4e licence 3G : les syndicats d'Orange rejoignent Nicolas Sarkozy

La 4ème licence 3G, dont la date de cloture des candidatures a été fixée au 29 octobre prochain, fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Après les propos controversés de Nicolas Sarkozy, suscitant l'incompréhension de l'UFC-Que Choisir, voilà que les syndicats de France Télécom et que la Commission européenne s'en mêle.

Sarkozy Reserve Licence 3g dessinSi cette dernière a, il y a quelques heures, de nouveau affirmé son souhait de voir arriver un quatrième opérateur mobile dans l'Hexagone, précisant qu'elle examinerait de près les décisions sur ce sujet, les syndicats de France Télécom ont tenu des propos d'un tout autre ordre, allant dans le sens du président français.

En effet, selon un communiqué des syndicats CFE-CGC et Unsa, publié hier, « plusieurs rapports récents démontrent que la présence de 4 opérateurs mobiles ou plus, demandée par la Commission Européenne dans les grands pays d'Europe, n'est pas viable économiquement ».

Les syndicats expliquent d'ailleurs mieux leur pensée en faisant référence aux dernières déclarations de Nicolas Sarkozy : « L'Elysée apparaît aujourd'hui peu favorable à une compétition basée sur la seule guerre des prix, et plus sensible à l'aménagement du territoire et aux investissements nouveaux il est vrai plus cruciaux que jamais pour soutenir l'économie en cette période de crise. »

Une simple confirmation


Les deux syndicats de France Télécom ont donc un avis à peine voilé sur la question : ils ne veulent pas d'un quatrième opérateur en France. Une orientation qui n'est cependant pas nouvelle. Rappelez-vous, en janvier dernier, peu après la décision du gouvernement de proposer exclusivement à un nouvel entrant un tiers de licence, leur réaction commune avait pour le moins été explicite :

La CFE-CGC et l'UNSA « protestent énergiquement contre cette mesure, qui exonère d'emblée le nouvel entrant de tout respect du service universel et des contraintes d'aménagement du territoire. Free pourra donc se concentrer sur les seules zones urbaines à haute valeur ajoutée, laissant aux trois autres opérateurs (Orange, SFR et Bouygues) les contraintes d'une couverture nationale. »

Free était donc à cette époque directement visée. Les deux syndicats avaient d'ailleurs à l'époque enfoncé le clou en matière d'emploi, utilisant un argument bouyguesque : « dans le cadre de la brutale récession économique, qui pèsera lourdement sur les activités Télécom, cette décision ne pourra qu'alourdir l'ampleur des restructurations à venir » expliquaient-ils.

Même son de cloche dans le communiqué publié hier :

« La CFE-CGC/Unsa demande une législation interdisant les délocalisations aux opérateurs exploitant des licences en France. (...) Les fréquences mobiles sont des ressources rares appartenant au patrimoine national. A ce titre, elles doivent bénéficier à l'emploi sur le territoire français. (...) Une législation interdisant aux opérateurs de délocaliser notamment leurs centres d'appels (serait) tout à fait cohérente, et bénéfique à l'économie nationale. En France, cela représente un enjeu de 15 à 20 000 emplois. »

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