
Dévoilée lors du Mobile World Congress de Barcelone, la nouvelle est officielle. 200 millions d’euros seraient en jeu selon La Tribune.
Et selon des informations de La Tribune et Reuters, Alcatel-Lucent pourrait aussi fournir des équipements pour les backbones de Free Mobile, mais pour des sommes bien moins importantes.
Nous le savions déjà, quatre grandes entreprises étaient en lice pour aider Free Mobile à créer son réseau mobile, à savoir : Alcatel-Lucent, Ericsson, NSN et Huawei.
Contrairement à ce qui avait été pressenti par certains, Free Mobile n'a donc pas laissé l'intégralité de ses infrastructures à Huawei.
Vivendi et le matériel chinois
Ce dernier a néanmoins signé des contrats avec SFR et Bouygues Télécom il y a quelques mois. Une situation très ironique, alors que Vivendi, en mai dernier, avait vertement critiqué Free sur le choix d'opter uniquement pour du matériel chinois :
Jean Bernard Levy, président du directoire de Vivendi : «En fait, les prix des communications mobiles et des Texto baissent chaque année, et les prix en France sont très inférieurs à la moyenne européenne. La décision du gouvernement d’attribuer une nouvelle licence me paraît donc surprenante. D’autant que celle-ci ne permettrait de couvrir que 20% de la population, alors que nous avons des obligations de couverture nationale. Veut-on que les Français aient des tarifs différenciés selon l’endroit où ils habitent ? Sur le terrain, il me revient que Free envisagerait de n’acheter que du matériel chinois financé par la Banque nationale d’exportation chinoise. Est-ce bien opportun au moment où Alcatel rencontre tant de difficultés ? »
Tout en sachant que SFR est une filiale de Vivendi...