
Ce plan est d'ailleurs financé à hauteur de deux milliards d'euros par le Grand Emprunt, destiné à permettre un déploiement équitable entre zones urbaines et espaces ruraux.
Le plan repose sur deux instruments :
- Créer un effet de levier avec les investissements privés en accordant des prêts (avec intérêt) de longue durée pour financer les investissements moins rentables à court terme
- Cofinancer avec les collectivités territoriales « les projets d’aménagement numérique » en complémentarité des opérateurs privés (donc connecter les espaces les moins économiquement rentables)
L'ARCEP s'occupe des campagnes
Le projet propose pour l'instant de mutualiser au maximum les structures pour réduire les investissements nécessaires, soit le contraire de la décision s'appliquant aux villes où des réseaux indépendants peuvent être rentables.
Le projet veut aussi imposer aux opérateurs de couvrir tout un territoire (par exemple une commune au lieu d'uniquement un village), en coordination avec leurs concurrents, pour assurer à terme une couverture totale du territoire national.