
En ligne de mire pour l’éditeur, les performances. Après le support de standards, elles représentent en effet le nouveau champ de bataille sur lequel tout le monde vient vanter ses mérites. Actuellement, le haut du pavé est détenu par les navigateurs basés sur le moteur WebKit, c’est-à-dire Safari et Chrome, tout spécialement dans le domaine du JavaScript.
Pour Mozilla, les performances sont le premier domaine de développement de Namoroka, le nom de code de Firefox 3.6. l’éditeur souhaite une augmentation très sensible sur plusieurs points, en particulier le temps de lancement de l’application, et une réactivité supérieure pour des opérations très courantes comme :
- L’ouverture des onglets,
- Le chargement d’un marque-page
- L’auto-complétion dans la barre d’adresses (Awesomebar)
- La lecture des médias riches
La personnalisation et la gestion des identités seront en outre des éléments retravaillés. Par exemple, des thèmes « légers » qui n’ont pas besoin que le navigateur redémarre pour être pris en charge. En fait, on parle ici des « Personnas », que l’on peut comparer à un changement de papier-peint sur des murs. Contrairement à des thèmes complets, il n’y a pas exemple aucune modification des boutons ou de l’apparence des menus..
Alors que la première version alpha de Namoroka vient tout juste d’être proposée au téléchargement, le planning annonce déjà un développement rapide :
- Une bêta 1 pour début septembre
- Une bêta 2 pour fin septembre
- Une Release Candidate dans la deuxième moitié d’octobre
- La version finale pour novembre