
Ce scénario a été imaginé par Tim Ringo, dont le titre exact chez IBM est Global Leader of Human Capital Management. En somme, Ringo une personne spécialisée dans la gestion des ressources humaines.
Relayée par Personnel Today, cette idée de Tim Ringo n'est cependant qu’un simple scénario. Ce n’est pas ce que prévoit IBM, il est important de le préciser. Un porte-parole de Big Blue a d’ailleurs tenu à préciser à Personnel Today qu’il ne s’agit que d’une spéculation.
« Ces commentaires sont sans fondement. Ce n'était que pure spéculation sur les futurs mouvements d'emplois, sans fondement. »
Mais même si tout ceci n’est qu’une invention de Tim Ringo, elle se base néanmoins sur une certaine logique. En réduisant fortement son nombre d’employés et en sous-traitant massivement, à l’instar de nombreuses SSII, IBM y trouverait de nombreux avantages selon lui :
- Moins de frais en locaux
- Moins de retraites à payer
- Moins de frais de santé
Bernard Brown, consultant pour KPMG, a ainsi averti les sociétés voulant se lancer dans cette politique de gestion de personnel : « Comment pouvez-vous encourager ces gens à rester travailler pour vous ? Les questions de conservation [des employés] sont énormes. Le moral du personnel pourrait également être affecté. »
Rappelons qu’une société comme CapGemini compte autant voire plus d’employés en Inde qu’en France, soit environ 20 000 dans chacun des pays, sur un total d’employés de 90 000.