La plainte déposée l’année dernière par Vivendi pour abus de position dominante de la part de France Télécom vient d’être rejetée par la Commission Européenne. « Je peux confirmer qu'après examen la Commission ne considère pas (cette) plainte fondée » a ainsi déclaré la porte-parole de la Commission.
Des tarifs trop élevés en dégroupage
Jean-Barnard Lévy, le président du directoire de Vivendi, ne mâchait pas ses mots à l’époque : « Nous estimons qu'il y a abus de position dominante de France Télécom, avec les tarifs pratiqués en matière d'abonnement et d'accès à la boucle locale, ce que l'on appelle aussi le dégroupage. »
France Télécom avait alors montré tout son agacement, cette plainte n’étant pas la première du genre de la part de Vivendi. Ce dernier s’était en effet attaqué un mois auparavant à Orange en portant plainte devant l’Autorité de la Concurrence pour vente liée avec ses chaînes Sport et Cinéma Séries.
Vivendi a la fièvre juridique
« Il s'agit d'un volet de plus dans la stratégie de Vivendi » d’attaquer juridiquement Orange nous avait-on confié à l’époque, au lieu de se battre commercialement. « C'est un épisode dans un grand feuilleton » avait quelques jours plus tard commenté Jean-Yves Larrouturou, le directeur général adjoint de France Télécom, lors de la présentation des résultats 2008 de sa société. « L'agressivité (de Vivendi) est au moins autant adressée à France Télécom qu'au régulateur qui n'aurait pas fait son travail » avait-il rajouté.
Malgré tout, le FAI se montrait « très serein » face aux arguments de Vivendi : « Ils oublient dans leur calcul de nombreux frais » nous avait-on affirmé au téléphone. Et ce même Jean-Yves Larrouturou confirmait cette sérénité et les mauvais calculs de Vivendi : « C'est un peu comme si le coût de la baguette était calculé uniquement avec le coût de la farine, de la levure et de l'eau sans tenir compte du fait qu'il faut pétrir, cuire et vendre. »
L'agressivité de Vivendi
Cette plainte n’était donc que du vent pour France Télécom, sûr de sa force. La plainte de Vivendi « s'intègre uniquement dans cette grande chronique d'agressivité, on a l'impression qu'il faut absolument nous bloquer dès qu'on prend un peu d'avance dans l'innovation ».
Et la Commission Européenne a bien confirmé le bon droit de l’opérateur historique français, ou tout du moins n'a pas jugé recevable la plainte de son concurrent.
France Télécom 1 - 0 Vivendi
Contactée par Reuters, le porte-parole de France Télécom n’est pas étonné : « Depuis que cette plainte a été lancée par Vivendi, France Télécom travaille en étroite collaboration avec la Commission européenne pour apporter tous les éléments justifiant que la plainte est infondée ».
Et même si la plainte a été jugée infondée, « France Télécom attend sereinement la décision finale de la Commission européenne qui devrait être rendue dans les prochaines semaines » a rapporté le porte-parole d’Orange.
Des tarifs trop élevés en dégroupage

France Télécom avait alors montré tout son agacement, cette plainte n’étant pas la première du genre de la part de Vivendi. Ce dernier s’était en effet attaqué un mois auparavant à Orange en portant plainte devant l’Autorité de la Concurrence pour vente liée avec ses chaînes Sport et Cinéma Séries.
Vivendi a la fièvre juridique
« Il s'agit d'un volet de plus dans la stratégie de Vivendi » d’attaquer juridiquement Orange nous avait-on confié à l’époque, au lieu de se battre commercialement. « C'est un épisode dans un grand feuilleton » avait quelques jours plus tard commenté Jean-Yves Larrouturou, le directeur général adjoint de France Télécom, lors de la présentation des résultats 2008 de sa société. « L'agressivité (de Vivendi) est au moins autant adressée à France Télécom qu'au régulateur qui n'aurait pas fait son travail » avait-il rajouté.
Malgré tout, le FAI se montrait « très serein » face aux arguments de Vivendi : « Ils oublient dans leur calcul de nombreux frais » nous avait-on affirmé au téléphone. Et ce même Jean-Yves Larrouturou confirmait cette sérénité et les mauvais calculs de Vivendi : « C'est un peu comme si le coût de la baguette était calculé uniquement avec le coût de la farine, de la levure et de l'eau sans tenir compte du fait qu'il faut pétrir, cuire et vendre. »
L'agressivité de Vivendi
Cette plainte n’était donc que du vent pour France Télécom, sûr de sa force. La plainte de Vivendi « s'intègre uniquement dans cette grande chronique d'agressivité, on a l'impression qu'il faut absolument nous bloquer dès qu'on prend un peu d'avance dans l'innovation ».
Et la Commission Européenne a bien confirmé le bon droit de l’opérateur historique français, ou tout du moins n'a pas jugé recevable la plainte de son concurrent.
France Télécom 1 - 0 Vivendi
Contactée par Reuters, le porte-parole de France Télécom n’est pas étonné : « Depuis que cette plainte a été lancée par Vivendi, France Télécom travaille en étroite collaboration avec la Commission européenne pour apporter tous les éléments justifiant que la plainte est infondée ».
Et même si la plainte a été jugée infondée, « France Télécom attend sereinement la décision finale de la Commission européenne qui devrait être rendue dans les prochaines semaines » a rapporté le porte-parole d’Orange.