
Et histoire de pousser plus encore le bouchon, d'ajouter que la vente de disque ne sera plus le mode de rémunération des artistes. Dès lors, de nouveaux modèles pour assurer leur paiement doivent voir le jour. Une perspective que le député Suguenot qui a formulé une proposition similaire récemment, saluerait d'un oeil ému.
« Je n'ai jamais autant gagné ma vie qu'aujourd'hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables », explique-t-il à l'AFP.
Son dernier album, Cerrone by Jamie Lewis, le musicien a même décidé de le proposer gratuitement du 9 au 14 mars, en téléchargement depuis le site de Radio FG. Car pour lui, Création et Internet « ne veut rien dire ».
« Une fois que la loi sera passée, on n'arrivera pas à l'appliquer [...] » aussi serait-il bon d'« arrêter de lutter en sens contraire de ce qui se passe ». Petit tacle bien senti contre les majors qui enchaînent les poursuites judiciaires ou valident les projets de loi.
Pour mémoire, Celebrate, le précédent album avait été distribué et vendu sur cartes SD en partenariat avec Samsung. Au final, un disque d'or et 114 000 cartes SD vendues.