
Un constat d'autant plus alarmant, estime le cabinet d'assurance que la plupart des "amis" que l'on peut avoir sur Facebook sont des gens que l'on ne connaît que peu voire pas du tout. Cela présenterait un risque largement aggravé pour son domicile, en donnant une excellente raison à des visiteurs de venir nous passer un coucou en embarquant la télé écran plat par la même occasion.
Le rapport rendu, nommé The Digital Criminal, on constate donc que l'inconscience de ces révélations, outre qu'elle peut coûter un job si votre employeur est un peu trop attentif à ce que vous faites, pousse aussi les utilisateurs à accepter des personnes qu'elles ne connaissent pas. Au-delà des 100 contacts, on tomberait même dans les inconnus les plus stricts.
Et 64 % des 16-24 partagent allégrement leurs projets avec ces amis virtuels, livrant des informations qui peuvent conduire à un cambriolage assurément plus facile, puisque les criminels sont assurés que personne n'est à la maison.
Petit point inquiétant, encore que, les hommes semblent moins stressés à l'idée de donner des informations trop personnelles sur leur avenir ou même leurs coordonnées, puisque 13 % des sondés laissent leur numéro de téléphone sur leur profil, contre 7 % des femmes. Un comportement qui en apprend bien trop, estime le cabinet d'assurance, sur les habitudes et pourrait mener à des situations particulièrement inconfortables.
Imaginons une seconde le cas d'un assureur refusant de rembourser suite à un cambriolage, sous prétexte que votre statut Facebook mentionne explicitement que vous serez en vadrouille dans le Vercors tout le week-end... Pour certains monte-en-l'air, cette désinvolture permet de faire son choix plus facilement sur les futures maisons à visiter, avec l'esprit complètement serein.