Si l’on revient à l’interview donnée à L’Expansion, Éric Walter secrétaire général de la Haute autorité estime donc que le débat sur les moyens de sécurisation est « un peu hypocrite ».
Il explique ainsi sa petite formule guillerette : « Il existe de nombreux outils, connus, pour sécuriser son accès: logiciels de contrôle parental, pare-feu, clés WEP pour les accès Wi-Fi... Le label, quand il existera, sera juste un meilleur moyen d'atteindre les objectifs de sécurisation que nous nous fixons, grâce aux spécifications fonctionnelles que nous rédigerons et qui permettront de rapprocher les produits existants de nos objectifs ».
L’essentiel est d’y croire et si l’on comprend bien, il est hypocrite de s’émouvoir de ces emails qui vont partir chez Michu & co sans outil puisqu’il existe tant de moyens de sécuriser son accès, et que cette obligation existe depuis la DADVSI.
Bref, quel est donc le problème ?
Simple : c’est la HADOPI seule qui déterminera si oui ou non il y a eu sécurisation. Que Michu blinde son accès en WEP, ou WPA, avec un gros cadenas ou en bétonnant les murs son pavillon d’un revêtement antionde, ou que sait-on encore, Hadopi a toute latitude pour décider que là, Michu n’a pas mené à bien son obligation. Mail, lettre recommandée et couic chez monsieur le juge.
Toutefois... Faire croire à Kyo & co que leurs œuvres seront protégées par une solide clé Wep , ou un pare-feu, et que Mme Michu n’aura rien à craindre, revient tout simplement à faire croire au petit cochon qu’il sera abrité dans sa maison de paille. On entend au loin les ricanements du grand méchant loup (vilain pirate, éditeur de solutions de sécurité, industriel de la culture, etc.).
Par ailleurs, si inventaires il doit y avoir, on peut se souvenir d’autres petites caractéristiques d’Hadopi où raisonnablement (ton sournois) on ne décèle évidemment aucun « débat un peu hypocrite ».
Il explique ainsi sa petite formule guillerette : « Il existe de nombreux outils, connus, pour sécuriser son accès: logiciels de contrôle parental, pare-feu, clés WEP pour les accès Wi-Fi... Le label, quand il existera, sera juste un meilleur moyen d'atteindre les objectifs de sécurisation que nous nous fixons, grâce aux spécifications fonctionnelles que nous rédigerons et qui permettront de rapprocher les produits existants de nos objectifs ».
L’essentiel est d’y croire et si l’on comprend bien, il est hypocrite de s’émouvoir de ces emails qui vont partir chez Michu & co sans outil puisqu’il existe tant de moyens de sécuriser son accès, et que cette obligation existe depuis la DADVSI.
Bref, quel est donc le problème ?
Simple : c’est la HADOPI seule qui déterminera si oui ou non il y a eu sécurisation. Que Michu blinde son accès en WEP, ou WPA, avec un gros cadenas ou en bétonnant les murs son pavillon d’un revêtement antionde, ou que sait-on encore, Hadopi a toute latitude pour décider que là, Michu n’a pas mené à bien son obligation. Mail, lettre recommandée et couic chez monsieur le juge.
Toutefois... Faire croire à Kyo & co que leurs œuvres seront protégées par une solide clé Wep , ou un pare-feu, et que Mme Michu n’aura rien à craindre, revient tout simplement à faire croire au petit cochon qu’il sera abrité dans sa maison de paille. On entend au loin les ricanements du grand méchant loup (vilain pirate, éditeur de solutions de sécurité, industriel de la culture, etc.).
Par ailleurs, si inventaires il doit y avoir, on peut se souvenir d’autres petites caractéristiques d’Hadopi où raisonnablement (ton sournois) on ne décèle évidemment aucun « débat un peu hypocrite ».
- Il n’y a pas d’hypocrisie avec cette mission sur le filtrage confiée à un spécialiste très attentif au filtrage par DPI, qui a - bel hasard - déposé une demande de brevet sur une invention cumulant dépôt d’œuvres et analyse par inspection profonde, demande effectuée notamment avec celui qui fut conseiller de Christine Albanel lors des accords Olivennes.
- Il n’y a pas d’hypocrisie avec ces « solutions de sécurisation labélisées » que Franck Riester n’a souhaité impérativement ni interopérables ni gratuites, pour d’obscures raisons, sans pour autant parvenir à les définir.
- Il n’y a pas d’hypocrisie avec ces parlementaires appelés par Jean François Copé à voter en bloc HADOPI, invités à surtout se détourner du contenu du texte (la lettre en question).
- Il n’y a pas d’hypocrisie du coup, chez tous ces parlementaires qui ont poussé le bouton « Favorable », mais qui reconnaissent qu’Hadopi présente de lourdes incertitudes
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand le ministre de la Culture tentait de nier la claque assénée par la CNIL, ou le Conseil d’Etat dans leurs avis respectifs sur Hadopi.
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand la HADOPI censée s’émouvoir du sort des créateurs pompait sans rougir les travaux d’un graphiste pour son logo V.1.0
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand le ministère de la Culture jure que les FAI sont d’accord pour prendre en charge des frais d’HADOPI, alors que les intermédiaires techniques le nient, abrités derrière le bouclier de la jurisprudence constitutionnelle.
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand des parlementaires défendent HADOPI mais pompent des œuvres sur leur site.
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand on s’arme d’une étude commandée pour le Nº 1 de l’industrie du disque, contestée et contredite, pour illuminer la presse une fois, la presse deux fois, la presse trois fois, et même des eurodéputés, et tenter de muscler la réponse pénale dans toute l’Union.
- Il n’y a pas d’hypocrisie quand on fait croire qu’HADOPI permettra de sauver le petit créateur, alors que Riester constate tout seul que le marché se relève et sans mail d’avertissement, sans la législation pénale européenne durcie.