
Pour bien clarifier les choses cependant, le directeur Peter Brown indique que la communication est axée sur l’approche de Microsoft en général et non pas sur le seul Windows 7. Il estime d’ailleurs que la communication sera d’autant plus difficile que ce dernier reçoit actuellement nombre de critiques positives et qu’il est meilleur que Vista.
L’accent est mis sur le code propriétaire fermé des logiciels et sur le pouvoir potentiel négatif des DRM. Dans le premier cas, le danger est inhérent au code : on ne sait pas ce qu’il fait. Dans le second, Brown cite l’exemple récent des suppressions d’e-books sur le Kindle d’Amazon : « C’est le type de pouvoir qu’un logiciel propriétaire donne à ces sociétés. Quand on donne ce pouvoir, quelqu’un vient frapper à la porte tôt ou tard, qu’il s’agisse du gouvernement ou des entreprises elles-mêmes. Les logiciels libres sont une réponse à cela. »
Sur le site Windows7sins.org, la fondation attaque Windows sur le thème des sept pêchés capitaux. Il s’agit en fait de sept thèmes sur lesquels la FSF fonde son argumentation : éducation, DRM, sécurité, monopôle, standards, verrouillage, vie privée. Mais comme Peter Brown l’explique, le message doit passer pour tous les logiciels propriétaires et il est notamment valable pour Snow Leopard, dont la commercialisation commence vendredi.
Cela étant, si l’on en croit les chiffres publiés par StatCounter, la part de marché de Windows 7, qui ne sera lancé officiellement que le 22 octobre, est déjà le double de celle de Linux :
Sur PC INpact, Windows 7 est également devant Linux, mais dans une bien moindre mesure. Voici les parts de marché des systèmes d'exploitation sur notre site pour l'ensemble du mois d'août :
Cela étant, notre lectorat n’est absolument pas représentatif de la population mondiale, les informations étant destinées aux passionnés de l’informatique.