Lors de la publication de l’offre d’emploi pour le poste de secrétaire général de la HADOPI le 13 janvier, nous pressentions l’arrivée d’un ancien de la Rue de Valois, le ministère de la Culture s’étant récemment réorganisé.
Raté.
Mais de peu.
A l’occasion d’un long article sur le transfuge de Christine Albanel chez France Télécom, Électron Libre a levé le voile sur le nom du futur secrétaire général de la HADOPI. Selon nos confrères, ce devrait être Éric Walter.
L’intéressé s'intéresse de près aux nouvelles technologies : il était chef du service internet à l’UMP durant les présidentielles en 2007. C'est donc un proche de Nicolas Sarkozy qui complétera l'équipe de la HADOPI, autorité indépendante chargée de la riposte graduée.
Nous l’avions justement interviewé en pleine campagne au mois de mai 2007, afin d’avoir quelques informations sur le programme du candidat Sarkozy.
Sur l’éventuelle inclusion en France de la riposte graduée, un sujet qui pouvait évidemment intéresser l’électorat hésitant, Éric Walter promettait de respecter une certaine logique : d'abord, dresser et examiner le bilan de la loi DADVSI « prévu fin 2007 » (*) pour envisager éventuellement la suite, voire la riposte graduée en France.
« Il serait prématuré d’en tirer des conclusions avant que [ce bilan] n’ait eu lieu, d’autant que le développement des offres légales, qui évoluent très rapidement, contribue activement à ce changement de comportement », constatait, légaliste, le monsieur NTIC de Nicolas Sarkozy. Mais la prédiction a échoué : jamais ce bilan ne fut tiré malgré les demandes pressantes, et HADOPI 1 et 2 ont imposé cette riposte graduée par la loi sans aucune étude d’impact.
Le secrétaire général de la HADOPI aura de très nombreuses cordes à son arc et sera notamment « responsable de la tenue des objectifs ».
(*) L'article 52 de la loi DADVSI prévoit un rapport du Gouvernement au Parlement sur la mise en oeuvre de la loi et sur la mise en place d'une plate-forme publique de téléchargement pour les artistes. Ce rapport est toujours en attente de publication.
Raté.
Mais de peu.
A l’occasion d’un long article sur le transfuge de Christine Albanel chez France Télécom, Électron Libre a levé le voile sur le nom du futur secrétaire général de la HADOPI. Selon nos confrères, ce devrait être Éric Walter.
L’intéressé s'intéresse de près aux nouvelles technologies : il était chef du service internet à l’UMP durant les présidentielles en 2007. C'est donc un proche de Nicolas Sarkozy qui complétera l'équipe de la HADOPI, autorité indépendante chargée de la riposte graduée.
Nous l’avions justement interviewé en pleine campagne au mois de mai 2007, afin d’avoir quelques informations sur le programme du candidat Sarkozy.
Sur l’éventuelle inclusion en France de la riposte graduée, un sujet qui pouvait évidemment intéresser l’électorat hésitant, Éric Walter promettait de respecter une certaine logique : d'abord, dresser et examiner le bilan de la loi DADVSI « prévu fin 2007 » (*) pour envisager éventuellement la suite, voire la riposte graduée en France.
« Il serait prématuré d’en tirer des conclusions avant que [ce bilan] n’ait eu lieu, d’autant que le développement des offres légales, qui évoluent très rapidement, contribue activement à ce changement de comportement », constatait, légaliste, le monsieur NTIC de Nicolas Sarkozy. Mais la prédiction a échoué : jamais ce bilan ne fut tiré malgré les demandes pressantes, et HADOPI 1 et 2 ont imposé cette riposte graduée par la loi sans aucune étude d’impact.
Le secrétaire général de la HADOPI aura de très nombreuses cordes à son arc et sera notamment « responsable de la tenue des objectifs ».
(*) L'article 52 de la loi DADVSI prévoit un rapport du Gouvernement au Parlement sur la mise en oeuvre de la loi et sur la mise en place d'une plate-forme publique de téléchargement pour les artistes. Ce rapport est toujours en attente de publication.