La FCC (Federal Communication Commission), l’équivalent américain de l’ARCEP, va rendre aujourd’hui au Congrès son plan pour le haut débit. Rédigé sous forme d'une Déclaration de l’Internet (en référence à la Déclaration d’Indépendance), elle veut faire de l’accès haut débit un « droit fondamental » des citoyens américains.
Le plan a ainsi pour objectif de connecter 100 millions d’Américains à des vitesses minimum de 100 Mb/s en téléchargement et 50 Mb/s en émission, et permettre à tous les autres d’accéder au haut débit. La FCC souhaite également connecter écoles, administrations et bases militaires en ultra-haut débit (1Gb/s) et veulent que « les États-Unis deviennent le leader mondial du haut débit sans fil ». Tous ces objectifs sont exprimés dans le résumé du Plan publié hier.
Pour y arriver, la FCC veut avant tout stimuler le secteur privé : favoriser la comparaison des prix et des performances, obliger les FAI à plus de transparence dans leurs offres, encourager le partage des infrastructures, changer les règles applicables aux ventes en gros, etc.
Le rôle de l’état serait limité dans ce plan. Surtout, l’impact budgétaire doit être neutre. Les fonds seront levés grâce à la vente de 500 mégahertz de nouvelles fréquences destinées à l’Internet mobile. L’argent servira à aider les citoyens les plus pauvres et les plus isolés et à équiper les administrations.
La presse américaine est plutôt critique envers ce plan, qui manque d’ambition. Ils attendaient un grand projet de câblage en fibre optique des États-Unis, une prise de position de la FCC sur la neutralité des réseaux mobiles et un geste législatif fort pour aider les petits FAI étouffés par le prix de location élevé des infrastructures détenues par les FAI nationaux.
Le plan a ainsi pour objectif de connecter 100 millions d’Américains à des vitesses minimum de 100 Mb/s en téléchargement et 50 Mb/s en émission, et permettre à tous les autres d’accéder au haut débit. La FCC souhaite également connecter écoles, administrations et bases militaires en ultra-haut débit (1Gb/s) et veulent que « les États-Unis deviennent le leader mondial du haut débit sans fil ». Tous ces objectifs sont exprimés dans le résumé du Plan publié hier.
Pour y arriver, la FCC veut avant tout stimuler le secteur privé : favoriser la comparaison des prix et des performances, obliger les FAI à plus de transparence dans leurs offres, encourager le partage des infrastructures, changer les règles applicables aux ventes en gros, etc.
Le rôle de l’état serait limité dans ce plan. Surtout, l’impact budgétaire doit être neutre. Les fonds seront levés grâce à la vente de 500 mégahertz de nouvelles fréquences destinées à l’Internet mobile. L’argent servira à aider les citoyens les plus pauvres et les plus isolés et à équiper les administrations.
La presse américaine est plutôt critique envers ce plan, qui manque d’ambition. Ils attendaient un grand projet de câblage en fibre optique des États-Unis, une prise de position de la FCC sur la neutralité des réseaux mobiles et un geste législatif fort pour aider les petits FAI étouffés par le prix de location élevé des infrastructures détenues par les FAI nationaux.