L’ARCEP, l’Autorité de régulation des télécoms, a semble-t-il quelques soucis avec ses PDF…
En effet, il arrive parfois que des chiffres, des mots, voire des tableaux et des graphiques soient cachés au grand public lors de la publication officielle des documents. Ces données sont masquées pour une raison évidente de secret professionnel, ne serait-ce que pour garder des informations confidentielles vis-à-vis des concurrents.
Mais la semaine dernière, l’ARCEP a publié son avis sur l’utilisation croisée des bases de clientèle, après la publication par l’Autorité de la concurrence de son avis sur le même sujet. Et dans le PDF de l’ARCEP, certains passages sont illisibles car totalement noircis.
Seul problème, ces passages sont en fait lisibles très simplement. En utilisant une technique que seul un pirate ou un ingénieur puisse exploiter ? Pas du tout : un simple copier-coller suffit…
Voici un exemple.
En gras et souligné, les passages soi-disant cachés à la face du monde :
Et le reste des passages masqués dans ce PDF sont du même acabit. Il n’empêche, si des informations capitales étaient diffusées par mégarde, les conséquences auraient pu être importantes pour les entreprises concernées…
On notera néanmoins que l’ARCEP a cherché à cacher dans ce document que « dans les zones dégroupées, la part de marché d’Orange s’élevait à 44 % au 31 mars 2009 ; elle s’élevait à 66 % dans les zones non dégroupées, qui représentent moins de 24 % de la population française ».
Autre information intéressante, la part de marché totale de DartyBox est de seulement 1 %, avec 233 000 abonnés au 31 décembre 2009. Et ses niveaux de conquêtes auprès des nouveaux abonnés sont extrêmement faibles : 19 000 au dernier trimestre 2009, contre 151 000 pour SFR, 130 000 pour Bouygues, et 118 000 pour Orange.
Un tableau retraçant les différences entre les niveaux de recrutement nets et bruts est d’ailleurs disponible parmi ces données « cachées ». Des données datées au 31 décembre 2009 et concernant les FAI.
En effet, il arrive parfois que des chiffres, des mots, voire des tableaux et des graphiques soient cachés au grand public lors de la publication officielle des documents. Ces données sont masquées pour une raison évidente de secret professionnel, ne serait-ce que pour garder des informations confidentielles vis-à-vis des concurrents.
Mais la semaine dernière, l’ARCEP a publié son avis sur l’utilisation croisée des bases de clientèle, après la publication par l’Autorité de la concurrence de son avis sur le même sujet. Et dans le PDF de l’ARCEP, certains passages sont illisibles car totalement noircis.
Seul problème, ces passages sont en fait lisibles très simplement. En utilisant une technique que seul un pirate ou un ingénieur puisse exploiter ? Pas du tout : un simple copier-coller suffit…
Voici un exemple.
En gras et souligné, les passages soi-disant cachés à la face du monde :
Remise de 10 € sur le prix mensuel de l’abonnement à l’offre neufbox de SFR pendant quatre mois, ou d’un mois d’abonnement offert à l’offre neufbox de SFR en cas de souscription à l’offre neufbox + Clé Internet 3G+.
SFR mène des actions symétriques auprès de ses abonnés disposant d’un accès Internet haut débit en ADSL pour leur proposer des offres mobiles. A titre d’exemple, pour toute souscription à un forfait mobile par un abonné ADSL, SFR peut proposer un remboursement allant jusqu’à 100 € des frais de résiliation du contrat mobile actuel, une réduction de 50 € sur la facture du nouveau forfait mobile souscrit chez SFR, ou encore 50 € de communications mobiles offertes pendant deux mois. Dans le cadre d’une souscription à une offre d’accès à Internet en mobilité sur ordinateur, SFR peut réserver à son abonné ADSL une réduction du prix de la clé Internet 3G+ et une réduction mensuelle sur l’abonnement au forfait Internet 3G+ Ajustable.
