver les petits malins qui ne respectent pas les règles. Ces joueurs sont ensuite bannis, soit temporairement, soit à vie. On retrouve la même surveillance dans un grand nombre de jeux qui font intervenir une forme de compétition, et c’est le cas de StarCraft II. C’est ainsi que le joueur « gm0ney » s’est retrouvé banni pour 14 jours. Sauf que voilà : ce n’est pas en affrontant un autre joueur qu’il trichait, mais durant la campagne solo.
C’est un cas inédit : l’éditeur d’un jeu bloque un joueur qui a utilisé un « trainer » pour la campagne solo. Un trainer est une petite application qui sert à modifier les données en jeu, pour se donner un avantage particulier. Par exemple, la quantité de ressources que l’on possède. gm0ney utilisait un trainer pour la campagne, et il jouait d’ailleurs en mode déconnecté. Peine perdue : le jeu a détecté une triche, et son signalement a été envoyé une fois qu’il est repassé en ligne.
L’histoire est racontée par le joueur sur le site de CheatHappens, qui a créé le trainer. Et c’est ainsi que l’on apprend que Blizzard ne voit non seulement pas où est le problème, mais affirme une fois de plus sa volonté de n’autoriser aucune forme de triche, qu’elle soit en ligne ou hors ligne :
« Si les parties solo peuvent sembler être des événements n'impliquant que le joueur, elles peuvent modifier le prestige en ligne de ce même joueur via ses scores et ses succès. »
Seulement voilà, on sort dangereusement de la notion du jeu. Le caractère ludique était accentué par la possibilité de tricher et, en d’autres termes, de faire ce que l’on voulait. Certains ne sont pas intéressés, d’autres aiment, mais c’est bien ici que résidait toute l’importance de la chose : le choix. Or ce choix n’est visiblement plus possible. Ce qu’un joueur fait chez lui pour se détendre peut impacter sur la possibilité même de le faire.
CheatHappens a tenté de communiquer avec Blizzard sur le sujet, mais la firme a indiqué que l’enquête avait mené à ce résultat, que la punition était juste, et que le sujet était clos.
Il existe chez Blizzard actuellement une vilaine propension à contrôler ce qui se passe jusque chez le plus petit joueur, sans trier et sans faire dans la dentelle. Après tout, tous les joueurs ne sont pas intéressés par le « prestige en ligne » et souhaitent simplement… jouer.
Gérer les tricheurs dans un jeu qui se joue en ligne est courant. Dans le cas de Steam par exemple, sur des jeux célèbres tels que Counter Strike, diverses mesures ont été prises pour trouver les petits malins qui ne respectent pas les règles. Ces joueurs sont ensuite bannis, soit temporairement, soit à vie. On retrouve la même surveillance dans un grand nombre de jeux qui font intervenir une forme de compétition, et c’est le cas de StarCraft II. C’est ainsi que le joueur « gm0ney » s’est retrouvé banni pour 14 jours. Sauf que voilà : ce n’est pas en affrontant un autre joueur qu’il trichait, mais durant la campagne solo.
C’est un cas inédit : l’éditeur d’un jeu bloque un joueur qui a utilisé un « trainer » pour la campagne solo. Un trainer est une petite application qui sert à modifier les données en jeu, pour se donner un avantage particulier. Par exemple, la quantité de ressources que l’on possède. gm0ney utilisait un trainer pour la campagne, et il jouait d’ailleurs en mode déconnecté. Peine perdue : le jeu a détecté une triche, et son signalement a été envoyé une fois qu’il est repassé en ligne.
L’histoire est racontée par le joueur sur le site de CheatHappens, qui a créé le trainer. Et c’est ainsi que l’on apprend que Blizzard ne voit non seulement pas où est le problème, mais affirme une fois de plus sa volonté de n’autoriser aucune forme de triche, qu’elle soit en ligne ou hors ligne :
« Si les parties solo peuvent sembler être des événements n'impliquant que le joueur, elles peuvent modifier le prestige en ligne de ce même joueur via ses scores et ses succès. »
Seulement voilà, on sort dangereusement de la notion du jeu. Le caractère ludique était accentué par la possibilité de tricher et, en d’autres termes, de faire ce que l’on voulait. Certains ne sont pas intéressés, d’autres aiment, mais c’est bien ici que résidait toute l’importance de la chose : le choix. Or ce choix n’est visiblement plus possible. Ce qu’un joueur fait chez lui pour se détendre peut impacter sur la possibilité même de le faire.
CheatHappens a tenté de communiquer avec Blizzard sur le sujet, mais la firme a indiqué que l’enquête avait mené à ce résultat, que la punition était juste, et que le sujet était clos.
Il existe chez Blizzard actuellement une vilaine propension à contrôler ce qui se passe jusque chez le plus petit joueur, sans trier et sans faire dans la dentelle. Après tout, tous les joueurs ne sont pas intéressés par le « prestige en ligne » et souhaitent simplement… jouer.