C'est fait ! Non, malheureusement, je ne parle pas de PCI Premium (voir quelques paragraphes ci-dessous), mais du dépôt de dossier de Free Mobile à l'ARCEP. La filiale d'Iliad, après son échec il y a deux ans, est donc à nouveau seule. Ses principaux concurrents potentiels, dont le duo Virgin Mobile et Numericable, ont en effet tous abandonné l'idée d'obtenir la fameuse licence. Mais pourquoi donc ? Les arguments utilisés par ces sociétés sont simples : le climat actuel implique une trop grande incertitude financière.
Quelle incertitude ? Concrètement, il faut un temps fou et de longues négociations pour installer des antennes. Si certains lieux ne posent pas de problème et se règlent en quelques mois, d'autres peuvent prendre 18, 24 ou même 30 mois, voire parfois bien plus (une source proche du dossier m'a confié qu'une antenne avait pris près de 5 ans pour s'installer...).
Or selon Free, il lui faudra au moins cinq années pour commencer à atteindre l'équilibre dans le secteur du mobile. Déployer un réseau national coûte cher, et le retour sur investissement est loin d'être immédiat. Un peu comme la fibre optique en somme... Et on ne base pas des investissements de centaines de millions d'euros (voire de milliards d'euros) sur des incertitudes. On peut alors se demander pourquoi Iliad (Free) n'a pas de telles incertitudes.
À moins que le but soit de se vendre à un géant à court ou moyen-terme, si Iliad souhaite rester indépendant dans ce monde de "grands groupes", c'est donc qu'elle prend très au sérieux le dossier du mobile.
Développer ce secteur, en même temps que la fibre optique, tout en continuant le dégroupage de ses abonnés (notamment les Alicenautes), seront donc les objectifs bien complexes d'Iliad pour les 10 ans à venir. Mais avant de parler de 2019, contentons-nous des années 2011/2012, où la fibre optique devrait vraiment décoller et où les premières offres de Free Mobile (si l'ARCEP ne rejette pas le dossier) apparaîtront.
Nous saurons alors qui avait raison, qui a fait les meilleures projections, qui a eu du nez ou non...
PCI Premium, la vertu est une patience (ou l'inverse)
Bon, et PCI Premium alors ? En fait, comme expliqué hier, tout est prêt à 99 %. Il reste quelques détails à régler, mais nous n'avons pas voulu lancer cette offre à la va-vite. Nous avons voulu que tout soit parfait dès sa sortie. Si certains seront déçus d'un tel report (très léger rassurez-vous), la patience sera courte, promis, juré, craché, sur la tête de Pierre-Alain (Note de Vincent : où il ne reste plus grand-chose).
L'abus de l'anonymat
Sinon, après mon coup de gueule la semaine dernière sur les billets sponsorisés, j'aimerais revenir sur deux actualités assez récentes (celle-ci et celle-là). Ces deux articles portent sur la responsabilité des commentaires et notamment sur la diffamation.
Internet est synonyme de liberté. Parmi les multiples libertés du Net, il y a celle de la communication. Comme jamais auparavant, grâce au Web, les gens peuvent s'exprimer à grande échelle, partager leurs idées, trouver des personnes ayant une même passion, etc. Mieux encore, il est aussi possible de commenter en direct, avec parfois une simple modération a posteriori. Je ne parle pas des chats et autres IRC, où il n'y a pas réellement de trace, mais plutôt des forums, des sites d'information, des blogs ou encore des sites de vidéo (YouTube, Dailymotion, etc.).
Et que remarque-t-on, surtout sous les articles et les vidéos liés à la religion, aux affaires politiques importantes ou parfois même des contenus assez banals ? De la merde en barre. Sous couvert de leur anonymat, les gens se lâchent. Les commentaires sous YouTube et Dailymotion, ou certains grands sites d'informations, sont les meilleurs exemples.
Si cette liberté permet d'avoir des informations croustillantes, rendant bien plus difficile le secret d'entreprise et les cachoteries gouvernementales, cela offre aussi une tribune à tous les débiles de la planète.
On ne peut bien sûr empêcher les gens de proférer des propos stupides (on ne va pas éradiquer les cons comme ça, et puis, cela fait partie de la liberté d'expression après tout). On peut néanmoins se poser des questions sur la propension de certains à insulter, diffamer, et, globalement, à réaliser ce qu'ils n'oseraient jamais faire IRL (Re-note de Vincent : « Sans déconner ? »).
Grâce à l'anonymat, les gens sont désinhibés. Cela a ses avantages, et donc aussi ses inconvénients. Il faudrait néanmoins bien comprendre que la plupart ne prennent pas les dispositions pour être totalement anonymes, et il y a forcément des responsables, soit eux-mêmes, soit l'éditeur (PC INpact par exemple). Parler avec liberté, c'est bien. Parler avec maturité et sagesse, c'est mieux. Et quand on en vient aux insultes, c'est qu'on manque d'arguments, ou de vocabulaire. Ou les deux...
Parfois, je me demande quel serait le niveau des commentaires si l'on obligeait les gens à poster sous leur propre nom, et donc à assumer chacun de leurs mots. Personnellement, c'est ce que je fais quasiment partout, cela ne m'empêche pas de vivre ni de dire ce que je pense. Juste parfois qu'il faut savoir rester mesuré. Il suffit généralement d'utiliser les bons mots pour faire passer n'importe quel message...
Encore un jeudi important
La semaine prochaine, hormis le PC Premium, nous aurons au menu : jeudi 5 novembre, Deezer Premium. Ce même jour, un procès entre Free et l'UFC-Que Choisir débutera. Enfin, samedi 7 novembre, Apple ouvrira son Store au Carrousel du Louvre. Quelques jours auparavant, les journalistes y seront conviés afin d'en parler.
