La Hadopi avait accusé Free de prendre en otage ses abonnés, le SNEP avait estimé que l’opérateur « racolait des internautes qui se livrent à des actes de piraterie ». Dernier coup de griffe en date, celui de la SPPF, qui représente les producteurs indépendants de musique.
Si l’ayant droit se félicite du début de mitraillage des emails d’avertissement, il condamne « le manque de coopération évident affiché par Free pour relayer de façon automatisée les premiers courriels transmis par l’Hadopi ». Un manque de coopération « inacceptable », alors que Free nous avait expliqué sa passivité par un défaut de la loi : la non-signature d’une convention entourant l’interconnexion des données.
Pour Jérôme Roger, directeur général de la SPPF « Free continue de se comporter comme le « passager clandestin » d’Internet, créant ainsi une situation de concurrence déloyale par rapport aux autres opérateurs haut débit, alors même qu’il doit répondre à une obligation légale ». Sans surprise, la SPPF « note avec satisfaction le rappel à l’ordre de Free par le ministre de la Culture », ministre qui a promis hier de patcher Hadopi pour que la non-transmission des emails soit sanctionnée.
La SPPF considère enfin que les détracteurs de ce mécanisme « continuent de se comporter comme si cette loi portait une atteinte insupportable aux libertés individuelles et que les dommages considérables provoqués par le téléchargement illégal sur la production musicale en particulier ne devaient pas être pris en considération. »
Si l’ayant droit se félicite du début de mitraillage des emails d’avertissement, il condamne « le manque de coopération évident affiché par Free pour relayer de façon automatisée les premiers courriels transmis par l’Hadopi ». Un manque de coopération « inacceptable », alors que Free nous avait expliqué sa passivité par un défaut de la loi : la non-signature d’une convention entourant l’interconnexion des données.
Pour Jérôme Roger, directeur général de la SPPF « Free continue de se comporter comme le « passager clandestin » d’Internet, créant ainsi une situation de concurrence déloyale par rapport aux autres opérateurs haut débit, alors même qu’il doit répondre à une obligation légale ». Sans surprise, la SPPF « note avec satisfaction le rappel à l’ordre de Free par le ministre de la Culture », ministre qui a promis hier de patcher Hadopi pour que la non-transmission des emails soit sanctionnée.
La SPPF considère enfin que les détracteurs de ce mécanisme « continuent de se comporter comme si cette loi portait une atteinte insupportable aux libertés individuelles et que les dommages considérables provoqués par le téléchargement illégal sur la production musicale en particulier ne devaient pas être pris en considération. »