Mise à jour : l'information de Reuters de début février a été officiellement confirmée aujourd'hui. 10 fabricants de mémoire ont été épinglés par la Commission européenne pour entente sur les prix, à savoir Samsung, Hynix, Elpida, Infineon, Toshiba, Nec, Hitachi, Mitsubishi, Nanya et Micron.
« Aucune amende n’a été infligée à Micron, car elle a révélé l’existence de l’entente à la Commission » a cependant expliqué cette dernière.
La répartition de l'amende de 331,274 millions d'euros est la suivante :
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Article du 3 février 2010.
Ancien titre : Bruxelles accuserait les fabricants de DRAM d'entente sur les prix
Les marchés des CPU, des logiciels, et des écrans TV font parfois, pour ne pas dire souvent, la Une des journaux. Pour abus de position dominante pour les deux premiers, et pour entente sur les prix pour les écrans. Le marché de la mémoire n’est cependant pas des plus irréprochables non plus.
Alors qu’il y a 5 / 6 ans, Samsung, Infineon, Hynix et d’autres fabricants de mémoires ont plaidé coupables pour entente sur les prix aux États-Unis (entre 1999 et 2002), sous l’impulsion de Dell, qui se plaignait de subir les variations à la hausse des fabricants, voilà que Bruxelles devrait s’en mêler à son tour.
D’après des sources proches du dossier de Reuters, la Commission européenne devrait faire une annonce dans les prochains jours. Selon l’agence de presse anglaise, dix fabricants seront concernés par cette accusation d’entente sur les prix de la DRAM, dont les Sud-Coréens Samsung et Hynix et l’Allemand Infineon. Le Japonais Elpida et l’Américain Micron, autres poids lourds du marché, seront-ils concernés ?
Après avoir été inspecté en 2008 par Bruxelles, en compagnie des européens STMicroelectronics et NXP, Infineon devrait donc à nouveau subir une nouvelle enquête. Le fabricant allemand avait d’ailleurs déjà averti en décembre dernier que l’Union européenne avait ouvert une procédure officielle.
Pour la commission européenne, voici donc un dossier supplémentaire, qui devrait rapporter quelques millions d’euros… Après Microsoft et Intel, le géant Samsung et ses autres concurrents ont du souci à se faire.
« Aucune amende n’a été infligée à Micron, car elle a révélé l’existence de l’entente à la Commission » a cependant expliqué cette dernière.
La répartition de l'amende de 331,274 millions d'euros est la suivante :
- Samsung : 145,728 millions d'euros
- Infineon : 56,7 millions d'euros
- Hynix : 51,471 millions d'euros
- Toshiba : 17,641 millions d'euros
- Mitsubishi : 16,605 millions d'euros
- NEC (seul) : 10,296 millions d'euros
- Hitachi (seul) : 20,412 millions d'euros
- NEC et Hitachi (joint venture) : 2,124 millions d'euros
- Elpida Memory (avec Hitachi et NEC) : 8,496 millions d'euros
- Nanya Technology : 1,8 million d'euros
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Article du 3 février 2010.
Ancien titre : Bruxelles accuserait les fabricants de DRAM d'entente sur les prix
Les marchés des CPU, des logiciels, et des écrans TV font parfois, pour ne pas dire souvent, la Une des journaux. Pour abus de position dominante pour les deux premiers, et pour entente sur les prix pour les écrans. Le marché de la mémoire n’est cependant pas des plus irréprochables non plus.
Alors qu’il y a 5 / 6 ans, Samsung, Infineon, Hynix et d’autres fabricants de mémoires ont plaidé coupables pour entente sur les prix aux États-Unis (entre 1999 et 2002), sous l’impulsion de Dell, qui se plaignait de subir les variations à la hausse des fabricants, voilà que Bruxelles devrait s’en mêler à son tour.D’après des sources proches du dossier de Reuters, la Commission européenne devrait faire une annonce dans les prochains jours. Selon l’agence de presse anglaise, dix fabricants seront concernés par cette accusation d’entente sur les prix de la DRAM, dont les Sud-Coréens Samsung et Hynix et l’Allemand Infineon. Le Japonais Elpida et l’Américain Micron, autres poids lourds du marché, seront-ils concernés ?
Après avoir été inspecté en 2008 par Bruxelles, en compagnie des européens STMicroelectronics et NXP, Infineon devrait donc à nouveau subir une nouvelle enquête. Le fabricant allemand avait d’ailleurs déjà averti en décembre dernier que l’Union européenne avait ouvert une procédure officielle.
Pour la commission européenne, voici donc un dossier supplémentaire, qui devrait rapporter quelques millions d’euros… Après Microsoft et Intel, le géant Samsung et ses autres concurrents ont du souci à se faire.
