Martin Bouygues, patron du groupe du même nom et dont les filiales les plus connues du grand public sont TF1 et Bouygues Télécom, n'a jamais caché son désaccord de voir arriver un quatrième opérateur mobile, et plus particulièrement Free.
Le fils de Francis Bouygues, profitant des derniers évènements sur les retraits des antennes-relais – Bouygues le mois dernier, SFR plus récemment – a ainsi trouvé une nouvelle idée pour empêcher l'arrivée d'un quatrième opérateur 3G : il faut « d'abord régler le problème des antennes-relais ».
Ce fameux débat, qui date de longues années, pourrait cependant bien durer encore des dizaines d'années au train où vont les choses. En somme, d'ici à la résolution du problème des antennes-relais (et des ondes des téléphones portables en général), la 3G aura déjà été supplantée par la 4G, voire la technologie suivante.
« Alors même qu'on voit fleurir dans toute la France des procès sur le problème des antennes-relais, je me demande comment on peut attribuer une licence et déployer un réseau », a-t-il ainsi déclaré lors de la présentation des résultats annuels du groupe précise l'AFP.
« Il me semble qu'il faut prendre les choses dans l'ordre, d'abord régler le problème des antennes, un problème très important qu'il ne faut pas négliger. »
Pour rappel, l'appel d'offres pour le nouvel entrant devrait être mis en place d'ici quelques semaines. La licence, ou plutôt le tiers de la quatrième licence 3G (5 MHz) coûtera 206 millions d'euros, comme l'a précisé Luc Chatel au début du mois de février dernier.
Selon nos informations, seul Iliad (Free) devrait se porter candidat. Numericable, contacté par PC INpact, nous a expliqué n'exclure aucune option et attendre de connaître précisément le cahier des charges de l'appel d'offre. Le FAI nous a néanmoins avoué que cette licence n'était pas une priorité.
Enfin, selon diverses sources du milieu des télécoms, le détenteur de la 4ème licence 3G pourrait profiter du problème autour des antennes-relais pour faire pression sur le gouvernement, afin que ce dernier oblige Orange, SFR et Bouygues Télécom à "dégrouper" leurs propres antennes-relais. Une façon de résoudre le problème de la couverture nationale, et de réduire très fortement les frais du quatrième opérateur. Un tel scénario verrait cependant l'opposition totale du triumvirat de la téléphonie mobile.

Ce fameux débat, qui date de longues années, pourrait cependant bien durer encore des dizaines d'années au train où vont les choses. En somme, d'ici à la résolution du problème des antennes-relais (et des ondes des téléphones portables en général), la 3G aura déjà été supplantée par la 4G, voire la technologie suivante.
« Alors même qu'on voit fleurir dans toute la France des procès sur le problème des antennes-relais, je me demande comment on peut attribuer une licence et déployer un réseau », a-t-il ainsi déclaré lors de la présentation des résultats annuels du groupe précise l'AFP.
« Il me semble qu'il faut prendre les choses dans l'ordre, d'abord régler le problème des antennes, un problème très important qu'il ne faut pas négliger. »
Pour rappel, l'appel d'offres pour le nouvel entrant devrait être mis en place d'ici quelques semaines. La licence, ou plutôt le tiers de la quatrième licence 3G (5 MHz) coûtera 206 millions d'euros, comme l'a précisé Luc Chatel au début du mois de février dernier.
Selon nos informations, seul Iliad (Free) devrait se porter candidat. Numericable, contacté par PC INpact, nous a expliqué n'exclure aucune option et attendre de connaître précisément le cahier des charges de l'appel d'offre. Le FAI nous a néanmoins avoué que cette licence n'était pas une priorité.
Enfin, selon diverses sources du milieu des télécoms, le détenteur de la 4ème licence 3G pourrait profiter du problème autour des antennes-relais pour faire pression sur le gouvernement, afin que ce dernier oblige Orange, SFR et Bouygues Télécom à "dégrouper" leurs propres antennes-relais. Une façon de résoudre le problème de la couverture nationale, et de réduire très fortement les frais du quatrième opérateur. Un tel scénario verrait cependant l'opposition totale du triumvirat de la téléphonie mobile.