Mise à jour : Malgré l'accord des autorités américaines et européennes, et l'annonce officielle d'Oracle de l'intégration de Sun Microsystems dans son groupe, d'autres autorités du globe devaient encore donner leur aval.
Le FAS, le service anti-monopole russe, a ainsi récemment autorisé cette acquisition, mais à condition de ne pas abandonner MySQL, alors que des rumeurs laissaient entendre que le rachat de Sun signerait la mort de MySQL.
Mise à jour du 3 février 2010 : « Nous sommes heureux d'annoncer que Oracle a finalisé l'acquisition de Sun Microsystems et Sun est maintenant une filiale à part entière d'Oracle » a annoncé la direction d'Oracle aux abonnés à sa newsletter et à celle de Sun (Merci Seenk).
Selon les dirigeants d'Oracle, l'intégration des produits et et services de Sun transformera ses offres. Concernant le sort de MySQL, les détails viendront plus tard, mais Oracle promet d'investir plus encore que Sun dans le fameux système de gestion de base de données (voir capture). Même logique concernant SPARC et Solaris.
L'intégration de Sun par Oracle est effective depuis la semaine dernière. Une page dédiée à cette acquisition a été créée pour l'occasion.
Ancien titre : Bruxelles accepte l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle
Mise à jour : c'est officiel, Bruxelles ne bloque plus le rachat de Sun par Oracle. « La Commission est parvenue à la conclusion que l'opération n'entraverait pas de manière significative le jeu d'une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci. » L'Europe se posait pourtant des questions vis-à-vis de MySQL. Le sort de ce dernier inquiète d'ailleurs de nombreuses personnes du secteur, dont son créateur...
Au cas où Oracle saboterait MySQL, la Commission compte sur PostgreSQL, mais aussi sur les logiciels nés de MySQL (les forks).
Mise à jour du 14 décembre 2009.
Ancien titre : Bruxelles devrait accepter l'acquisition de Sun par Oracle
Le feuilleton opposant Bruxelles et Oracle semble prendre fin. En effet, selon un communiqué officiel de la Commission européenne, Oracle lui a proposé diverses garanties qui l’ont a priori convaincu, même si sa décision finale ne devrait être annoncée que le mois prochain.
Neelie Kroes, la fameuse commissaire européenne chargée de la concurrence, a ainsi confirmé sa vision optimiste sur ce dossier. L’Europe devrait ainsi d’ici peu donner son accord sur le rachat de Sun Microsystems (et donc MySQL) par Oracle, tout en assurant que cette acquisition n’aura pas d’impact négatif sur le marché de la base de données en Europe.
La Commission européenne donnera sa réponse définitive le 27 janvier prochain au plus tard.
Notez qu’il y a deux jours, Michael Widenius, le créateur de MySQL, a fait savoir toute son opposition à la mainmise d’Oracle sur MySQL. Au point de demander aux Internautes de se mobiliser pour que MySQL reste un projet Open Source.
Mise à jour du 10 novembre 2009.
Ancien titre : L'Europe pourrait bloquer l'acquisition de Sun par Oracle (MàJ)
Comme prévu, la Commission européenne a bien exprimé (hier) des réserves sur l'acquisition de Sun par Oracle. Pour l'Europe, le problème se situerait au niveau de MySQL. En cas de rachat, Oracle aurait une main-mise trop importante sur le marché des bases de données estime la Commission.
Oracle, dans un communiqué, nie une réduction de la compétition suite à cette acquisition, quel que soit le marché, y compris celui des bases de données. Selon Oracle, la Commission n'a pas compris la situation. MySQL est open-source, comme bien des logiciels proposés par Sun Microsystems. De plus, la concurrence dans le marché des bases de données est très importante. Le problème de compétition est donc inexistant aux yeux d'Oracle.
Le géant américain, qui contestera cet avis européen, a avoué être confiant et certain de pouvoir réaliser son acquisition à terme. Reste à savoir quand.
Article du 4 novembre 2009.
Les rapports entre Bruxelles et Oracle pourraient bien se durcir un peu plus. La Commission européenne devrait en effet annoncer sous peu des objections au rachat de Sun Microsystems par Oracle... Une claque pour ce dernier, après de longs mois d'attente.
Réalisée en avril dernier pour 7,4 milliards de dollars, l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle devait absolument être validée par les autorités de la concurrence américaines et européennes. Si de l'autre côté de l'Atlantique, ce rachat a été confirmé cet été, Bruxelles a pour sa part fait traîner les choses.
Une enquête complémentaire a ainsi débuté en septembre, non sans conséquence. Moins de trois semaines plus tard, Oracle "menace" l'Europe en dévoilant que Sun lui coûtera 100 millions de dollars par mois tant que l'acquisition ne sera pas finalisée. Enfin, il y a deux semaines, Sun annonce la mauvaise nouvelle : 3000 personnes seront licenciées dans les douze prochains mois... Et de faire porter le chapeau au Vieux Continent...
Selon le Financial Times, les objections de Bruxelles sont rares, ou en tout cas ses blocages. Sur 3822 acquisitions réalisées entre 1994 et 2008, seules 23 d'entre elles ont posé problème, soit 0,6 % des rachats.
La seule solution serait pour Oracle de réaliser certaines concessions. À moins de porter plainte contre la Commission...
Le FAS, le service anti-monopole russe, a ainsi récemment autorisé cette acquisition, mais à condition de ne pas abandonner MySQL, alors que des rumeurs laissaient entendre que le rachat de Sun signerait la mort de MySQL.

