UNIX, Linux, BSD, voilà des mots qui ne disent rien au grand public. Pourtant, et sans qu’il ne s’en rende compte, ce grand public est et va être de plus en plus confronté à ces systèmes. Confiné au départ aux spécialistes, aux administrateurs et bien sûr aux serveurs – ce qui est toujours le cas – ce type de système a connu ces dix dernières années une évolution fort intéressante.
Apple, les netbooks, et Google
Cela a commencé par Mac OS X d’Apple. Quasiment tous les Mac (compatibles) aujourd’hui dispose de ce système, basé sur UNIX, faut-il le rappeler. Des millions de particuliers dans le monde ont donc un système UNIX grâce à la Pomme, et ce, depuis une dizaine d'années.
Cependant, depuis deux ou trois ans, plusieurs millions d’autres particuliers ont utilisé (et pour beaucoup, ont découvert) un environnement inspiré d'UNIX. Il s’agit tout d’abord des consommateurs de netbooks, initialement disponibles que sous un système Linux, avant que Microsoft brade son Windows XP pour l’imposer sur une part importante du marché.
Mais Linux ne va pas dominer le monde grâce aux netbooks (confinés à un usage complémentaire et limité) ou aux Mac. Non, il dominera le monde, parce que Google le domine déjà (le monde), et que le géant du Web mise comme jamais sur ce système.
Linux à la fête dans les smartphones
Si le monde des smartphones est déjà habitué à Linux, notamment grâce à Maemo (qui équipe certains Nokia), il faut surtout noter l’essor d’Android. Déjà disponible dans des dizaines d’appareils, Android profite du retard et de la méforme de Windows Mobile, et rien n’assure que Windows Phone 7 arrivera à redresser la barre. Et si les concurrents sont encore nombreux, iPhone OS reste confiné aux iPhone, tout comme BlackBerry OS pour les produits de RIM, et Bada pour les téléphones de Samsung. Reste évidemment Symbian OS, présents dans les Nokia, mais aussi d’autres appareils.
Rien qu’au premier trimestre 2010, plus de 5 millions de smartphones sous Android ont été vendus à travers le monde, soit plus que les téléphones sous Windows Mobile. Et les ambitions des constructeurs pour cet OS mobile semblent très importantes, et ce, partout dans le monde. Les prochains trimestres risquent donc d’être excellents pour ce système.
Mais ce n’est évidemment pas tout. N’oublions pas non plus que Google compte aussi investir les ordinateurs, que ce soit grâce à Android ou Chrome OS. Mais l’essor de ces systèmes sur PC est encore loin d’être présent, contrairement aux smartphones.
Ce qui est par contre une certitude, c’est qu’Android va frapper très fort dans le secteur des tablettes tactiles. De très nombreux constructeurs exploitent ou comptent exploiter ce système : Archos, ASUS (Eee Pad), Dell (Streak, Mini 5), Samsung (S-Pad), Notion Ink (Adam) et bien sûr Google lui-même sont sur les rangs. Et probablement d’autres à l’avenir.
Et bientôt la télévision...
Mais Google compte aussi s’attaquer à un autre marché de masse que le téléphone, à savoir la télévision. De plus en plus sophistiquées, les télévisions feront bientôt office de lave-vaisselle à ce rythme. En attendant, elles se contenteront ces prochaines années de proposer divers services en sus de la réception des chaînes de télévision et de la visualisation de vos DVD/Blu-ray.
Grâce à Google TV, qui fonctionne sous Android, le leader de la recherche en ligne souhaite proposer aux fabricants de télévisions un boîtier offrant divers services, dont le surf sur le Web bien sûr. Le but est ainsi d’utiliser son énorme écran de télévision pour réaliser certaines tâches, sachant que le potentiel est grand, très grand. En cas de succès, certains développeurs pourraient bien programmer des applications pour les télévisions…
Les premières télévisions intégrant Google TV apparaîtront avant la fin de l’année si tout va bien.
Quoi qu’il en soit, entre les serveurs, les netbooks, les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les téléphones, les tablettes tactiles et donc bientôt les télévisions, les systèmes UNIX commencent déjà à envahir le monde, sans que l’on ne s’en rende compte.
Linux, déjà très présent dans les box et les GPS
Et s’il y a bien un matériel grand public où est présent Linux sans que personne ou presque ne le sache, c’est bien la box Internet. Rappelons en effet que la quasi intégralité des box en France (Livebox, Freebox et SFR Neufbox) est basée sur un système Linux.
N’oublions pas d’ailleurs que de nombreux GPS tournent sous Linux, et que certains routeurs, décodeurs, baladeurs et lecteurs DivX fonctionnent eux aussi sous Linux. Et il ne s’agit pas là de produits de niche touchant quelques personnes dans le monde.
Finalement, annoncer que Linux va dominer le monde n’est peut-être pas une exagération, même si la plupart des gens ne le remarqueront peut-être jamais.
Ses multiples qualités (diversités, sécurité, etc.) en font depuis longtemps maintenant un système incontournable dans certains marchés. Il ne lui reste en fait que deux marchés où il n'arrive pas à s'imposer massivement : celui des PC particuliers et des PC professionnels. Mais le but de Linux n'est peut-être pas là justement.