Enfin, la question philosophique du jour : pourquoi les gens qui ont un smartphone dernier cri ont tous ou presque des sonneries pourries ?
Et la statistique de la semaine : les INpactiens utilisent déjà autant Windows 7 que Windows Vista... (environ 17 % chacun, loin derrière Windows XP toutefois, avec près de 50 % encore)
Quelle incertitude ? Concrètement, il faut un temps fou et de longues négociations pour installer des antennes. Si certains lieux ne posent pas de problème et se règlent en quelques mois, d'autres peuvent prendre 18, 24 ou même 30 mois, voire parfois bien plus (une source proche du dossier m'a confié qu'une antenne avait pris près de 5 ans pour s'installer...).
Or selon Free, il lui faudra au moins cinq années pour commencer à atteindre l'équilibre dans le secteur du mobile. Déployer un réseau national coûte cher, et le retour sur investissement est loin d'être immédiat. Un peu comme la fibre optique en somme... Et on ne base pas des investissements de centaines de millions d'euros (voire de milliards d'euros) sur des incertitudes. On peut alors se demander pourquoi Iliad (Free) n'a pas de telles incertitudes.
À moins que le but soit de se vendre à un géant à court ou moyen-terme, si Iliad souhaite rester indépendant dans ce monde de "grands groupes", c'est donc qu'elle prend très au sérieux le dossier du mobile.
Développer ce secteur, en même temps que la fibre optique, tout en continuant le dégroupage de ses abonnés (notamment les Alicenautes), seront donc les objectifs bien complexes d'Iliad pour les 10 ans à venir. Mais avant de parler de 2019, contentons-nous des années 2011/2012, où la fibre optique devrait vraiment décoller et où les premières offres de Free Mobile (si l'ARCEP ne rejette pas le dossier) apparaîtront.
Nous saurons alors qui avait raison, qui a fait les meilleures projections, qui a eu du nez ou non...
PCI Premium, la vertu est une patience (ou l'inverse)
Bon, et PCI Premium alors ? En fait, comme expliqué hier, tout est prêt à 99 %. Il reste quelques détails à régler, mais nous n'avons pas voulu lancer cette offre à la va-vite. Nous avons voulu que tout soit parfait dès sa sortie. Si certains seront déçus d'un tel report (très léger rassurez-vous), la patience sera courte, promis, juré, craché, sur la tête de Pierre-Alain (Note de Vincent : où il ne reste plus grand-chose).
L'abus de l'anonymat

Internet est synonyme de liberté. Parmi les multiples libertés du Net, il y a celle de la communication. Comme jamais auparavant, grâce au Web, les gens peuvent s'exprimer à grande échelle, partager leurs idées, trouver des personnes ayant une même passion, etc. Mieux encore, il est aussi possible de commenter en direct, avec parfois une simple modération a posteriori. Je ne parle pas des chats et autres IRC, où il n'y a pas réellement de trace, mais plutôt des forums, des sites d'information, des blogs ou encore des sites de vidéo (YouTube, Dailymotion, etc.).
Et que remarque-t-on, surtout sous les articles et les vidéos liés à la religion, aux affaires politiques importantes ou parfois même des contenus assez banals ? De la merde en barre. Sous couvert de leur anonymat, les gens se lâchent. Les commentaires sous YouTube et Dailymotion, ou certains grands sites d'informations, sont les meilleurs exemples.
Si cette liberté permet d'avoir des informations croustillantes, rendant bien plus difficile le secret d'entreprise et les cachoteries gouvernementales, cela offre aussi une tribune à tous les débiles de la planète.
On ne peut bien sûr empêcher les gens de proférer des propos stupides (on ne va pas éradiquer les cons comme ça, et puis, cela fait partie de la liberté d'expression après tout). On peut néanmoins se poser des questions sur la propension de certains à insulter, diffamer, et, globalement, à réaliser ce qu'ils n'oseraient jamais faire IRL (Re-note de Vincent : « Sans déconner ? »).
Grâce à l'anonymat, les gens sont désinhibés. Cela a ses avantages, et donc aussi ses inconvénients. Il faudrait néanmoins bien comprendre que la plupart ne prennent pas les dispositions pour être totalement anonymes, et il y a forcément des responsables, soit eux-mêmes, soit l'éditeur (PC INpact par exemple). Parler avec liberté, c'est bien. Parler avec maturité et sagesse, c'est mieux. Et quand on en vient aux insultes, c'est qu'on manque d'arguments, ou de vocabulaire. Ou les deux...
Parfois, je me demande quel serait le niveau des commentaires si l'on obligeait les gens à poster sous leur propre nom, et donc à assumer chacun de leurs mots. Personnellement, c'est ce que je fais quasiment partout, cela ne m'empêche pas de vivre ni de dire ce que je pense. Juste parfois qu'il faut savoir rester mesuré. Il suffit généralement d'utiliser les bons mots pour faire passer n'importe quel message...
Encore un jeudi important
La semaine prochaine, hormis le PC Premium, nous aurons au menu : jeudi 5 novembre, Deezer Premium. Ce même jour, un procès entre Free et l'UFC-Que Choisir débutera. Enfin, samedi 7 novembre, Apple ouvrira son Store au Carrousel du Louvre. Quelques jours auparavant, les journalistes y seront conviés afin d'en parler.
Enfin, la question philosophique du jour : pourquoi les gens qui ont un smartphone dernier cri ont tous ou presque des sonneries pourries ?
Et la statistique de la semaine : les INpactiens utilisent déjà autant Windows 7 que Windows Vista... (environ 17 % chacun, loin derrière Windows XP toutefois, avec près de 50 % encore)