Comme annoncée en mai dernier, Intel a finalement fait appel de la fameuse amende de la Commission européenne de 1,06 milliard d'euros infligée pour abus de position dominante. Grevant son dernier bilan financier, cette forte amende pourrait donc être levée. Tout du moins si Intel propose des arguments assez convaincants pour l'Europe.
Selon Chuck Molloy, le parte-parole d'Intel, non seulement le montant de l'amende est contesté, mais aussi le fond de la décision. Cette condamnation « ignore la réalité d'un marché des microprocesseurs vivant et concurrentiel » a analysé Molloy auprès de l'AFP. C'est bien simple, cette décision est « erronée à de nombreux niveaux » note-t-il.
Nous sommes donc repartis pour une nouvelle saison. En effet, alors que l'enquête de l'Europe s'était amorcée au début du siècle, pour aboutir près de neuf années plus tard à cette amende record, cet appel pourrait bien repousser à 2010 voire 2011 la conclusion de ce feuilleton. De longs mois qui seront ponctués par des discussions passionnées entre Intel et la Commission européenne.
On se rappellera que l'UFC-Que Choisir s'était félicité du verdict de la Commission : « L'UFC-Que Choisir a pu faire entendre sa voix en tant que partie tierce dans cette affaire, en dénonçant le fait que les pratiques d’INTEL n'ont pas seulement nui à son concurrent, mais également à l'ensemble des acheteurs d'ordinateurs et donc aux consommateurs. En agissant ainsi, INTEL a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants. »
AMD n'a pas encore réagi à cet appel.

Nous sommes donc repartis pour une nouvelle saison. En effet, alors que l'enquête de l'Europe s'était amorcée au début du siècle, pour aboutir près de neuf années plus tard à cette amende record, cet appel pourrait bien repousser à 2010 voire 2011 la conclusion de ce feuilleton. De longs mois qui seront ponctués par des discussions passionnées entre Intel et la Commission européenne.
On se rappellera que l'UFC-Que Choisir s'était félicité du verdict de la Commission : « L'UFC-Que Choisir a pu faire entendre sa voix en tant que partie tierce dans cette affaire, en dénonçant le fait que les pratiques d’INTEL n'ont pas seulement nui à son concurrent, mais également à l'ensemble des acheteurs d'ordinateurs et donc aux consommateurs. En agissant ainsi, INTEL a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants. »
AMD n'a pas encore réagi à cet appel.