A ce stade, le groupe France Telecom - Orange (ci-après Orange) déclare n’avoir pas mis en œuvre de stratégie de croisement de base de clientèle, hormis deux expérimentations menées en décembre 2009 auprès d’abonnés mobiles métropolitains, consistant en l’envoi de 150 000 courriels et de 150 000 appels téléphoniques passés, afin de proposer l’offre couplée Net et Mobile décrite ci-après, sans remise associée. L’entreprise précise que les résultats de ces tests ne sont pas encore connus et déclare préparer une troisième expérimentation consistant à proposer des offres mobiles à des abonnés Internet.
Les spécialistes l’auront remarqué, aucune information vraiment confidentielle n’est disponible ici, hormis peut-être concernant Orange et ses expérimentations de croisement de base client.SFR mène des actions symétriques auprès de ses abonnés disposant d’un accès Internet haut débit en ADSL pour leur proposer des offres mobiles. A titre d’exemple, pour toute souscription à un forfait mobile par un abonné ADSL, SFR peut proposer un remboursement allant jusqu’à 100 € des frais de résiliation du contrat mobile actuel, une réduction de 50 € sur la facture du nouveau forfait mobile souscrit chez SFR, ou encore 50 € de communications mobiles offertes pendant deux mois. Dans le cadre d’une souscription à une offre d’accès à Internet en mobilité sur ordinateur, SFR peut réserver à son abonné ADSL une réduction du prix de la clé Internet 3G+ et une réduction mensuelle sur l’abonnement au forfait Internet 3G+ Ajustable.
A ce stade, le groupe France Telecom - Orange (ci-après Orange) déclare n’avoir pas mis en œuvre de stratégie de croisement de base de clientèle, hormis deux expérimentations menées en décembre 2009 auprès d’abonnés mobiles métropolitains, consistant en l’envoi de 150 000 courriels et de 150 000 appels téléphoniques passés, afin de proposer l’offre couplée Net et Mobile décrite ci-après, sans remise associée. L’entreprise précise que les résultats de ces tests ne sont pas encore connus et déclare préparer une troisième expérimentation consistant à proposer des offres mobiles à des abonnés Internet.
Et le reste des passages masqués dans ce PDF sont du même acabit. Il n’empêche, si des informations capitales étaient diffusées par mégarde, les conséquences auraient pu être importantes pour les entreprises concernées…
On notera néanmoins que l’ARCEP a cherché à cacher dans ce document que « dans les zones dégroupées, la part de marché d’Orange s’élevait à 44 % au 31 mars 2009 ; elle s’élevait à 66 % dans les zones non dégroupées, qui représentent moins de 24 % de la population française ».
Autre information intéressante, la part de marché totale de DartyBox est de seulement 1 %, avec 233 000 abonnés au 31 décembre 2009. Et ses niveaux de conquêtes auprès des nouveaux abonnés sont extrêmement faibles : 19 000 au dernier trimestre 2009, contre 151 000 pour SFR, 130 000 pour Bouygues, et 118 000 pour Orange.
Un tableau retraçant les différences entre les niveaux de recrutement nets et bruts est d’ailleurs disponible parmi ces données « cachées ». Des données datées au 31 décembre 2009 et concernant les FAI.
FAI : parc total (PDM) -- recrues nettes (PDM) -- recrues brutes (PDM)
- Orange : 8 849 000 (47%) -- 118 000 (25%) -- 387 000 (34%)
- Iliad : 4 456 000 (23%) -- 36 000 (8%) -- 213 000 (19%)
- SFR : 4 353 000 (23%) -- 151 000 (32%) -- 313 000 (28%)
- Numericable : 821 000 (4%) -- 21 000 (4%) -- 50 000 (4%)
- Bbox : 288 000 (2%) -- 130 000 (27%) -- 137 000 (12%)
- Darty : 233 000 (1%) -- 19 000 (4%) -- 28 000 (2%)
