Appouvé par les actionnaires de Sun Microsystems mi-juillet, puis accepté par les autorités américaines le 20 août dernier après de longues semaines d'étude, le rachat de Sun par Oracle n'a toujours pas été autorisé par la Commission européenne.
Cette dernière devait en effet donner aujourd'hui son avis sur cette acquisition de 7,4 milliards de dollars. Devait notamment être vérifié si le rapprochement entre les deux sociétés était fait dans les règles et s'il ne risquait pas de créer des problèmes de concurrence.
Finalement, la Commission européenne a annoncé qu'elle devait approfondir son enquête. Or comme le rappelle Oracle, « la clôture de la transaction est soumise à certaines conditions, y compris celle de l'approbation par la Commission européenne ». En somme, sans un avis favorable de l'Europe, Sun pourrait bien redevenir indépendant, intégralement, ou partiellement selon les décisions.
La Commission européenne explique bien évidemment son choix de ne pas suivre immédiatement l'avis américain. Selon elle, sa première enquête de routine a soulevé « des doutes sérieux quant à sa compatibilité avec le marché unique, en raison de problèmes de concurrence sur le marché des bases de données ».
Pointé du doigt, l'acquisition de MySQL, racheté par Sun Microsystems en janvier 2008 pour 1 milliard de dollars environ : « L'enquête préliminaire menée par la Commission sur le marché a montré que les bases de données d'Oracle sont en concurrence directe avec MySQL dans de nombreux segments du marché des bases de données et que, de l'avis général, MySQL devrait exercer une pression concurrentielle plus forte à mesure que sa fonctionnalité s'améliore. »
Résultat, l'Europe dispose de 90 jours ouvrables, soit quatre mois et demi, week-end compris, pour donner sa décision définitive. Nous en saurons donc plus d'ici le 19 janvier 2010.

Finalement, la Commission européenne a annoncé qu'elle devait approfondir son enquête. Or comme le rappelle Oracle, « la clôture de la transaction est soumise à certaines conditions, y compris celle de l'approbation par la Commission européenne ». En somme, sans un avis favorable de l'Europe, Sun pourrait bien redevenir indépendant, intégralement, ou partiellement selon les décisions.
La Commission européenne explique bien évidemment son choix de ne pas suivre immédiatement l'avis américain. Selon elle, sa première enquête de routine a soulevé « des doutes sérieux quant à sa compatibilité avec le marché unique, en raison de problèmes de concurrence sur le marché des bases de données ».
Pointé du doigt, l'acquisition de MySQL, racheté par Sun Microsystems en janvier 2008 pour 1 milliard de dollars environ : « L'enquête préliminaire menée par la Commission sur le marché a montré que les bases de données d'Oracle sont en concurrence directe avec MySQL dans de nombreux segments du marché des bases de données et que, de l'avis général, MySQL devrait exercer une pression concurrentielle plus forte à mesure que sa fonctionnalité s'améliore. »
Résultat, l'Europe dispose de 90 jours ouvrables, soit quatre mois et demi, week-end compris, pour donner sa décision définitive. Nous en saurons donc plus d'ici le 19 janvier 2010.