
Des plaintes ont également été adressées à la WIPO (World Intellectual Property Organization), une agence spécialisée de l'ONU qui a en particulier un rôle d'arbitre et de médiateur dans les affaires de propriétés intellectuelles internationale. Rapid.org n'est pas listé, mais on trouve quantité de sites comme Rapidsharese.com, rapidshare-provider.com, rapidshare.net, rapidshare-deposit.com, whatsrapidshare.com, music-rapidshare.com, rapidshareprime.net, rapidshare-catalog.com, full-rapidshare.com, easyrapidsharedownloads.com, rapidshare-search-tool.com, etc.
Les sites de liens RapidShare ne semblent pas décidés à coopérer
Le fondateur du site Rapid.org a déclaré à TorrentFreak : « nous trouvons ça extraordinaire, si l'on considère le volume de trafic et inévitablement les abonnements premium que nous envoyons à RapidShare, qu'ils s'en prennent à nous de manière si agressive et se retournent contre leurs propres consommateurs ».
Face aux menaces du site, il ajoute : « Nous ne cédons pas aux menaces grotesques, comme leur demande de leur donner notre nom de domaine, et nous continuerons à construire notre déjà grande communauté. Si à un moment il devient indispensable pour nous de changer d'hébergeur de fichier/ou de créer le notre, nous en sommes capables et sommes motivés pour le faire ».
Dans tous les cas, cette actuelle démarche permet à RS de se faire une petite virginité aux yeux des ayants droit.
RapidShare se rachète une vertu
Créé en 2006, RapidShare est un site allemand d'hébergement de fichiers, pour en faciliter le partage sur Internet. Il a rapidement été utilisé pour faciliter la diffusion de fichiers auparavant partagés par les protocoles peer-to-peer, en particulier des films, séries, musiques et jeux protégés par le droit d'auteur. Comme pour Youtube, cette activité leur a permis de connaitre un succès phénoménal.
Et comme Youtube, le site essaie aujourd'hui de s'allier avec les ayants droit pour diminuer les menaces légales qui planent sur le ciel suisse où sont hébergés ses serveurs. On se souvient en particulier que RapidShare avait décidé il y a quelques semaines de se distancier des "pirates" et de charmer les ayants droit. L'entreprise proposait par exemple de remplacer les pages supprimées par des liens vers des magasins : « Si un utilisateur se rend compte que plusieurs tentatives de téléchargement d’une copie illégale d'un DVD sont vaines, et si ses nombreuses tentatives pour "voler" ce DVD l’amènent juste vers un magasin en ligne, il sera frustré et prêt à acheter une version légale de ce film ».