Alors que le marché du streaming audio commence à se concentrer – disparition de Jiwa, intégration de Wormee dans Deezer, etc. – nous avons remarqué une petite guerre médiatique. Lors de la publication de son dernier communiqué de presse (en français) annonçant sa disponibilité sur Windows Mobile 6 (et plus tard Windows Phone 7), Spotify a précisé qu’il était le « leader européen de l'écoute de musique en streaming ». Deezer, lui, se vante d’être « le premier site européen d’écoute de musique ». Ce qui revient au même.
Nous avons alors demandé aux deux sociétés sur quels critères elles étaient les leaders européens. Car à l’instar (par exemple) du secteur des réseaux, il suffit de changer de critères pour retrouver plusieurs « leaders ».
Spotify vante ainsi son nombre d’abonnés Premium (500 000) et son catalogue étoffé, à savoir plus de 8 millions de titres en France et 10 millions dans la totalité des 7 pays européens où le site est présent. Sur ces points bien précis, Spotify est effectivement devant Deezer, qui n’affichait en juillet dernier que 25 000 abonnés Premium et un catalogue de plus de 7 millions de titres en France.
Deezer ne rattrapera pas Spotify sur son nombre d’abonnés Premium avant un moment, même s’il espère atteindre la barre des 200 000 abonnés d’ici la fin de l’année grâce à son récent partenariat avec Orange. Il ne le rattrapera pas non plus (sauf surprise) au niveau du catalogue, car Spotify augmente tout aussi régulièrement (voire plus) son catalogue de nouveaux morceaux.
Deezer, de son côté, annonce une audience extrêmement forte : plus de 7 millions de visiteurs uniques rien que sur la France. Nous attendons de plus amples détails sur ce point. Cela signifie quoi qu’il en soit que Deezer a bien plus de mal que Spotify a migrer ses visiteurs gratuits vers ses offres payantes. Si Spotify vise le million, Deezer en est encore bien loin, même si Orange pourrait bien changer la donne.
Notons enfin que ce secteur est encore loin d’être mature financièrement. Outre la disparition de quelques sites, certains acteurs cumulent les dettes, à l’instar de l’Anglais We7, qui a affiché en 2009 plus de 3,6 millions de livres de pertes, et 2,6 millions en 2008. Pour un chiffre d’affaires encore très restreint (361 000 livres en 2009). Et We7 est loin d'être le seul dans cette situation. Si certains ont les reins assez solides pour atteindre une taille critique, d'autres n'auront pas la même chance.
Les années à venir seront donc cruciales pour les acteurs en place. En toute logique, Spotify et Deezer domineront l’Europe, voire une bonne partie du monde. Ces deux acteurs ont notamment des ambitions pour l’autre côté de l’Atlantique…

Nous avons alors demandé aux deux sociétés sur quels critères elles étaient les leaders européens. Car à l’instar (par exemple) du secteur des réseaux, il suffit de changer de critères pour retrouver plusieurs « leaders ».
Spotify vante ainsi son nombre d’abonnés Premium (500 000) et son catalogue étoffé, à savoir plus de 8 millions de titres en France et 10 millions dans la totalité des 7 pays européens où le site est présent. Sur ces points bien précis, Spotify est effectivement devant Deezer, qui n’affichait en juillet dernier que 25 000 abonnés Premium et un catalogue de plus de 7 millions de titres en France.
Deezer ne rattrapera pas Spotify sur son nombre d’abonnés Premium avant un moment, même s’il espère atteindre la barre des 200 000 abonnés d’ici la fin de l’année grâce à son récent partenariat avec Orange. Il ne le rattrapera pas non plus (sauf surprise) au niveau du catalogue, car Spotify augmente tout aussi régulièrement (voire plus) son catalogue de nouveaux morceaux.
Deezer, de son côté, annonce une audience extrêmement forte : plus de 7 millions de visiteurs uniques rien que sur la France. Nous attendons de plus amples détails sur ce point. Cela signifie quoi qu’il en soit que Deezer a bien plus de mal que Spotify a migrer ses visiteurs gratuits vers ses offres payantes. Si Spotify vise le million, Deezer en est encore bien loin, même si Orange pourrait bien changer la donne.
Notons enfin que ce secteur est encore loin d’être mature financièrement. Outre la disparition de quelques sites, certains acteurs cumulent les dettes, à l’instar de l’Anglais We7, qui a affiché en 2009 plus de 3,6 millions de livres de pertes, et 2,6 millions en 2008. Pour un chiffre d’affaires encore très restreint (361 000 livres en 2009). Et We7 est loin d'être le seul dans cette situation. Si certains ont les reins assez solides pour atteindre une taille critique, d'autres n'auront pas la même chance.
Les années à venir seront donc cruciales pour les acteurs en place. En toute logique, Spotify et Deezer domineront l’Europe, voire une bonne partie du monde. Ces deux acteurs ont notamment des ambitions pour l’autre côté de l’Atlantique…