Les mesures de blocage au Pakistan sont finalement plus vastes : YouTube est désormais lui aussi bloqué pour une durée inconnue. L’Autorité pakistanaise des télécommunications a indiqué que la mesure était consécutive à l’augmentation des contenus blasphématoires. Une mesure en liaison avec la campagne « Everybody Draw Mohammed Day ! » initiée sur Facebook (lui aussi bloqué).
« Nous sommes une République islamique, nous suivons le contenu musulman », a expliqué Khurran Mehran, porte-parole de l’autorité de régulation. « Nous avons dû bloquer. »
Une ordonnance a été adressée par le PTA à l’ensemble des FAI ce mercredi. Wahaj-us-Siraj, PDG de Nayatel, un des fournisseurs d'accès du pays, a indiqué à Reuters « qu’avant de bloquer YouTube, nous avons tenté de bloquer certaines URL (…). 450 liens sur Internet ont été bloqués, mais le contenu blasphématoire apparaissait toujours aussi nous avons commandé une fermeture totale ». Autre point : le blocage de ces deux sites a fait chuter un quart du trafic internet au Pakistan.
Des pages de Wikipedia et de Flickr ont également été inaccessibles. Selon les derniers éléments, ces blocages pourraient provenir d’un bug, non d’une décision de justice ou administrative.
Les limites du blocage
Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, aucune des solutions de blocage des contenus sur Internet n’est satisfaisante : surblocage, sous blocage, coût parfois monstrueux, latence, congestion, nombreuses sont les plaies qui attendent ceux qui tentent de frapper chirurgicalement un contenu. Pire : les mesures pour contourner ces murs de béton pullulent. Un ratio d'efficacité proche du sol...
Malgré cela, plusieurs pays tentent d’enrichir leur arsenal de contrôle avec des solutions de gestion des contenus illicites. La France l’a initié avec l’ARJEL, qui va bloquer les sites de jeux non agréés. Avec la LOPPSI, en discussion prochainement au Sénat, on veut initier le blocage des contenus pédopornographiques. Dans le cadre de la loi HADOPI, enfin, une mission sur le filtrage a été confiée voilà quelques semaines à un chercheur qui avait fait part de son intérêt pour les solutions DPI (Deep Packet inspection). Intérêt qu’on retrouvait notamment entre les lignes de son brevet déposé conjointement avec l’un des architectes de la loi Hadopi. Lequel fut ancien conseiller de Christine Albanel lors des accords Olivennes...
« Nous sommes une République islamique, nous suivons le contenu musulman », a expliqué Khurran Mehran, porte-parole de l’autorité de régulation. « Nous avons dû bloquer. »
Une ordonnance a été adressée par le PTA à l’ensemble des FAI ce mercredi. Wahaj-us-Siraj, PDG de Nayatel, un des fournisseurs d'accès du pays, a indiqué à Reuters « qu’avant de bloquer YouTube, nous avons tenté de bloquer certaines URL (…). 450 liens sur Internet ont été bloqués, mais le contenu blasphématoire apparaissait toujours aussi nous avons commandé une fermeture totale ». Autre point : le blocage de ces deux sites a fait chuter un quart du trafic internet au Pakistan.
Des pages de Wikipedia et de Flickr ont également été inaccessibles. Selon les derniers éléments, ces blocages pourraient provenir d’un bug, non d’une décision de justice ou administrative.
Les limites du blocage
Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, aucune des solutions de blocage des contenus sur Internet n’est satisfaisante : surblocage, sous blocage, coût parfois monstrueux, latence, congestion, nombreuses sont les plaies qui attendent ceux qui tentent de frapper chirurgicalement un contenu. Pire : les mesures pour contourner ces murs de béton pullulent. Un ratio d'efficacité proche du sol...
Malgré cela, plusieurs pays tentent d’enrichir leur arsenal de contrôle avec des solutions de gestion des contenus illicites. La France l’a initié avec l’ARJEL, qui va bloquer les sites de jeux non agréés. Avec la LOPPSI, en discussion prochainement au Sénat, on veut initier le blocage des contenus pédopornographiques. Dans le cadre de la loi HADOPI, enfin, une mission sur le filtrage a été confiée voilà quelques semaines à un chercheur qui avait fait part de son intérêt pour les solutions DPI (Deep Packet inspection). Intérêt qu’on retrouvait notamment entre les lignes de son brevet déposé conjointement avec l’un des architectes de la loi Hadopi. Lequel fut ancien conseiller de Christine Albanel lors des accords Olivennes...