Bruxelles a décidé d’ouvrir une enquête informelle sur la suppression de la publicité sur l’audiovisuel public. L’enjeu repose sur les 450 millions d’euros que va verser l’État pour financer la fermeture des vannes décidée par l’Élysée. Il s’agira spécialement de savoir si cette injection correspond à un financement du secteur public, comme le souligne le Point : cela impliquera une appréciation de l’activité de France Télévision dont la ligne éditoriale n’a aucune différence particulière avec les chaînes privées.
Cette mesure bruxelloise est également une manière d’anticiper les réactions épidermiques de certains acteurs. La Fédération Française des Télécoms envisage de porter plainte contre le système français. Pourquoi ? On se souvient que pour financer la fin de la pub, l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux que de taxer plusieurs acteurs, les chaînes privées et le monde des télécoms. Or d'une part, ces derniers n’avaient spécialement rien demandé et surtout étaient étrangers à ce débat. Une remise en cause du financement de France Télévisions traduirait ainsi l’effondrement d’un fragile château de cartes.
Cette mesure bruxelloise est également une manière d’anticiper les réactions épidermiques de certains acteurs. La Fédération Française des Télécoms envisage de porter plainte contre le système français. Pourquoi ? On se souvient que pour financer la fin de la pub, l’Élysée n’avait rien trouvé de mieux que de taxer plusieurs acteurs, les chaînes privées et le monde des télécoms. Or d'une part, ces derniers n’avaient spécialement rien demandé et surtout étaient étrangers à ce débat. Une remise en cause du financement de France Télévisions traduirait ainsi l’effondrement d’un fragile château de cartes.