
Silverlight est une technologie qui progresse rapidement, plus vite en fait que bien des autres produits de la firme. La version 3 était arrivée en juillet et Microsoft passe donc à la suite quatre mois plus tard. Silverlight 3 avait apporté des améliorations importantes comme l’utilisation du GPU pour les vidéos, le Smooth Streaming, la 3D, le fonctionnement en espace isolé pour les applications et d’autres éléments. La mission de Silverlight 4 va plus loin.
L’un des changements les plus importants ces dernières années chez Microsoft est le fait que la firme écoute maintenant davantage ses utilisateurs. La société dresse littéralement des listes de fonctions réclamées et dans le cas de Silverlight, elle n’était pas peu fière d’annoncer que neuf des dix éléments les plus demandés étaient désormais implémentés. Alors, quoi de neuf ?
Premièrement, une intégration complète avec Visual Studio 2010, que les abonnés MSDN et TechNet peuvent télécharger en bêta 2. Ensuite, et c’est l’une des nouveautés les plus demandées, la présence d’une API dédiée à l’impression côté client, pour augmenter l’indépendance des applications Silverlight. Autre amélioration réclamée : la prise en charge des évènements du clic droit de la souris.
Voici une liste des changements importants qui viennent compléter les éléments cités :
- Jusqu'à deux fois plus rapide que Silverlight 3
- Un démarrage 30 % plus rapide
- Le support des webcams
- Le support des microphones
- Le support des évènements molette de la souris
- Un contrôle RichTextArea pour l’édition du texte riche
- Une API pour le presse-papier, qui permettra désormais les mises en tampon de donnée sans passer par des solutions rattachées à Internet Explorer uniquement
- Du contenu peut être maintenant stocké sous forme de HTML via le contrôle WebBrowser
- La possibilité de créer une application qui pourra fonctionner avec des droits plus élevés « out-of-browser » (OOB). La fenêtre d’installation de l’application sera différente pour signaler qu’elle peut accéder aux données locales.
- Puisque l’on parle de données locales, il s’agit là d’un des plus gros changements apportés par Silverlight 4 : la possibilité d’accéder aux répertoires classiques rattachés à un compte utilisateur. Que ce soit sous Windows ou Mac OS X, on trouvera donc Documents, Images, Musiques, Vidéos, etc. Les applications capables d’accéder à ces données réclameront un plus haut niveau de privilèges.
- La nouvelle API ComAutomationFactory permet à une application Silverlight d’interagir avec n’importe quel logiciel qui expose des interfaces COM sous Windows. Là encore, des privilèges plus élevés seront requis par l’application.
- Une nouvelle API, Notification, permettra aux applications Silverlight de lancer des alertes à l’utilisateur. Un mécanisme est fourni par défaut, mais les développeurs peuvent utiliser l’API pour en créer d’autres.
- Les applications Silverlight pourront s’authentifier auprès d’autres logiciels qui utilisent par exemple un autre système de comptes utilisateurs.
- Les applications aux privilèges élevés n’auront plus besoin de politique de sécurité particulière pour les communications réseaux inter-domaines.
- Support complet du clavier pour les applications plein écran (en particulier de type kiosque)
- Nouvelle propriété pour les zones de textes qui permet de tronquer une phrase par des points de suspension si le texte dépasse la limite fixée.
- Les DRM pourront être utilisés en mode hors-ligne, un changement important pour les services de vidéos à la demande par exemple.
- Les DRM PlayReady pourront être appliqués au contenu H.264
- Le support du glisser/déposer depuis une source externe (comme l’explorateur) vers une application Silverlight
- Nouveaux états (BeforeLoaded, Loaded et Unloaded) pour les transitions de contenus
- Possibilité de placer des thèmes personnalisés pour l’ensemble des contrôles d’une application
Les développeurs intéressés pourront se rendre sur cette page de Microsoft qui résume l’ensemble des nouveautés et donne accès aux nouveaux outils, à la documentation et au reste.