
Ce plan, annoncé par le Premier Ministre en début d'année, sera financé pour deux milliards d'euros par le Grand Emprunt. De plus, l'État a promis que (presque) tous ses investissements seront rentables, car les subventions et les avances remboursables seront limitées à la recherche. Les autres projets verront l'argent de l'État arriver « sous forme de prises de participation et de prêts ».
Un lancement en deux étapes
Ce lancement opérationnel se divise en deux étapes :
- un appel à projets pilotes, pour tester le déploiement de ces réseaux :
- ce sont des projets de collectivités territoriales de faible ou moyenne densité
- le projet devra être déployé avant l'été 2011
- les dossiers sont attendus avant le 5 octobre 2010
- l'État investira jusqu'à 500 000 euros par projet, dans cinq projets
- les retours sur ces cinq expériences permettront de préparer le lancement du plan national
- un appel à manifestation d’intentions d’investissement, destiné à planifier les investissements du projet pour les cinq ans à venir :
- les collectivités et les opérateurs devront communiquer leurs projets d'investissements qui ne nécessitent pas l'aide de l'État pour les cinq ans à venir
- ces prévisions devront arriver avant le 31 janvier 2011
- cet appel permettra de créer une cartographie prévisionnelle du très haut débit en France en 2015
- l'État pourra donc investir dès à présent dans les zones blanches anticipées
La suite en 2011
Après que les tests de terrain auront été effectués, et que la carte des investissements prévus par les collectivités et les opérateurs aura été dessinée, les choses sérieuses pourront commencer pour ces deux milliards d'euros.
Au premier semestre 2011, le gouvernement ouvrira les différents guichets de financements prévus par le plan. « Ainsi, le soutien du Gouvernement au déploiement de réseaux à très haut débit sera effectif dès 2011 de façon simultanée dans les zones rurales et dans les zones plus denses ».
Les autres projets en parallèle
Pendant que le plan "très haut débit" suit son cours, d'autres investissements ont lieu. Par exemple les 32 millions de subventions publiques, non issues du Grand Emprunt, qui permettront de combler les zones blanches, en particulier en Outre-mer.