Quand on regarde actuellement toute la vague de nouvelles versions des navigateurs, on se rend compte que l’une des fonctionnalités les plus souvent mises en avant est la synchronisation des données. Pourtant, chaque navigateur reste séparé des autres, ce qui explique le succès de certains modules externes qui sont agnostiques. Xmarks, le plus célèbre d’entre eux, va pourtant être stoppé.
Une synchronisation pour (presque) tous les navigateurs
Xmarks est une extension qui a commencé ses jours heureux sur Firefox, à une époque où rien d’autre n’existait pour sauvegarder en ligne. Il s’agissait d’une extension qui n’avait pour objectif à l’époque que la synchronisation des marque-pages, un moyen très utile de retrouver ses repères quand on réinstallait une machine ou quand on en utilisait une autre. Xmarks était couplé à un site qui permettait également d’avoir accès à ses favoris en ligne.
Mais Xmarks s’est rapidement amélioré, en particulier sur deux fronts. Le premier est celui des fonctionnalités : le nombre d’éléments supportés pour la synchronisation est parti à la hausse, avec notamment les identifiants de sessions, éventuellement protégés par un mot de passe maître, ainsi que les onglets ouverts. Mais c’est surtout le second front qui l’a rendu irremplaçable pour beaucoup : la compatibilité avec d’autres navigateurs.
Internet Explorer tout d’abord, qui était encore obligatoire pour une bonne partie des utilisateurs, mais également Safari, puis Chrome. Actuellement, Xmarks permet donc d’avoir une base unique de favoris et autres informations sur quatre butineurs différents, ce qui permet de retrouver par exemple le soir chez soi sur Chrome le favori que l’on avait ajouté depuis Firefox sur une autre machine, au travail par exemple.
Le souci avec la gratuité, c'est qu'elle rapporte peu
Malheureusement, Xmarks a des problèmes. Comme on peut s’en douter, le fait de tenir des serveurs synchronisant les données de plus d’un million d’utilisateurs ne se fait pas sans coûts. Or, Xmarks est entièrement gratuit. Sur le blog de l’équipe de développement, on peut lire que la société a cherché durant les trois derniers mois à dégoter un acheteur intéressé par cette infrastructure. Les négociations ne sont pas passées loin du résultat attendu, mais l’opération a visiblement été abandonnée.
Xmarks a considéré à un moment donné à passer sur un modèle « freemium », qui signifie qu’une version aurait été gratuite, et une autre payante. Cela ressemble en fait au modèle adopté par PC INpact : les fonctionnalités de base ne changent pas, et l’on peut payer une certaine somme pour des fonctionnalités supplémentaires (ou dans notre cas se débarrasser de la publicité). Mais là encore, l’idée a été abandonnée. Pourquoi ? Parce que tous les navigateurs possèdent désormais un moyen de sauvegarder les données sur un serveur distant.
Les deux butineurs dont on entend le plus parler dans ce domaine sont Firefox et Chrome. Mozilla a intégré l’extension Sync dans son produit et les favoris, mots de passe, données de formulaires et autres Personnas sont désormais pris en charge. Côté Chrome, Google a même poussé jusqu’à sauvegarder les extensions de l’utilisateur. D’une machine à une autre, on retrouve alors strictement le même navigateur, cassant d’autant la nécessité d’avoir une extension tierce dédiée. Même si l’on perd le lien entre les butineurs, la majorité des utilisateurs n’en utilise véritablement qu’un seul.
La solution retenue est la suivante : le service va être prolongé d’environ trois mois, ce qui nous portera à janvier 2011. Si d’ici là aucun miracle n’est advenu, la prise sera débranchée, et Xmarks cessera tout simplement de fonctionner. Cela ne laisse pas beaucoup de temps aux utilisateurs de la plateforme pour trouver une solution de remplacement qui leur convienne.
Une synchronisation pour (presque) tous les navigateurs
Xmarks est une extension qui a commencé ses jours heureux sur Firefox, à une époque où rien d’autre n’existait pour sauvegarder en ligne. Il s’agissait d’une extension qui n’avait pour objectif à l’époque que la synchronisation des marque-pages, un moyen très utile de retrouver ses repères quand on réinstallait une machine ou quand on en utilisait une autre. Xmarks était couplé à un site qui permettait également d’avoir accès à ses favoris en ligne.
Mais Xmarks s’est rapidement amélioré, en particulier sur deux fronts. Le premier est celui des fonctionnalités : le nombre d’éléments supportés pour la synchronisation est parti à la hausse, avec notamment les identifiants de sessions, éventuellement protégés par un mot de passe maître, ainsi que les onglets ouverts. Mais c’est surtout le second front qui l’a rendu irremplaçable pour beaucoup : la compatibilité avec d’autres navigateurs.
Internet Explorer tout d’abord, qui était encore obligatoire pour une bonne partie des utilisateurs, mais également Safari, puis Chrome. Actuellement, Xmarks permet donc d’avoir une base unique de favoris et autres informations sur quatre butineurs différents, ce qui permet de retrouver par exemple le soir chez soi sur Chrome le favori que l’on avait ajouté depuis Firefox sur une autre machine, au travail par exemple.
Le souci avec la gratuité, c'est qu'elle rapporte peu
Malheureusement, Xmarks a des problèmes. Comme on peut s’en douter, le fait de tenir des serveurs synchronisant les données de plus d’un million d’utilisateurs ne se fait pas sans coûts. Or, Xmarks est entièrement gratuit. Sur le blog de l’équipe de développement, on peut lire que la société a cherché durant les trois derniers mois à dégoter un acheteur intéressé par cette infrastructure. Les négociations ne sont pas passées loin du résultat attendu, mais l’opération a visiblement été abandonnée.
Xmarks a considéré à un moment donné à passer sur un modèle « freemium », qui signifie qu’une version aurait été gratuite, et une autre payante. Cela ressemble en fait au modèle adopté par PC INpact : les fonctionnalités de base ne changent pas, et l’on peut payer une certaine somme pour des fonctionnalités supplémentaires (ou dans notre cas se débarrasser de la publicité). Mais là encore, l’idée a été abandonnée. Pourquoi ? Parce que tous les navigateurs possèdent désormais un moyen de sauvegarder les données sur un serveur distant.
Les deux butineurs dont on entend le plus parler dans ce domaine sont Firefox et Chrome. Mozilla a intégré l’extension Sync dans son produit et les favoris, mots de passe, données de formulaires et autres Personnas sont désormais pris en charge. Côté Chrome, Google a même poussé jusqu’à sauvegarder les extensions de l’utilisateur. D’une machine à une autre, on retrouve alors strictement le même navigateur, cassant d’autant la nécessité d’avoir une extension tierce dédiée. Même si l’on perd le lien entre les butineurs, la majorité des utilisateurs n’en utilise véritablement qu’un seul.
La solution retenue est la suivante : le service va être prolongé d’environ trois mois, ce qui nous portera à janvier 2011. Si d’ici là aucun miracle n’est advenu, la prise sera débranchée, et Xmarks cessera tout simplement de fonctionner. Cela ne laisse pas beaucoup de temps aux utilisateurs de la plateforme pour trouver une solution de remplacement qui leur convienne.
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