Uploader, et pis c’est tout
Notre quête pour trouver une traduction viable à « uploader » n’aura finalement pas de conclusion autre que : restons-en là. Si certains auront découvert des termes comme le québécois téléverser, du fait la complexité de la démarche, chacun continuera donc à utiliser les « mise en ligne », « transfert », « charger », « envoyer » et autre « uploader », comme il l’entend, faute de traduction française parfaite. De plus, le temps a fait son œuvre, et plutôt qu’un mot ou un verbe, les expressions simples sont et seront de mise.
Par contre, et là c’est juste pour le fun, il y a peut-être un mot encore « pire » qu’uploader : jailbreaker…
Apple, les netbooks, et Google

Cependant, depuis deux ou trois ans, plusieurs millions d’autres particuliers ont utilisé (et pour beaucoup, ont découvert) un environnement inspiré d'UNIX. Il s’agit tout d’abord des consommateurs de netbooks, initialement disponibles que sous un système Linux, avant que Microsoft brade son Windows XP pour l’imposer sur une part importante du marché.
Mais Linux ne va pas dominer le monde grâce aux netbooks (confinés à un usage complémentaire et limité) ou aux Mac. Non, il dominera le monde, parce que Google le domine déjà (le monde), et que le géant du Web mise comme jamais sur ce système.
Linux à la fête dans les smartphones
Si le monde des smartphones est déjà habitué à Linux, notamment grâce à Maemo (qui équipe certains Nokia), il faut surtout noter l’essor d’Android. Déjà disponible dans des dizaines d’appareils, Android profite du retard et de la méforme de Windows Mobile, et rien n’assure que Windows Phone 7 arrivera à redresser la barre. Et si les concurrents sont encore nombreux, iPhone OS reste confiné aux iPhone, tout comme BlackBerry OS pour les produits de RIM, et Bada pour les téléphones de Samsung. Reste évidemment Symbian OS, présents dans les Nokia, mais aussi d’autres appareils.
Rien qu’au premier trimestre 2010, plus de 5 millions de smartphones sous Android ont été vendus à travers le monde, soit plus que les téléphones sous Windows Mobile. Et les ambitions des constructeurs pour cet OS mobile semblent très importantes, et ce, partout dans le monde. Les prochains trimestres risquent donc d’être excellents pour ce système.
Mais ce n’est évidemment pas tout. N’oublions pas non plus que Google compte aussi investir les ordinateurs, que ce soit grâce à Android ou Chrome OS. Mais l’essor de ces systèmes sur PC est encore loin d’être présent, contrairement aux smartphones.
Ce qui est par contre une certitude, c’est qu’Android va frapper très fort dans le secteur des tablettes tactiles. De très nombreux constructeurs exploitent ou comptent exploiter ce système : Archos, ASUS (Eee Pad), Dell (Streak, Mini 5), Samsung (S-Pad), Notion Ink (Adam) et bien sûr Google lui-même sont sur les rangs. Et probablement d’autres à l’avenir.
Et bientôt la télévision...
Mais Google compte aussi s’attaquer à un autre marché de masse que le téléphone, à savoir la télévision. De plus en plus sophistiquées, les télévisions feront bientôt office de lave-vaisselle à ce rythme. En attendant, elles se contenteront ces prochaines années de proposer divers services en sus de la réception des chaînes de télévision et de la visualisation de vos DVD/Blu-ray.
Grâce à Google TV, qui fonctionne sous Android, le leader de la recherche en ligne souhaite proposer aux fabricants de télévisions un boîtier offrant divers services, dont le surf sur le Web bien sûr. Le but est ainsi d’utiliser son énorme écran de télévision pour réaliser certaines tâches, sachant que le potentiel est grand, très grand. En cas de succès, certains développeurs pourraient bien programmer des applications pour les télévisions…
Les premières télévisions intégrant Google TV apparaîtront avant la fin de l’année si tout va bien.
Quoi qu’il en soit, entre les serveurs, les netbooks, les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, les téléphones, les tablettes tactiles et donc bientôt les télévisions, les systèmes UNIX commencent déjà à envahir le monde, sans que l’on ne s’en rende compte.
Linux, déjà très présent dans les box et les GPS

N’oublions pas d’ailleurs que de nombreux GPS tournent sous Linux, et que certains routeurs, décodeurs, baladeurs et lecteurs DivX fonctionnent eux aussi sous Linux. Et il ne s’agit pas là de produits de niche touchant quelques personnes dans le monde.
Finalement, annoncer que Linux va dominer le monde n’est peut-être pas une exagération, même si la plupart des gens ne le remarqueront peut-être jamais.
Ses multiples qualités (diversités, sécurité, etc.) en font depuis longtemps maintenant un système incontournable dans certains marchés. Il ne lui reste en fait que deux marchés où il n'arrive pas à s'imposer massivement : celui des PC particuliers et des PC professionnels. Mais le but de Linux n'est peut-être pas là justement.
Uploader, et pis c’est tout
Notre quête pour trouver une traduction viable à « uploader » n’aura finalement pas de conclusion autre que : restons-en là. Si certains auront découvert des termes comme le québécois téléverser, du fait la complexité de la démarche, chacun continuera donc à utiliser les « mise en ligne », « transfert », « charger », « envoyer » et autre « uploader », comme il l’entend, faute de traduction française parfaite. De plus, le temps a fait son œuvre, et plutôt qu’un mot ou un verbe, les expressions simples sont et seront de mise.
Par contre, et là c’est juste pour le fun, il y a peut-être un mot encore « pire » qu’uploader : jailbreaker…