Mise à jour du 3 février 2010 : « Nous sommes heureux d'annoncer que Oracle a finalisé l'acquisition de Sun Microsystems et Sun est maintenant une filiale à part entière d'Oracle » a annoncé la direction d'Oracle aux abonnés à sa newsletter et à celle de Sun (Merci Seenk).
Selon les dirigeants d'Oracle, l'intégration des produits et et services de Sun transformera ses offres. Concernant le sort de MySQL, les détails viendront plus tard, mais Oracle promet d'investir plus encore que Sun dans le fameux système de gestion de base de données (voir capture). Même logique concernant SPARC et Solaris.
L'intégration de Sun par Oracle est effective depuis la semaine dernière. Une page dédiée à cette acquisition a été créée pour l'occasion.

Ancien titre : Bruxelles accepte l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle
Mise à jour : c'est officiel, Bruxelles ne bloque plus le rachat de Sun par Oracle. « La Commission est parvenue à la conclusion que l'opération n'entraverait pas de manière significative le jeu d'une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci. » L'Europe se posait pourtant des questions vis-à-vis de MySQL. Le sort de ce dernier inquiète d'ailleurs de nombreuses personnes du secteur, dont son créateur...
Au cas où Oracle saboterait MySQL, la Commission compte sur PostgreSQL, mais aussi sur les logiciels nés de MySQL (les forks).
Mise à jour du 14 décembre 2009.
Ancien titre : Bruxelles devrait accepter l'acquisition de Sun par Oracle
Le feuilleton opposant Bruxelles et Oracle semble prendre fin. En effet, selon un communiqué officiel de la Commission européenne, Oracle lui a proposé diverses garanties qui l’ont a priori convaincu, même si sa décision finale ne devrait être annoncée que le mois prochain.
Neelie Kroes, la fameuse commissaire européenne chargée de la concurrence, a ainsi confirmé sa vision optimiste sur ce dossier. L’Europe devrait ainsi d’ici peu donner son accord sur le rachat de Sun Microsystems (et donc MySQL) par Oracle, tout en assurant que cette acquisition n’aura pas d’impact négatif sur le marché de la base de données en Europe.
La Commission européenne donnera sa réponse définitive le 27 janvier prochain au plus tard.
Notez qu’il y a deux jours, Michael Widenius, le créateur de MySQL, a fait savoir toute son opposition à la mainmise d’Oracle sur MySQL. Au point de demander aux Internautes de se mobiliser pour que MySQL reste un projet Open Source.
Mise à jour du 10 novembre 2009.
Ancien titre : L'Europe pourrait bloquer l'acquisition de Sun par Oracle (MàJ)
Comme prévu, la Commission européenne a bien exprimé (hier) des réserves sur l'acquisition de Sun par Oracle. Pour l'Europe, le problème se situerait au niveau de MySQL. En cas de rachat, Oracle aurait une main-mise trop importante sur le marché des bases de données estime la Commission.
Oracle, dans un communiqué, nie une réduction de la compétition suite à cette acquisition, quel que soit le marché, y compris celui des bases de données. Selon Oracle, la Commission n'a pas compris la situation. MySQL est open-source, comme bien des logiciels proposés par Sun Microsystems. De plus, la concurrence dans le marché des bases de données est très importante. Le problème de compétition est donc inexistant aux yeux d'Oracle.
Le géant américain, qui contestera cet avis européen, a avoué être confiant et certain de pouvoir réaliser son acquisition à terme. Reste à savoir quand.
Article du 4 novembre 2009.
Les rapports entre Bruxelles et Oracle pourraient bien se durcir un peu plus. La Commission européenne devrait en effet annoncer sous peu des objections au rachat de Sun Microsystems par Oracle... Une claque pour ce dernier, après de longs mois d'attente.

Une enquête complémentaire a ainsi débuté en septembre, non sans conséquence. Moins de trois semaines plus tard, Oracle "menace" l'Europe en dévoilant que Sun lui coûtera 100 millions de dollars par mois tant que l'acquisition ne sera pas finalisée. Enfin, il y a deux semaines, Sun annonce la mauvaise nouvelle : 3000 personnes seront licenciées dans les douze prochains mois... Et de faire porter le chapeau au Vieux Continent...
Selon le Financial Times, les objections de Bruxelles sont rares, ou en tout cas ses blocages. Sur 3822 acquisitions réalisées entre 1994 et 2008, seules 23 d'entre elles ont posé problème, soit 0,6 % des rachats.
La seule solution serait pour Oracle de réaliser certaines concessions. À moins de porter plainte contre la Commission...