Le géant du logiciel Oracle a racheté en avril 2009 son concurrent Sun Microsystems pour 7,4 milliards de dollars. Il s'était alors engagé à investir encore plus que Sun dans Solaris, MySQL et SPARC, pour rassurer les anciens clients de Sun.
Par contre, la politique commerciale d'Oracle tranche beaucoup comparée à celle de l'ancien supporter du libre. En mars, l'entreprise annonçait que Solaris n'aurait plus de version gratuite, et concentrait les efforts de ses développeurs sur la version commerciale, et non plus sur OpenSolaris. Cela a été suivi par une vague de démissions impressionnante des cadres et développeurs s'occupant du logiciel libre chez Sun.
Et le 13 août un mail interne a fait surface, où Oracle explique à ses développeurs qu'OpenSolaris ne bénéficieraient plus de mises à jour de la part de l'entreprise, et qu'elle allait faire basculer ses clients vers Solaris 11 Express. Cette nouvelle version serait de nouveau gratuite, avec un support en option, "à la façon Sun". Mais la version libre du système est clairement morte.
L'OpenSolaris Governing Board se dissout à l'unanimité
Le 23 août, le comité de direction d'OpenSolaris (l'OGB) a voté sa propre dissolution à l'unanimité. Dans la décision, il explique ce geste par deux faits révélateurs : l'indifférence d'Oracle, qui a refusé de nommer un officier de liaison, et le mail du 13 août qui montre l'abandon du projet. Tout cela fait que la communauté semble donc maintenant travailler pour rien.
Selon la constitution de l'OGB, c'est maintenant à Oracle, s'il le souhaite, qu'incombe la responsabilité de nommer un nouveau comité. Mais la plupart des développeurs de la communauté ont abandonné le projet OpenSolaris. Ils se dirigeront vers d'autres communautés, par exemple celle développant Illumos, un fork d'OpenSolaris qui s'échine pour le moment à remplacer tout le code propriétaire présent dans l'OS par du code libre.

Par contre, la politique commerciale d'Oracle tranche beaucoup comparée à celle de l'ancien supporter du libre. En mars, l'entreprise annonçait que Solaris n'aurait plus de version gratuite, et concentrait les efforts de ses développeurs sur la version commerciale, et non plus sur OpenSolaris. Cela a été suivi par une vague de démissions impressionnante des cadres et développeurs s'occupant du logiciel libre chez Sun.
Et le 13 août un mail interne a fait surface, où Oracle explique à ses développeurs qu'OpenSolaris ne bénéficieraient plus de mises à jour de la part de l'entreprise, et qu'elle allait faire basculer ses clients vers Solaris 11 Express. Cette nouvelle version serait de nouveau gratuite, avec un support en option, "à la façon Sun". Mais la version libre du système est clairement morte.
L'OpenSolaris Governing Board se dissout à l'unanimité
Le 23 août, le comité de direction d'OpenSolaris (l'OGB) a voté sa propre dissolution à l'unanimité. Dans la décision, il explique ce geste par deux faits révélateurs : l'indifférence d'Oracle, qui a refusé de nommer un officier de liaison, et le mail du 13 août qui montre l'abandon du projet. Tout cela fait que la communauté semble donc maintenant travailler pour rien.
Selon la constitution de l'OGB, c'est maintenant à Oracle, s'il le souhaite, qu'incombe la responsabilité de nommer un nouveau comité. Mais la plupart des développeurs de la communauté ont abandonné le projet OpenSolaris. Ils se dirigeront vers d'autres communautés, par exemple celle développant Illumos, un fork d'OpenSolaris qui s'échine pour le moment à remplacer tout le code propriétaire présent dans l'OS par du code libre.