Free est donc le quatrième opérateur mobile français à disposer d’une licence 3G. La CFE-CGC/UNSA, syndicat de France Télécom, vient à l’instant de réagir à cette nouvelle. Pas forcément contre l’arrivée de Free sur ce marché, le syndicat milite depuis un moment pour que tous les opérateurs (Orange comme Free) pensent à l’emploi.
Les délocalisations des centres d'appels
« Le communiqué de l’ARCEP ne dit pas un mot sur les conséquences en terme d’emplois (sic) » déplore la CFE-CGC/UNSA. « La réaction des opérateurs mobiles existant est déjà palpable. La délocalisation de leurs centres d’appels s’accélère » constate amèrement le syndicat.
La solution ? « La CFE-CGC/UNSA demande une législation interdisant les délocalisations aux opérateurs exploitant des licences en France. » Tout simplement. Une missive aux membres du gouvernement a ainsi été envoyée « afin qu’ils présentent un projet de Loi dans les meilleurs délais ».
La CFE-CGC/UNSA en profite pour mettre en garde le gouvernement et la population. Ainsi, d’après le syndicat, quatre opérateurs mobiles dans un pays n’est pas viable, citant pour exemple le Royaume-Uni, avec la fusion entre T-Mobile et Orange. Mais c’est oublier que ce pays passe de cinq opérateurs à quatre, et que certains pays comme l’Autriche et la Suède comptent quatre ou cinq opérateurs mobiles.
Une baisse de prix uniquement pour les zones à forte densité
Autre problème selon le syndicat, « il convient également de noter que la baisse des tarifs qui peut accompagner l’arrivée d’un nouvel entrant s’exerce essentiellement dans les zones à forte densité de population. Les zones rurales, plus coûteuses à équiper, ne font jamais partie des priorités de ces nouveaux acteurs, qui cherchent à rentabiliser rapidement leur implantation sur le marché. »
Un argument qui peut se comprendre, même si les futurs accords que liera Free avec les actuels détenteurs d’un réseau mobile devraient permettre aux zones à faible densité d’être reliées à Free Mobile. L’ARCEP veillera de toute façon à un déploiement rapide.
Quant à l’emploi, la CFE-CGC/UNSA craint une perte de 10 000 emplois supplémentaires (après la perte de 28 000 emplois ces dix dernières années) à cause de l’arrivée de Free Mobile.
« Bouygues Télécom ayant annoncé son intention de délocaliser. SFR a déjà vendu à Téléperformance ses centres d’appels en vue de faciliter leur délocalisation. Les délocalisations à France Télécom ont été identifiées comme une des sources du malaise sociale. Free a aussi ouvert des filiales dans les pays du Maghreb pour répondre à ses clients. »
Les consommateurs sont aussi des employés
Le syndicat conclut : « Certes l’intérêt du consommateur que nous sommes tous doit être justement défendu. Mais la plupart de ces consommateurs sont également des salariés ».
Les délocalisations des centres d'appels

La solution ? « La CFE-CGC/UNSA demande une législation interdisant les délocalisations aux opérateurs exploitant des licences en France. » Tout simplement. Une missive aux membres du gouvernement a ainsi été envoyée « afin qu’ils présentent un projet de Loi dans les meilleurs délais ».
La CFE-CGC/UNSA en profite pour mettre en garde le gouvernement et la population. Ainsi, d’après le syndicat, quatre opérateurs mobiles dans un pays n’est pas viable, citant pour exemple le Royaume-Uni, avec la fusion entre T-Mobile et Orange. Mais c’est oublier que ce pays passe de cinq opérateurs à quatre, et que certains pays comme l’Autriche et la Suède comptent quatre ou cinq opérateurs mobiles.
Une baisse de prix uniquement pour les zones à forte densité
Autre problème selon le syndicat, « il convient également de noter que la baisse des tarifs qui peut accompagner l’arrivée d’un nouvel entrant s’exerce essentiellement dans les zones à forte densité de population. Les zones rurales, plus coûteuses à équiper, ne font jamais partie des priorités de ces nouveaux acteurs, qui cherchent à rentabiliser rapidement leur implantation sur le marché. »
Un argument qui peut se comprendre, même si les futurs accords que liera Free avec les actuels détenteurs d’un réseau mobile devraient permettre aux zones à faible densité d’être reliées à Free Mobile. L’ARCEP veillera de toute façon à un déploiement rapide.
Quant à l’emploi, la CFE-CGC/UNSA craint une perte de 10 000 emplois supplémentaires (après la perte de 28 000 emplois ces dix dernières années) à cause de l’arrivée de Free Mobile.
« Bouygues Télécom ayant annoncé son intention de délocaliser. SFR a déjà vendu à Téléperformance ses centres d’appels en vue de faciliter leur délocalisation. Les délocalisations à France Télécom ont été identifiées comme une des sources du malaise sociale. Free a aussi ouvert des filiales dans les pays du Maghreb pour répondre à ses clients. »
Les consommateurs sont aussi des employés
Le syndicat conclut : « Certes l’intérêt du consommateur que nous sommes tous doit être justement défendu. Mais la plupart de ces consommateurs sont également des salariés ».