L’ordre public dans le sang, quatre parlementaires UMP viennent de déposer une proposition de loi destinée à encadrer ces rendez-vous festifs lancés sur Facebook (notamment). Ils fustigent ainsi ces appels « souvent placés sous le signe de l’irresponsabilité ». Or, leurs organisateurs « omettent de se conformer aux obligations inhérentes à la préparation de toute manifestation : déclaration en Préfecture, organisation d’un service d’ordre et d’un dispositif sanitaire ».
Pour justifier l’encadrement, ils citent des exemples : outre des « bagarres, piétinements, dégradations, atteintes aux biens et violences aux personnes », ils ont en mémoire le rassemblement improvisé en juin 2008 sur le champ de Mars « par des milliers de jeunes venus fêter leur bac », ou le projet de distribution « de billets sur la voie publique par la société Mailorama » qui avait connu un certain engouement.
Les apéros géants sur Facebook seront la goutte d’eau de trop : le record du plus grand apéro de France « au pied de la Tour Eiffel, corrobore la justesse des craintes de débordements » : pas de dispositif sanitaire, un arrêté préfectoral ignoré, alors que le texte interdit la consommation d’alcool depuis 2008… « Le drame récent de « l’apéro géant » de Nantes, où une personne a perdu la vie, démontre le caractère indispensable d’une organisation sérieuse de ces événements festifs ».
Selon ces députés, donc, l’encadrement est une nécessité. Leur texte prévoit « que la personne qui lance un appel au rassemblement sur la voie publique, notamment par l’intermédiaire d’un réseau de communications électroniques, à un lieu et à un horaire précis est considérée comme organisateur de cette manifestation et se doit de procéder à sa déclaration dans les conditions déterminées par la loi ». À défaut ? 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende.
Le texte établit en outre qu’un organisateur qui garderait le silence malgré une invitation à se présenter auprès des services compétents pour en prévoir les modalités d’organisation risquera une peine aggravée, jusqu'à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. En plus de l’interdiction automatique de la manifestation…
Pour justifier l’encadrement, ils citent des exemples : outre des « bagarres, piétinements, dégradations, atteintes aux biens et violences aux personnes », ils ont en mémoire le rassemblement improvisé en juin 2008 sur le champ de Mars « par des milliers de jeunes venus fêter leur bac », ou le projet de distribution « de billets sur la voie publique par la société Mailorama » qui avait connu un certain engouement.
Les apéros géants sur Facebook seront la goutte d’eau de trop : le record du plus grand apéro de France « au pied de la Tour Eiffel, corrobore la justesse des craintes de débordements » : pas de dispositif sanitaire, un arrêté préfectoral ignoré, alors que le texte interdit la consommation d’alcool depuis 2008… « Le drame récent de « l’apéro géant » de Nantes, où une personne a perdu la vie, démontre le caractère indispensable d’une organisation sérieuse de ces événements festifs ».
Selon ces députés, donc, l’encadrement est une nécessité. Leur texte prévoit « que la personne qui lance un appel au rassemblement sur la voie publique, notamment par l’intermédiaire d’un réseau de communications électroniques, à un lieu et à un horaire précis est considérée comme organisateur de cette manifestation et se doit de procéder à sa déclaration dans les conditions déterminées par la loi ». À défaut ? 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende.
Le texte établit en outre qu’un organisateur qui garderait le silence malgré une invitation à se présenter auprès des services compétents pour en prévoir les modalités d’organisation risquera une peine aggravée, jusqu'à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. En plus de l’interdiction automatique de la manifestation…