Si les jeux vidéo violents sont régulièrement pointés du doigt pour leurs conséquences néfastes sur les enfants, poussant parfois les jeunes joueurs à commettre des crimes les plus atroces (tout du moins selon les analyses très "sérieuses" des plus virulents détracteurs du jeu vidéo), les effets sur les adultes sont bien plus rarement discutés.
Ainsi, selon une étude publiée hier par les CDC (Centres américains de contrôle et de prévention des maladies) et deux universités US, les jeux vidéo chez les adultes entraînent une augmentation de divers comportements et problèmes.
Les joueurs masculins ont ainsi, comparativement aux non-joueurs, un IMC (indice de masse corporelle) supérieur, et sont bien plus accros à Internet. Reste cependant à prouver que l'un est bien la conséquence de l'autre, et non l'inverse...
Concernant les femmes, les résultats sont un peu différents. Si les joueuses sont aussi dépendantes à Internet, elles présentent pour certaines des signes de dépression plus importants, et ont des bilans de santé bien inférieurs aux non-joueuses.
En somme, pour caricaturer, les joueurs sont gros et de vrais nerds, tandis que les joueuses sont, en plus d'être des nerds, dépressives et faibles physiquement. Tout du moins plus que les non-joueurs. Les intéressés apprécieront.
James Weaver, l'une des personnes ayant participé à l'étude, enfonce le clou : « Les adultes jouant aux jeux vidéo présentent également les signes d'une moins grande ouverture vers l'extérieur, en cohérence avec les recherches effectuées sur les adolescents qui lient les jeux vidéo à la vie sédentaire, au surpoids et aux problèmes de santé mentale ».
Cette étude a été réalisée sur 562 adultes américains âgés entre 19 et 90 ans (!) et vivant à Seattle-Takoma (État de Washington). Sachant que 253 d'entre eux, soit 45 % des sondés, étaient des joueurs.

Les joueurs masculins ont ainsi, comparativement aux non-joueurs, un IMC (indice de masse corporelle) supérieur, et sont bien plus accros à Internet. Reste cependant à prouver que l'un est bien la conséquence de l'autre, et non l'inverse...
Concernant les femmes, les résultats sont un peu différents. Si les joueuses sont aussi dépendantes à Internet, elles présentent pour certaines des signes de dépression plus importants, et ont des bilans de santé bien inférieurs aux non-joueuses.
En somme, pour caricaturer, les joueurs sont gros et de vrais nerds, tandis que les joueuses sont, en plus d'être des nerds, dépressives et faibles physiquement. Tout du moins plus que les non-joueurs. Les intéressés apprécieront.
James Weaver, l'une des personnes ayant participé à l'étude, enfonce le clou : « Les adultes jouant aux jeux vidéo présentent également les signes d'une moins grande ouverture vers l'extérieur, en cohérence avec les recherches effectuées sur les adolescents qui lient les jeux vidéo à la vie sédentaire, au surpoids et aux problèmes de santé mentale ».
Cette étude a été réalisée sur 562 adultes américains âgés entre 19 et 90 ans (!) et vivant à Seattle-Takoma (État de Washington). Sachant que 253 d'entre eux, soit 45 % des sondés, étaient des joueurs.