
Les concepteurs de cette menace sont toujours inconnus, mais pour le vice-président de Symantec, Vincent Weafer, la menace continue d'évoluer lentement et ne tardera pas à lancer une attaque rapide et particulièrement agressive.
Aujourd'hui, Conficker installe un second virus, nommé Waledac, qui envoie des séries de spams, sans que le propriétaire du PC n'en ait connaissance. La machine est en effet devenue un PC Zombie qui va alimenter le marché déjà florissant du spam.
« C'est probablement l'un des réseaux zombies les plus complexes de la planète. Les gars qui sont derrière cela sont particulièrement professionnels. Ils savent parfaitement ce qu'ils font », ajoute Paul Ferguson, chercheur de Trend Micro Inc, à Reuters. Et d'ajouter qu’entre le 1er et le 7 avril, des dizaines de milliers d'ordinateurs ont été infectés par Conficker d'après leurs estimations.
Selon les prévisions, le 3 mai, Conficker devrait cesser son activité, mais les risques que les attaques se mettent en attente et reprennent plus amplement sur le parc mondial. Plusieurs actions ont été tentées pour contrer Conficker, comme cette prime de 250.000 $ proposés par Microsoft à quiconque pourrait apporter des informations concernant les créateurs de ce ver, ou encore le patch sorti in extremis avant le 1er avril pour sauver sa machine.
Aujourd'hui, les firmes de sécurité estiment que les réseaux les plus importants révélant la présence de Conficker se trouvent en Europe de l'Est, en Asie du Sud Est, la Chine et l'Amérique latine.