
« Je n'ai jamais été favorable à la loi Hadopi, mais on ne s'était pas encore exprimé sur le sujet. S'il y a un problème, c'est moins le téléchargement illégal que le streaming. Lutter contre le téléchargement illégal est inutile et dépassé. Cela ne fera pas vendre davantage de musique et n'apportera rien au soutien à la création. »
Les mots du fils Goldman sont donc particulièrement durs envers la loi Création et Internet (Hadopi), alors que la plupart des représentants des ayants droit voit en Hadopi un véritable Messie pour redresser leurs ventes catastrophiques.
Michael Goldman, contre une loi répressive, milite donc plutôt pour la mise en place d'un forfait permettant de légaliser le téléchargement. En somme, une sorte de licence globale.
« Le succès d'un site comme Deezer montre ce que veut le consommateur : trouver la musique sur un site, toute la musique disponible. Mais le problème est que les maisons de disques signent avec Deezer, qui ne rémunère presque pas les artistes. C'est de l'hypocrisie, et c'est dangereux, car elles légalisent un système qui dévalue la musique. Elles acceptent une forme de licence globale "gratuite", après avoire refusé une licence globale payante. Il faut chercher des solutions techniques et économiques dans le sens d'une licence globale plutôt que dans la répression du téléchargement. »