MàJ : une (trop) courte vidéo du véhicule est disponible sur la toile. La voici :
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Article publié initialement à 10h38.
La nouvelle a fait le tour du Web tout ce week-end : Google a développé une technologie permettant à une voiture de conduire toute seule. Si la notion de véhicule sans pilote n’a strictement rien de nouveau, même pour une voiture, Google a annoncé officiellement hier qu’il avait conçu un système de pilotage automatique et que de nombreux tests en Californie ont déjà été réalisés.
Cette Google « car », qui n’a rien à voir avec celle arpentant les routes pour Street View, a ainsi déjà roulé sur 140 000 miles (225 000 km), notamment à Mountain View, Hollywood Boulevard et sur le pont du Golden Gate. Déjà présent dans le secteur automobile via son GPS gratuit, Google serait-il en train de passer une nouvelle vitesse ?
Cette nouvelle confirme quoi qu’il en soit des propos tenus par Eric Schmidt il y a deux semaines lors du TechCrunch Disrupt : « Votre voiture devrait conduire toute seule. (…) C’est un bug que les voitures aient été inventées avant les ordinateurs. »
Selon le New York Times, qui dispose de clichés de la voiture utilisée par Google, sept véhicules ont en fait roulé sans aucune aide en Californie sur 1000 miles (1600 km). Les autres kilomètres parcourus l’ont parfois été grâce à un conducteur humain précise le site du quotidien américain.
Mais même quand le véhicule conduisait « seul », un pilote « qualifié » était toujours présent tient à rassurer Google, qui ne souhaite certainement pas que les Californiens prennent peur en voyant une voiture sans personne au volant… La police locale a d’ailleurs été informée des tests grandeurs natures réalisés par Google.
Mais comment cela est-il possible ? Les automobiles de Google, six Toyota Prius et une Audi TT, sont pourvues de caméras vidéo, de quatre radars (trois devant, un derrière), d’un GPS, et de capteurs sensoriels capables d’analyser sur plus de 60 mètres dans toutes les directions afin de générer une carte 3D. Un minimum pour tout véhicule sans pilote.
Si derrière tout ceci se cache certainement un futur marché très lucratif, Google met plutôt en avant (marketing oblige) l’intérêt pour le conducteur, notamment en matière de sécurité. Le géant du Web annonce ainsi qu’il pourrait réduire par deux le nombre de morts sur la route. Une nouvelle qui ferait bondir bien des politiciens.
Google souhaite ainsi faire reculer le nombre d’accidents, mais aussi diminuer la pollution grâce à une augmentation de l’autopartage. Sans compter le gain de temps énorme pour le “conducteur”, qui pourra donc faire autre chose que conduire. Et bien entendu, qui dit pilotage automatique dit fin des excès de vitesse et des radars.
Selon le New York Times, qui a assisté pendant quelques dizaines de kilomètres au fonctionnement de la Prius « Googleisée », la voiture est déjà capable de parfaitement se mouvoir en ville (avec de la circulation), de s’arrêter aux feux, de respecter les panneaux de signalisation, etc. Et divers styles de conduite peuvent être programmés (prudent, plus agressif, etc.).
Bien entendu, il ne s’agit que d’expérimentation et aucune commercialisation n’est prévue avant un grand nombre d’années. Google n’a d’ailleurs encore aucun plan vraiment précis à ce sujet d’après le quotidien new-yorkais.
D’autant que les véhicules sans pilote posent des problèmes juridiques (quid de la responsabilité ?), ainsi que de confiance. Google parle de sécurité accrue, mais même si son système s’avérait plus fiable qu’un être humain, cela n’empêchera pas la peur du manque de maîtrise du véhicule. Même si rien n’empêche d’être toujours au volant et de se laisser guider tout simplement. Mais la concentration du conducteur pourrait en pâtir…
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Article publié initialement à 10h38.
La nouvelle a fait le tour du Web tout ce week-end : Google a développé une technologie permettant à une voiture de conduire toute seule. Si la notion de véhicule sans pilote n’a strictement rien de nouveau, même pour une voiture, Google a annoncé officiellement hier qu’il avait conçu un système de pilotage automatique et que de nombreux tests en Californie ont déjà été réalisés.
Cette Google « car », qui n’a rien à voir avec celle arpentant les routes pour Street View, a ainsi déjà roulé sur 140 000 miles (225 000 km), notamment à Mountain View, Hollywood Boulevard et sur le pont du Golden Gate. Déjà présent dans le secteur automobile via son GPS gratuit, Google serait-il en train de passer une nouvelle vitesse ?
Cette nouvelle confirme quoi qu’il en soit des propos tenus par Eric Schmidt il y a deux semaines lors du TechCrunch Disrupt : « Votre voiture devrait conduire toute seule. (…) C’est un bug que les voitures aient été inventées avant les ordinateurs. »
Selon le New York Times, qui dispose de clichés de la voiture utilisée par Google, sept véhicules ont en fait roulé sans aucune aide en Californie sur 1000 miles (1600 km). Les autres kilomètres parcourus l’ont parfois été grâce à un conducteur humain précise le site du quotidien américain.
Mais même quand le véhicule conduisait « seul », un pilote « qualifié » était toujours présent tient à rassurer Google, qui ne souhaite certainement pas que les Californiens prennent peur en voyant une voiture sans personne au volant… La police locale a d’ailleurs été informée des tests grandeurs natures réalisés par Google.
Mais comment cela est-il possible ? Les automobiles de Google, six Toyota Prius et une Audi TT, sont pourvues de caméras vidéo, de quatre radars (trois devant, un derrière), d’un GPS, et de capteurs sensoriels capables d’analyser sur plus de 60 mètres dans toutes les directions afin de générer une carte 3D. Un minimum pour tout véhicule sans pilote.
Si derrière tout ceci se cache certainement un futur marché très lucratif, Google met plutôt en avant (marketing oblige) l’intérêt pour le conducteur, notamment en matière de sécurité. Le géant du Web annonce ainsi qu’il pourrait réduire par deux le nombre de morts sur la route. Une nouvelle qui ferait bondir bien des politiciens.
Google souhaite ainsi faire reculer le nombre d’accidents, mais aussi diminuer la pollution grâce à une augmentation de l’autopartage. Sans compter le gain de temps énorme pour le “conducteur”, qui pourra donc faire autre chose que conduire. Et bien entendu, qui dit pilotage automatique dit fin des excès de vitesse et des radars.
Selon le New York Times, qui a assisté pendant quelques dizaines de kilomètres au fonctionnement de la Prius « Googleisée », la voiture est déjà capable de parfaitement se mouvoir en ville (avec de la circulation), de s’arrêter aux feux, de respecter les panneaux de signalisation, etc. Et divers styles de conduite peuvent être programmés (prudent, plus agressif, etc.).
Bien entendu, il ne s’agit que d’expérimentation et aucune commercialisation n’est prévue avant un grand nombre d’années. Google n’a d’ailleurs encore aucun plan vraiment précis à ce sujet d’après le quotidien new-yorkais.
D’autant que les véhicules sans pilote posent des problèmes juridiques (quid de la responsabilité ?), ainsi que de confiance. Google parle de sécurité accrue, mais même si son système s’avérait plus fiable qu’un être humain, cela n’empêchera pas la peur du manque de maîtrise du véhicule. Même si rien n’empêche d’être toujours au volant et de se laisser guider tout simplement. Mais la concentration du conducteur pourrait en pâtir…