Mise à jour 6 mai 2010 : dans la continuité de notre actualité (voir ci-dessous), notre confère Numérama a interrogé l'un des inventeurs de ce brevet qui a voulu se montrer rassurant, "franchement très libre", "intègre" et "complètement indépendant".
Quant à la Hadopi, elle a été questionnée sur un éventuel conflit d'intérêt. Réponse d'Eric Walter à notre confrère : "Les travaux confiés à Michel Riguidel l'ont été en raison de sa compétence technique. La chaire que vous citez comme ses propres travaux personnels nous était connue. Comme tout professionnel reconnu, il est amené à déposer des brevets, enseigner, collaborer avec collectivités comme entreprises. C'est assez classique, ça révèle la compétence, pas le conflit d'intérêt". La Hadopi a refusé de transmettre la lettre de mission envoyée à Riguidel en raison de son caractère préparatoire.
Première diffusion 5 mai 2010 :
Dans notre actualité sur le brevet sur la sécurisation des flux, nous avons tenté de retracer l’histoire d’HADOPI autour des moyens de sécurisation. Si l’on compile cette longue chaîne de faits imbriqués, retenons :
Une invention sur la sécurisation des flux et l’inspection a fait l’objet d’un dépôt de brevet en juin 2009. Elle est signée Michel Riguidel, ancien prof de Télécom ParisTech, et Laurent Ladouari, notamment. Technique et théorique, ce brevet cumule tatouage des flux et contenus, inspections, et évoque l'intervention éventuelle d’une autorité judiciaire. Il apporte ainsi sa contribution à la lutte contre le téléchargement illicite.
Laurent Ladouari fut conseiller NTIC de Christine Albanel lors de la construction du texte Hadopi, dès les accords Olivennes.
Michel Riguidel s’est vu confier voilà peu une mission sur les moyens de sécurisation et le filtrage par l’HADOPI (fin avril 2010).
Ce dépôt de brevet a pour demandeur le « groupe des écoles des télécommunications ». Ce groupe était présidé par Pascal Faure. L’intéressé fut l’un des membres de la mission Olivennes, pépinière des lois HADOPI 1 et 2. Il représente depuis le 14 septembre 2009 l'Etat chez Orange. Christine Albanel a rejoint cette entreprise en février 2010 comme directrice exécutive en charge de la Communication, du Mécénat et de la Stratégie dans les Contenus.
Le « groupe des écoles des télécommunications » est en fait un nom désuet. Il a été rebaptisé depuis longtemps « Institut Télécom ». Depuis le 24 septembre 2009, l’Institut est présidé par Jean-Bernard Lévy, actuel président du directoire de Vivendi. Le propriétaire du numéro 1 de l'édition et la distribution musicales, Universal Music Group.
Quant à la Hadopi, elle a été questionnée sur un éventuel conflit d'intérêt. Réponse d'Eric Walter à notre confrère : "Les travaux confiés à Michel Riguidel l'ont été en raison de sa compétence technique. La chaire que vous citez comme ses propres travaux personnels nous était connue. Comme tout professionnel reconnu, il est amené à déposer des brevets, enseigner, collaborer avec collectivités comme entreprises. C'est assez classique, ça révèle la compétence, pas le conflit d'intérêt". La Hadopi a refusé de transmettre la lettre de mission envoyée à Riguidel en raison de son caractère préparatoire.
Première diffusion 5 mai 2010 :
Dans notre actualité sur le brevet sur la sécurisation des flux, nous avons tenté de retracer l’histoire d’HADOPI autour des moyens de sécurisation. Si l’on compile cette longue chaîne de faits imbriqués, retenons :
Une invention sur la sécurisation des flux et l’inspection a fait l’objet d’un dépôt de brevet en juin 2009. Elle est signée Michel Riguidel, ancien prof de Télécom ParisTech, et Laurent Ladouari, notamment. Technique et théorique, ce brevet cumule tatouage des flux et contenus, inspections, et évoque l'intervention éventuelle d’une autorité judiciaire. Il apporte ainsi sa contribution à la lutte contre le téléchargement illicite.
Laurent Ladouari fut conseiller NTIC de Christine Albanel lors de la construction du texte Hadopi, dès les accords Olivennes.
Michel Riguidel s’est vu confier voilà peu une mission sur les moyens de sécurisation et le filtrage par l’HADOPI (fin avril 2010).
Ce dépôt de brevet a pour demandeur le « groupe des écoles des télécommunications ». Ce groupe était présidé par Pascal Faure. L’intéressé fut l’un des membres de la mission Olivennes, pépinière des lois HADOPI 1 et 2. Il représente depuis le 14 septembre 2009 l'Etat chez Orange. Christine Albanel a rejoint cette entreprise en février 2010 comme directrice exécutive en charge de la Communication, du Mécénat et de la Stratégie dans les Contenus.
Le « groupe des écoles des télécommunications » est en fait un nom désuet. Il a été rebaptisé depuis longtemps « Institut Télécom ». Depuis le 24 septembre 2009, l’Institut est présidé par Jean-Bernard Lévy, actuel président du directoire de Vivendi. Le propriétaire du numéro 1 de l'édition et la distribution musicales, Universal Music Group.