Ipsos a publié hier soir une étude sur « les publics du livre numérique », commanditée par le Centre National du Livre. Ses résultats sont intéressants, rappelant les premiers jours de la musique numérique et l'arrivée des iPod.
Si près d'un Français sur deux (47 %) sait ce qu'est un livre numérique, seuls 5 % en lisent, et 0,25 % sur un terminal dédié (Kindle, Cybook et autre Nook, les autres utilisant principalement leurs ordinateurs). Pour que la pratique se démocratise, les sondés ont identifié trois conditions :
L'étude ne voit pas de changement rapide de comportement pour la lecture, contrairement à ce qui s'est passé pour la musique et la vidéo : « le grand lecteur de livre est sensiblement moins jeune et moins technophile [que le gros consommateur de musique et de cinéma]. Il n’est pas - encore - un digital native ». L'étude aurait du même coup pu relever que les risques de piratage de masse sont très limités : ce public de lecteurs est plus respectueux de la loi, a les moyens de se payer ce qu'il veut et ne possède pas les mêmes compétences techniques que les jeunes pirates dénichant leurs chansons préférées au fin fond d'un forum hongrois.
La vente de livres (physiques) sur Internet
Ipsos nous livre aussi des chiffres sur la vente de livres sur la toile. Sur les cinq premiers mois de cette année, « 4,7 millions de livres neufs ont été vendus sur Internet, soit 7 % des volumes de livres vendus en France métropolitaine ». De manière logique, les livres qui se vendent le mieux en ligne sont ceux qui sont difficiles à trouver en librairie, ou "embarrassants" à acheter :
Si près d'un Français sur deux (47 %) sait ce qu'est un livre numérique, seuls 5 % en lisent, et 0,25 % sur un terminal dédié (Kindle, Cybook et autre Nook, les autres utilisant principalement leurs ordinateurs). Pour que la pratique se démocratise, les sondés ont identifié trois conditions :
- une offre éditoriale plus riche et mieux connue
- un support de lecture « pratique, confortable et polyvalent »
- un prix inférieur de 40% à celui du livre papier, pour les mêmes droits d'utilisation : pouvoir en conserver et en partager le contenu
L'étude ne voit pas de changement rapide de comportement pour la lecture, contrairement à ce qui s'est passé pour la musique et la vidéo : « le grand lecteur de livre est sensiblement moins jeune et moins technophile [que le gros consommateur de musique et de cinéma]. Il n’est pas - encore - un digital native ». L'étude aurait du même coup pu relever que les risques de piratage de masse sont très limités : ce public de lecteurs est plus respectueux de la loi, a les moyens de se payer ce qu'il veut et ne possède pas les mêmes compétences techniques que les jeunes pirates dénichant leurs chansons préférées au fin fond d'un forum hongrois.
La vente de livres (physiques) sur Internet
Ipsos nous livre aussi des chiffres sur la vente de livres sur la toile. Sur les cinq premiers mois de cette année, « 4,7 millions de livres neufs ont été vendus sur Internet, soit 7 % des volumes de livres vendus en France métropolitaine ». De manière logique, les livres qui se vendent le mieux en ligne sont ceux qui sont difficiles à trouver en librairie, ou "embarrassants" à acheter :
- 20 % des livres de sciences humaines
- 20 % ouvrages techniques
- 15 % des livres pratiques sur la santé/bien-être
- 15 % des livres pratiques sur la sexualité
- 14 % pour la Science Fiction et la Fantasy
- 10 % les livres pratiques en général
- 9% pour les beaux livres, peu vendus en librairie