Le géant Panasonic, qui devrait croquer Sanyo tôt ou tard (et ainsi devenir le N°1 au Japon devant Sony et Hitachi) vient de se voir infliger une amende dans son propre pays. Le Japon a en effet sommé Panasonic, mais aussi les géants Sud-Coréens Samsung et LG Electronics, de payer une amende de 3,32 milliards. De yens... Soit un peu plus de 25 millions d'euros. Une somme qui doit représenter quelques minutes, tout au plus quelques heures de chiffre d'affaires pour ces sociétés.
Cette piqûre de moustique prononcée par les autorités de la concurrence nippones à ces trois grands groupes l'a été pour la raison bien connue d'entente sur les prix, ici, pour être précis, sur les tarifs des écrans cathodiques (les CRT).
Panasonic a été la société la plus touchée, avec plus de la moitié de l'amende (1,8 milliard de yens), contre 1,37 milliard de yens pour Samsung et 151 millions de yens (1,15 million d'euros...) pour LG.
Le Japon, contrairement à l'Europe, est assez coutumier de ces petites amendes. En août dernier, l'autorité japonaise infligea à trois entreprises sidérurgiques une amende record de 15,6 milliards de yens, soit 120 millions d'euros. Bien loin des 899 millions d'euros pour Microsoft ou du 1,06 milliard d'euros pour Intel du côté de Bruxelles...
Panasonic, Samsung et LG pourraient faire appel de cette décision.
Point intéressant, les autorités japonaises ont précisé que des enquêtes sur la même affaire ont été lancées en Europe et aux États-Unis.

Panasonic a été la société la plus touchée, avec plus de la moitié de l'amende (1,8 milliard de yens), contre 1,37 milliard de yens pour Samsung et 151 millions de yens (1,15 million d'euros...) pour LG.
Le Japon, contrairement à l'Europe, est assez coutumier de ces petites amendes. En août dernier, l'autorité japonaise infligea à trois entreprises sidérurgiques une amende record de 15,6 milliards de yens, soit 120 millions d'euros. Bien loin des 899 millions d'euros pour Microsoft ou du 1,06 milliard d'euros pour Intel du côté de Bruxelles...
Panasonic, Samsung et LG pourraient faire appel de cette décision.
Point intéressant, les autorités japonaises ont précisé que des enquêtes sur la même affaire ont été lancées en Europe et aux États-Unis.