La fonction Reverse IP est pratique. Entrez une adresse IP et elle donne le domaine associé. Ainsi, l’adresse 143.126.11.222 est résolue en « proxy-valois.culture.fr » avec pour domaine de rattachement Culture.fr. Et ?
Sur Wikipedia, il existe une option qui permet de voir les modifications apportées sur les articles de l’encyclopédie. Et, la nature ayant horreur du vide, on peut savoir qui a modifié quoi, adresse IP à l’appui. Et c’est là qu’on retrouve cette fameuse IP qui a mis ses doigts dans l’entrée concernant le projet de loi Hadopi.
Ainsi parmi les différentes contributions apportées par cette IP on peut voir la modification qu’a apportée le ministère de la Culture à la ligne 24 du texte, le 14 février 2009 à 18:10 (cliquer sur DIFF). Comme le montre l’Expansion, il s’agit d’un passage qui touche à l’amendement Bono.
Dans la première version, un contributeur explique qu’avec cet abonnement, « pour couper l'accès internet d'un abonné il faut d'abord passer par un tribunal (ce qui remet en cause la suspension de l'accès Internet de la riposte graduée). Le texte du [[Paquet Télécoms]] n'est pas définitif. »
Version nettement plus tempérée du ministère de la Culture (143.126.11.222) : « Cet amendement a été interprété par certains de ses promoteurs - et notamment le député socialiste français Guy Bono - comme faisant obstacle à la suspension de l'accès à Internet sans décision judiciaire : selon Guy Bono en effet, la possibilité de disposer d'une connexion Internet à domicile devrait être qualifiée de liberté fondamentale. Ce point de vue reste discuté, aucune juridiction d'aucun pays de l'Union européenne n'ayant pour l'instant conféré un tel statut à l'accès Internet. En tout état de cause, l'amendement 138 a été écarté du [[Paquet Télécoms]] par les 27 États membres lors de son examen en première lecture par le Conseil de l'Union européenne. Le [[Paquet Télécoms]] fera toutefois l'objet d'une seconde lecture au printemps 2009, par le Parlement Européen puis par le Conseil ». Évidemment, le dynamique contributeur 143.126.11.222 a oublié de préciser que le texte vient tout juste d’être revoté par le Parlement européen… d’autres s’en sont chargés.
Dans un autre passage, à la ligne 49, Monsieur ou Madame 143.126.11.222 n’oublie pas de faire la pub pour le site Jaimelesartistes.fr : « de son côté, le ministère de la Culture a mis en ligne un dossier d'explication et notamment une synthèse "10 idées fausses sur le projet de loi" http://www.jaimelesartistes.fr. » Une manière simple de se faire de l’autopromotion mais qui oublie de mentionner que pendant un temps, le site mentionnait comme plusieurs prestigieux partenaires M6, Canal Plus, France Télévisions, la Sacem, ou TF1.
Voir la suite de l’enquête de l’Expansion sur ce sujet, puisque d'autres modifications ont été menées dans les tréfonds de l'encyclopédie libre. « C’est celui qui va gagner la communication sur ce texte qui va l’emporter vis-à-vis de la population » avait expliqué une députée lors d'un récent colloque orchestré par Jean François Copé, celui-là même qui a demandé aux députés de ne pas s'intéresser au contenu de ce texte, mais à la bataille politique qu'il représente.
Sur Wikipedia, il existe une option qui permet de voir les modifications apportées sur les articles de l’encyclopédie. Et, la nature ayant horreur du vide, on peut savoir qui a modifié quoi, adresse IP à l’appui. Et c’est là qu’on retrouve cette fameuse IP qui a mis ses doigts dans l’entrée concernant le projet de loi Hadopi.
Ainsi parmi les différentes contributions apportées par cette IP on peut voir la modification qu’a apportée le ministère de la Culture à la ligne 24 du texte, le 14 février 2009 à 18:10 (cliquer sur DIFF). Comme le montre l’Expansion, il s’agit d’un passage qui touche à l’amendement Bono.
Dans la première version, un contributeur explique qu’avec cet abonnement, « pour couper l'accès internet d'un abonné il faut d'abord passer par un tribunal (ce qui remet en cause la suspension de l'accès Internet de la riposte graduée). Le texte du [[Paquet Télécoms]] n'est pas définitif. »
Version nettement plus tempérée du ministère de la Culture (143.126.11.222) : « Cet amendement a été interprété par certains de ses promoteurs - et notamment le député socialiste français Guy Bono - comme faisant obstacle à la suspension de l'accès à Internet sans décision judiciaire : selon Guy Bono en effet, la possibilité de disposer d'une connexion Internet à domicile devrait être qualifiée de liberté fondamentale. Ce point de vue reste discuté, aucune juridiction d'aucun pays de l'Union européenne n'ayant pour l'instant conféré un tel statut à l'accès Internet. En tout état de cause, l'amendement 138 a été écarté du [[Paquet Télécoms]] par les 27 États membres lors de son examen en première lecture par le Conseil de l'Union européenne. Le [[Paquet Télécoms]] fera toutefois l'objet d'une seconde lecture au printemps 2009, par le Parlement Européen puis par le Conseil ». Évidemment, le dynamique contributeur 143.126.11.222 a oublié de préciser que le texte vient tout juste d’être revoté par le Parlement européen… d’autres s’en sont chargés.
Dans un autre passage, à la ligne 49, Monsieur ou Madame 143.126.11.222 n’oublie pas de faire la pub pour le site Jaimelesartistes.fr : « de son côté, le ministère de la Culture a mis en ligne un dossier d'explication et notamment une synthèse "10 idées fausses sur le projet de loi" http://www.jaimelesartistes.fr. » Une manière simple de se faire de l’autopromotion mais qui oublie de mentionner que pendant un temps, le site mentionnait comme plusieurs prestigieux partenaires M6, Canal Plus, France Télévisions, la Sacem, ou TF1.
Voir la suite de l’enquête de l’Expansion sur ce sujet, puisque d'autres modifications ont été menées dans les tréfonds de l'encyclopédie libre. « C’est celui qui va gagner la communication sur ce texte qui va l’emporter vis-à-vis de la population » avait expliqué une députée lors d'un récent colloque orchestré par Jean François Copé, celui-là même qui a demandé aux députés de ne pas s'intéresser au contenu de ce texte, mais à la bataille politique qu'il représente.