Hier s’est tenue en Espagne, la réunion informelle des ministres européens des Télécommunications et de la Société de l’information, rendez-vous fondamental pour l’avenir des TIC en Europe. La Déclaration de Grenade, qui a été éditée veut ainsi définir les bases de l'avenir numérique européen dans le domaine des technologies de l'information.
A l’occasion de ce meeting, plusieurs grandes lignes ont été tracées sous l'égide de la présidence espagnole. Les partisans du logiciel libre seront rassurés puisque l’accent a été mis dans la promotion systématique des standards ouverts et l'interopérabilité des systèmes dans le cadre de l’administration en ligne.
L'interaction avec les citoyens
Du côté de l’European Committee for Interoperable Systems (ECIS) on applaudit déjà de telles lignes directrices qui voient dans les standards ouverts, les clefs de l’avenir de l’eGouvernement. Les entités publiques étant l’une des plus importantes utilisatrices de technologies d’information et de communication, leurs choix ont un effet direct auprès des administrés. En maintenant le cap vers l’ouverture et l’interopérabilité, on fait ainsi le choix de ne pas imposer telle ou telle « religion technologique » dans les interactions avec les citoyens. L’ECIS espère maintenant que Neelie Kroes sera sensible à ces lignes directrices dans la définition de son agenda numérique, qu’on sait soumis à de fortes pressions. Un vœu qui semble réalisé puisque la commissaire européenne a justement indiqué dans un communiqué que l’Europe souffrait du manque d'interopérabilité.
La généralisation du haut débit
D’autres thèmes ont été abordés à Grenade comme l'objectif d’une couverture haut débit à 100 % en Europe d’ici 2013 et la promotion de sa large diffusion d’ici 2020. Les ministres des TIC ont également tenu à souligner l’importance d’un marché paneuropéen des contenus numériques de l'e-commerce.
Droit d'auteur : vers un assouplissement des licences multiterritoriales
Sur le droit d’auteur, ils appellent à « un assouplissement » des licences multiterritoriales, dont la territorialité fait le bonheur des sociétés de gestion collective.
Sur le terrain de la propriété intellectuelle, il a été expliqué hier « qu’il est de plus en plus nécessaire que l'Europe, en tant qu'unité de marché numérique auquel nous aspirons tous, mette (…) en place des directives communes sur la propriété intellectuelle. La question n'a pas été approfondie mais (…) il s'agit de la première étape. Il faut donc se pencher sur le sujet et favoriser l'offre en contenus légaux, comme l'a expliqué la commissaire. Favoriser l'offre en contenus légaux sera, sans aucun doute, une manière supplémentaire de parvenir à un meilleur respect de la propriété intellectuelle ».

L'interaction avec les citoyens
Du côté de l’European Committee for Interoperable Systems (ECIS) on applaudit déjà de telles lignes directrices qui voient dans les standards ouverts, les clefs de l’avenir de l’eGouvernement. Les entités publiques étant l’une des plus importantes utilisatrices de technologies d’information et de communication, leurs choix ont un effet direct auprès des administrés. En maintenant le cap vers l’ouverture et l’interopérabilité, on fait ainsi le choix de ne pas imposer telle ou telle « religion technologique » dans les interactions avec les citoyens. L’ECIS espère maintenant que Neelie Kroes sera sensible à ces lignes directrices dans la définition de son agenda numérique, qu’on sait soumis à de fortes pressions. Un vœu qui semble réalisé puisque la commissaire européenne a justement indiqué dans un communiqué que l’Europe souffrait du manque d'interopérabilité.
La généralisation du haut débit
D’autres thèmes ont été abordés à Grenade comme l'objectif d’une couverture haut débit à 100 % en Europe d’ici 2013 et la promotion de sa large diffusion d’ici 2020. Les ministres des TIC ont également tenu à souligner l’importance d’un marché paneuropéen des contenus numériques de l'e-commerce.
Droit d'auteur : vers un assouplissement des licences multiterritoriales
Sur le droit d’auteur, ils appellent à « un assouplissement » des licences multiterritoriales, dont la territorialité fait le bonheur des sociétés de gestion collective.
Sur le terrain de la propriété intellectuelle, il a été expliqué hier « qu’il est de plus en plus nécessaire que l'Europe, en tant qu'unité de marché numérique auquel nous aspirons tous, mette (…) en place des directives communes sur la propriété intellectuelle. La question n'a pas été approfondie mais (…) il s'agit de la première étape. Il faut donc se pencher sur le sujet et favoriser l'offre en contenus légaux, comme l'a expliqué la commissaire. Favoriser l'offre en contenus légaux sera, sans aucun doute, une manière supplémentaire de parvenir à un meilleur respect de la propriété intellectuelle ».