Après un an et demi de jeu du chat de la souris, Microsoft et Yahoo! se sont finalement alliés. Les deux géants du Web l'ont cependant précisé hier dans leur communiqué de presse commun : cette alliance ne se fera pas en un jour.
Dans un premier temps, cet accord doit tout d'abord être accepté par les autorités compétentes. Cela devrait être le cas d'ici le début de l'année 2010. Enfin, l'intégration totale de Bing chez Yahoo! pourrait bien prendre deux ans ont noté Microsoft et Yahoo!.
Outre les technologies à intégrer, et les banques de données des deux moteurs de recherches à relier, il faudra aussi gérer les différents employés de Yahoo! et de Microsoft spécialisés dans la recherche.
Or pour certains actionnaires, si une alliance entre Yahoo! et Microsoft n'est pas une mauvaise idée, la façon d'opérer est plus discutable. Ryan Jacom, directeur des investissements chez Jacob Asset Management, société détenant des actions Yahoo!, il y avait plus simple à faire :
Cette alliance les « rapproche, mais d'une manière compliquée, sans certitude sur l'avenir et avec un contrôle limité » estime-t-il. « J'étais de ceux qui pensaient que Microsoft aurait tout simplement dû les racheter. En tant qu'actionnaire de Yahoo!, cela aurait été la meilleure solution. Du point de vue de Microsoft, qu'adviendra-t-il si Yahoo! décide d'aller voir ailleurs? »
Même discours pessimiste du côté de Carl Howe, analyste chez Yankee : « L'une des manières simples de procéder aurait consisté à dire : "Nous laissons tomber le moteur de recherche de Yahoo! et continuons avec Bing". (...) Il est facile d'annoncer une fusion, mais la finaliser prend des années. »

Outre les technologies à intégrer, et les banques de données des deux moteurs de recherches à relier, il faudra aussi gérer les différents employés de Yahoo! et de Microsoft spécialisés dans la recherche.
Or pour certains actionnaires, si une alliance entre Yahoo! et Microsoft n'est pas une mauvaise idée, la façon d'opérer est plus discutable. Ryan Jacom, directeur des investissements chez Jacob Asset Management, société détenant des actions Yahoo!, il y avait plus simple à faire :
Cette alliance les « rapproche, mais d'une manière compliquée, sans certitude sur l'avenir et avec un contrôle limité » estime-t-il. « J'étais de ceux qui pensaient que Microsoft aurait tout simplement dû les racheter. En tant qu'actionnaire de Yahoo!, cela aurait été la meilleure solution. Du point de vue de Microsoft, qu'adviendra-t-il si Yahoo! décide d'aller voir ailleurs? »
Même discours pessimiste du côté de Carl Howe, analyste chez Yankee : « L'une des manières simples de procéder aurait consisté à dire : "Nous laissons tomber le moteur de recherche de Yahoo! et continuons avec Bing". (...) Il est facile d'annoncer une fusion, mais la finaliser prend des années. »